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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 11:11
FRONT NATIONAL : l'imposture
Nouveau visage, mais vieilles recettes

 

L'arrivée de Marine Le Pen à la tête du principal parti d'extrême droite est l'occasion d'une
opération de relooking de façade, mais sans changement des fondamentaux.

 

Comme dans d'autres pays d'Europe, l'extrême droite développe un dangereux discours
populiste qui combine des thèmes sociaux, en direction des salariés et des couches populaires,
avec le registre habituel nourri de racisme, de xénophobie, d’homophobie, de nationalisme et
d'autoritarisme d'état. Tout cela dans un climat où les thèses du FN transpirent largement dans
la politique de Sarkozy et où se mêlent dans la population, mécontentement social, colère face
au quotidien et peur de l'avenir.


Le FN, un danger pour le monde du travail et les citoyen-ne-s!
Malgré un discours pseudo-social, qui vise à brouiller les repères, le programme du FN reste
ultra libéral en matière économique et sociale. Les mesures qu’il préconise aggraveraient
encore l’austérité pour la population :


Marine Le Pen s'est positionnée contre le mouvement social de 2010 et contre la
revendication de retraite à 60 ans : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France
dans le chaos… La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers ». Elle défend une
retraite par capitalisation et une diminution "nécessaire" du coût du travail, "obstacle à la
compétitivité".


Le FN dénonce les organisations syndicales et est opposé au droit de faire grève.
Marine Le Pen veut détruire la gestion paritaire de la sécurité sociale et de la formation
professionnelle, par un transfert de gestion directe à l’Etat au profit du secteur privé, des
actionnaires et de la finance !


Le FN n’entend pas revenir sur les suppressions de postes massives opérées par Sarkozy
dans la Fonction Publique, si ce n’est sur les missions ultra sécuritaires et liberticides d’un état
fort (armée, police…). Marine Le Pen s’attaque à la démocratie locale et aux services publics de
proximité en dénonçant : « la fuite en avant des collectivités territoriales » qui « devront enfin
maîtriser leurs effectifs ».


Le programme du FN est construit sur le principe de la “préférence nationale”. Il stigmatise
sans cesse dans ses déclarations, les populations d’origine étrangère et de confession
musulmane. Le FN veut encore durcir la politique d’immigration de Sarkozy. Marine Le Pen a
affirmé vouloir expulser les étrangers des logements sociaux et leur retirer les allocations
familiales, y compris aux familles qui travaillent et celles dont les enfants sont nés en France.

 

Alors que les travailleurs étrangers s’acquittent en France de 60 milliards d’euros d’impôts et
cotisations sociales chaque année et qu’ils ne recouvrent que 48 milliards d’allocations
publiques ; la différence, soit 12 milliards, finançant l’Etat et la sécurité sociale pour tou-te-s !
Le pseudo programme social du FN est un mensonge, Marine Le Pen se situe aux côtés du
patronat et du gouvernement, contre les salariés !

 

Le FN, un danger pour les femmes !
Marine Le Pen trompe les femmes lorsqu'elle dit qu'elle ne remettra pas en cause le droit à
l'IVG, alors qu'elle veut en supprimer le remboursement par une loi ! Ce qui veut dire que seules
les femmes aisées pourraient se permettre d'avoir recours à l'IVG. Aux autres l'avortement
clandestin... « Je pense que le planning familial est une structure d'incitation à l'avortement.
Rien n'est fait dans notre pays pour donner le choix aux femmes de ne pas avorter », a déclaré
Marine Le Pen.

 

De même, contrairement à ce qu'elle prétend, elle renvoie les femmes à leur rôle traditionnel de
“femmes aux foyer” en proposant un salaire maternel dès le premier enfant.
Le FN, un danger pour les libertés !

 

Ce parti revendique aujourd'hui une place à part entière dans le jeu démocratique, mais il ne
faut pas s'y tromper non plus : il se fiche bien de la démocratie et ne croit qu'à un état fort
maintenant un ordre totalitaire. Il stigmatise dans ses discours toutes les minorités, étrangers,
homos...et ceux-elles qui ne pensent pas comme lui, syndicalistes, les militant-e-s des droits de
l'homme... Il s’agit en fait d’une perspective porteuse des pires dangers pour la démocratie,
donnant les pleins pouvoirs à un « guide », comme cela se passe aujourd'hui en Hongrie.

 

En Europe, partout où l’extrême droite est arrivée au pouvoir, on a pu voir son vrai
visage : c’est la fin des libertés individuelles et collectives, la prise de mesures
antisociales contre les salarié-e-s et des attaques contre les services publics !

 

En France, les citoyen-ne-s se sont heureusement mobilisé-e-s pour les chasser de la
gestion des affaires publiques comme à Vitrolles, Marignane, Toulon, Orange.
Le 5 février Marine Le Pen tiendra un meeting à Toulouse, c’est l’occasion
d’exprimer notre rejet des idées xénophobes et de l’imposture sociale du
programme du FN et de dire haut et fort nos exigences de démocratie, de
tolérance, de respect et de progrès social .

 

Dimanche 5 Février 14h30
Rassemblement
Place Lafourcade Métro Palais de Justice
Premiers signataires; CGT, FSU, Solidaires, Sud Etudiants, ATTAC, LDH, MRAP, C&A, NPA, PCF, PCOF, PG

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:56

Les objectifs R.O.L.EX de la direction :
Redondants, Obsolètes, Lénifiants, Extrêmement inaccessibles

 

La séance de ce Comité d’Etablissement du 26 janvier 2012 s’est ouverte avec la lecture de 2
déclarations préalables concernant les Activités Sociales et Culturelles au niveau national suite à la
décision de justice annulant de fait la Commission Nationale de Gestion des Activités Sociales et
Culturelles (CNGASC).

 

Point positif pour les agents : TOUTES les organisations syndicales sont
pour le maintien d’une mutualisation nationale d’un budget ASC pour tous les agents sur tout le
territoire. Point négatif, certaines organisations (CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA) persistent à vouloir le
maintien à tout prix de la CNGASC reconnue pourtant illégale par le jugement du Tribunal le 05
janvier 2012. Mais la volonté commune affichée devrait permettre de trouver une issue favorable.

 

EPA : Entretien Professionnel Annuel
Nous avons débuté l’information sur ce dossier lourd de conséquences, alors même que la
consultation nationale n’est pas finalisée. Déploiement prévu en 2012 ?!

 

Basés sur l’évaluation de l’atteinte d’objectifs individuels ou collectifs (voir plus loin), ces EPA restent
surtout un outil de pression dans de nombreuses entreprises. Certains nous ont rappelé ce qu’on
entend dans les écoles de management ; il faut que lesdits objectifs soient S.M.A.R.T : Spécifiques,
Mesurables, Accessibles, Réalistes, et bien définis dans le Temps !! Ce à quoi nous avons répliqué
avec un autre acronyme plus conforme à l’ambiance actuel à Pôle Emploi où les objectifs sont bien
plus souvent Redondants entre les différents niveaux, Obsolètes avant même d’être fixés, Lénifiants
pour tenter de manier la carotte et Extrêmement inaccessibles pour justifier l’usage du bâton !
 

 

Ce qui donne R.O.L.EX ! De la comm’, de la frime, mais rien de sérieux.

 

Pour la Direction : « dormez tranquille » ! L’EPA, obligatoirement proposé à chaque agent n’est
pas obligatoire. Mais, quand même, ça serait dommage de rater ce «moment privilégié
d’échange, d’écoute réciproque et de dialogue entre l’agent et son responsable » (sic!! )

 

Nous ne sommes pas dupes, nous savons tous que le pays des bisounours n’existe pas !! Comment un
entretien, cadré, minuté, avec son N+1 (qui au passage aura été le seul formé pour le réaliser)
pourrait être un véritable lieu d’échange et de libération de la parole ? Chacun sait que certains agents
souffrent de rapports ‘difficiles’ avec leurs « managers ». Dixit la direction, il n’y aura pas de pression
ni sur les agents, ni sur les N+1 car la possibilité de refus est inscrite dans la note.

 

Toujours selon le DR, la signature de l’agent au bas de l’entretien n’a d’autre signification que la prise
d’acte de la réalisation de l’EPA, ça ne vaut pas accord sur le contenu de l’entretien d’évaluation.
C’est oublier que cet entretien restera dans le dossier personnel, pourra être consulté à tout moment
par les directeurs successifs et pourra aussi être utilisé à charge lors des procédures disciplinaires
(ça s’est déjà vu ailleurs). Mieux encore (ou pire !) …il est prévu à moyen terme d’informatiser ces
entretiens (après avis favorable de la CNIL) !

 

Mais la plus grosse « fumisterie » de l’EPA reste de vouloir faire croire que pour l’agent non cadre
l’évaluation se fera uniquement en fonction de sa « contribution individuelle aux résultats collectifs ».
Sachant que les agents ne sont pas soumis à des résultats individuels, qu’est ce que cette
« contribution individuelle » et comment sera-t-elle évaluée « objectivement » ? La convention 88 de
l’OIT, à laquelle nous sommes rattachés, exprime bien que nous ne pouvons être soumis à des
pressions externes ou internes. A ces interrogations, aucune réponse claire n’est donnée. Le seul
exemple donné par la direction pour ce critère d’évaluation : le fait d’arriver à 8h45 à la PST pour
prendre les premiers appels serait une forme de contribution aux résultats collectifs !! Chères et chers
collègues, sachez donc que d’être à l’heure à votre poste de travail est une contribution à des objectifs
collectifs. Les retardataires, gare, vous faites plonger les chiffres de votre service !!

 

« L’autorité chargée de conduire l’entretien ? »
La direction entretient sciemment la confusion entre cadre/non cadre et ‘encadrant’ pour les REP :
« si le REP accepte de se voir fixer des objectifs, le support cadre sera utilisé ». Autre réponse de
l’établissement dans un support national : « …il ne s’agira pas d’objectifs chiffrés mais de tracer des
axes d’amélioration de manière à faire en sorte que leur contribution soit appréciée par rapport à la
réalisation des objectifs collectifs ». Mais quid des REP qui refuseront l’entretien pour eux-mêmes ?
Et surtout quelle cohérence du système, puisque ces même REP ne peuvent pas, nous dit-on, refuser
de faire ‘subir’ ces EPA aux agents de leur équipe professionnelle ?


De plus, pour apprécier les résultats individuels des cadres, sera prise en compte « la manière dont
ces résultats sont obtenus » …cela nous laisse très interrogatifs et inquiets ! De très nombreuses
autres questions posées à cette première séance d’information recevront des réponses écrites
ultérieures dont nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

 

Activités Sociales et Culturelles (ASC)
A l’ordre du jour : élection pour combler la présidence vacante de la Commission ASC ! A notre
grande surprise, aucune candidature n’a été présentée par ceux-là même qui n’ont pas voulu du
candidat proposé par Sud le mois dernier ! Le Président du CE (le DR), à nouveau mal conseillé par
certains syndicats, a voulu dramatiser la situation en parlant de « paralysie » des ASC. Où a-t-on vu
qu’une vacance de présidence d’une commission empêcherait le fonctionnement d’une organisation
mise en place depuis 2009 et qui traite les dossiers et toutes les demandes des agents de Midi-
Pyrénées ?

 

Nous avons réaffirmé au DR que le CE Midi-Pyrénées fonctionne bien et sans retard de
dossier sur les prestations. Et ce, malgré la suspicion provoquée par la diffusion récente d’un tract
intersyndical avec un projet chiffré de budget pour 2012 sans autre explication que « …voilà le projet
que nous défendrons…» … et qui n’a pas été défendu pour l’instant ! Pourtant, rien n’est finalisé au
niveau national en termes de budget et de prestations, suite à la décision de la Cour d’Appel de Paris
du 5/01/2012 qui a prononcé l’inaptitude de la CNGASC à recevoir des fonds et à déterminer des
prestations.

 

Bonne nouvelle au final : tous les élu(e)s au CE ont voté la motion soutenue par SUD,
CGT et SNU demandant un CE extraordinaire début février. Cette séance concernera uniquement le
fonctionnement du CE et le budget 2012 pour les ASC. Il s’agit de maintenir la continuité de service
vis-à-vis des collègues, sans qu’ils subissent les contretemps de la nouvelle organisation des oeuvres
sociales et culturelles au national. Y compris sur les dossiers urgents prêts et secours.

 

Bulletin mensuel d’activité

Suite au sommet « social/de crise » à l’Elysée du 18 janvier, nous avons demandé au Directeur
Régional de nous décliner les nouvelles mesures annoncées. Il nous a indiqué qu’il serait reçu
prochainement par le Ministre du Travail (une future promotion pour notre DR ???? ). Un point sera
fait lors du prochain CE de février mais d’ores et déjà seuls seraient concernés et reçus les
demandeurs de longue durée de catégorie A inscrits en continu et sans activité depuis 24 mois. Donc,
un « segment » très étroit des DELD les plus en difficultés … Par contre, le DR refuse de nous donner
le bilan du précédent plan « Plan de mobilisation pour l’Emploi », « Rebond » etc…

 

Point effectif
Concernant les renforts d’effectifs en CDD, le DR compte sur 50 collègues recrutés sur la région. Mais
au-delà de ce qui est prévu dans la CCN , notre « chef d’établissement » est incapable de nous donner
des garanties sur la pérennisation des CDD en cours , voire même sur une priorité de réembauche des
précédents collègues mis à la porte (pardon « remerciés » !) ces derniers mois…
Pôle Emploi = Gestion de la pénurie et Mépris pour tout le personnel !

 

 

Solidaires SUD Emploi Midi-Pyrénées – 38 bis rue Louis PLANA 31500 TOULOUSE
: 05.62.16.78.00 / : 06.34.45.37.01 / : 05.62.16.78.19
Courriel : syndicat.sud-mpyrenees@pole-emploi.fr / sudemploimp@yahoo.fr


http://sud-emploi-midipyrenees.over-blog.com

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:52

Le Point.fr - Publié le 30/01/2012 à 19:45

Une enquête du "Carrefour santé social" dévoile que 24 % des agents de l'Éducation nationale se disent en état de tension au travail.


Un agent de l'Éducation nationale sur sept se dit en situation d'épuisement professionnel et un sur quatre en état de tension au travail, selon une étude dont les syndicats veulent s'emparer pour faire renforcer la prévention contre les risques psychosociaux. Selon cette étude rendue publique lundi par le "Carrefour santé social", qui regroupe la mutuelle MGEN et les trois principales fédérations syndicales du monde éducatif (FSU, Unsa Éducation et Sgen-CFDT), 24 % des agents se disent en état de tension au travail et 14 % en épuisement professionnel (ou "burn-out"). Une grande majorité déclare aussi avoir connu un problème d'ordre musculosquelettique au cours des 12 derniers mois, concernant la nuque ou le cou (78 %), le bas du dos (75 %), l'épaule (60 %), le genou ou la jambe (54 %).

 

Menée de mai à août 2011 par questionnaire sur Internet, cette étude comporte certains "biais", prévient la MGEN, notamment un recrutement des répondants via les syndicats et un échantillon qui n'est pas représentatif, car il y a par rapport à la réalité de l'Éducation nationale davantage de répondants enseignants (84 % contre 80 %) et de femmes (76 % contre 65,7 %). Pour autant, la MGEN juge pouvoir en tirer des enseignements, car le total des 5 119 répondants "confère aux résultats une bonne puissance statistique".

Élèves résistant à la culture scolaire

Premier enseignement : avec 24 % se disant "tendus", les personnels de l'Éducation nationale sont particulièrement exposés aux risques psychosociaux, car selon l'enquête "Sumer" qui constitue la référence en France (toutes professions confondues), c'est le cas de 12 % des cadres et 23 % de l'ensemble des salariés, ont expliqué les organisateurs lors d'un point de presse. Par rapport à l'enquête "Sumer", l'étude montre aussi que les agents de l'Éducation nationale sont soumis à une "demande psychologique" élevée, mais ils bénéficient d'une "latitude décisionnelle" importante. Ce dernier critère, qui correspond à la marge de manoeuvre dont les personnels disposent pour mener leur activité, "contribue à réduire le niveau de risque psychosocial".

 

Autre enseignement : pour la tension comme pour l'épuisement, le risque est supérieur à la moyenne des agents de l'Éducation pour les conseillers principaux d'éducation (CPE) surtout, ainsi que les professeurs des écoles élémentaires et ceux de collèges. L'épuisement touche lui davantage les hommes et les plus de 55 ans. "La dégradation du travail dans les années récentes explique ces résultats", a commenté Elisabeth Labaye, de la FSU : "intensification du travail, mise en concurrence des personnels, réformes à la hussarde, injonctions multiples et parfois contradictoires".

 

"Il y a aussi plus d'élèves plus résistants qu'autrefois à la culture scolaire, quels que soient les milieux, parce qu'il existe à côté d'autres cultures", a-t-elle ajouté, regrettant que le ministère n'ait encore recruté que 24 des 80 médecins de prévention promis il y a deux ans. Samy Driss, de l'Unsa Éducation, a demandé au ministère de se saisir de la question de la santé au travail et surtout de celle des fins de carrière, rendues plus difficiles depuis la suppression de la cessation progressive d'activité, qui permettait de travailler à 50 % payé 80 % les cinq dernières années. Lieu d'échanges et de réflexion, le Carrefour santé social avait publié deux premières enquêtes, sur la santé des jeunes enseignants (2006) et sur les fins de carrière (2009).

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:49

Le Point.fr - Publié le 30/01/2012 à 10:12 - Modifié le 30/01/2012 à 10:20

À quelques heures d'un nouveau sommet crucial pour l'avenir de la zone euro, les Grecs disent leur ras-le-bol des plans de rigueur gouvernementaux.

Des Grecs manifestant leur opposition aux plans de rigueur, fin décembre, à Athènes.

Des Grecs manifestant leur opposition aux plans de rigueur, fin décembre, à Athènes. © Petros Giannakouris / AP, Sipa


"Tous les jours, on se réveille avec le mot faillite et crise, chaque réunion et sommet européen est crucial pour la Grèce. Puis chaque soir, on nous annonce que le pire a été évité de justesse. On n'y comprend rien et on angoisse", lance Dimitri, graphiste dans une compagnie de marketing. Depuis plusieurs jours, le feuilleton grec recommence à inquiéter la zone euro et les échéances courent. Les négociations entre le gouvernement et ses créanciers privés pour la réduction de la dette patinent, l'Union européenne et le Fonds monétaire international pressent pour plus de contrôles dans l'application des réformes et plus de mesures d'austérité.

 

"Au final, on nous coupe nos salaires, les prix augmentent sans arrêt et nous ne pouvons plus vivre dignement. Je ne suis pas payé depuis trois mois ! Ils nous poussent au suicide ou au départ", reprend Dimitri. À 42 ans, il considère qu'il n'est pas responsable de la dette grecque de 350 milliards d'euros, et qu'il n'a pas à la rembourser. Il préfère migrer. Pour lui, la Grèce est dans l'impasse politique, économique et budgétaire. Quitter son pays est donc la seule solution pour le moment. "J'ai déjà expliqué à ma femme et à mon fils que si je devais partir seul, je reviendrais souvent et nous parlerions par Skype tous les soirs. C'est pour le bien de ma famille", précise-t-il.

"Tout est désorganisé"

Pour Takis Bratsos, l'austérité telle qu'elle est appliquée depuis dix-huit mois est suicidaire. "Un Grec sur trois n'est pas assuré, tout est désorganisé et cela ne mène nulle part. Ce n'était pas la bonne recette et le gouvernement n'a pas pris la cure au sérieux." Après cinq plans de rigueur, les résultats sont chaotiques : la dette est toujours aussi importante, le déficit ne baisse pas, le taux de chômage explose à 18,2 %, la récession bat des records et tous les Grecs ne pensent qu'à retirer leur argent des banques. Sous la pression de ses créanciers publics, le gouvernement a annoncé une baisse des salaires dans le secteur privé. "Le pouvoir d'achat va s'écrouler et on pointera encore la dette du doigt pour son manque d'efforts. Et tout cela, pour obtenir un second prêt de 130 milliards d'euros, qui va de pair avec une nouvelle cure de rigueur. C'est une spirale sans fin", ajoute-t-il.

 

La gestion de la rigueur est largement pointée du doigt. Les coupes des dépenses sociales ont d'abord touché la prévention et le fonctionnement des services publics. "Les circonstances du décès du réalisateur Théodore Angélopoulos résument toute la situation", souligne Takis Théodoropoulos, écrivain. "Il a été renversé par une moto et l'ambulance qui devait le secourir est tombée en panne. Puis une seconde a été dépêchée et, 45 minutes plus tard, il a reçu les premiers secours. Il était certainement trop tard pour cet homme de 76 ans. Cela prouve le dysfonctionnement dangereux du système", explique-t-il. Pour cet écrivain comme pour de nombreux Grecs, le pays est déjà en faillite.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:46

Le Point.fr - Publié le 30/01/2012 à 07:47 - Modifié le 30/01/2012 à 07:48

Cette grève contre l'austérité devrait paralyser le pays lundi et risque de perturber le sommet des dirigeants de l'UE organisé à Bruxelles.

 

Les cheminots belges ont arrêté le travail dès dimanche soir, lançant avec quelques heures d'avance une grève générale contre l'austérité, qui devrait en grande partie paralyser le pays lundi et risque de perturber le sommet des dirigeants de l'UE organisé à Bruxelles. Les premiers trains se sont arrêtés vers 21 heures, selon les témoignages envoyés sur le réseau Twitter par des voyageurs. La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) avait prévenu sur son site internet que "la circulation des trains sera(it) complètement interrompue à partir de dimanche à 22 heures jusqu'à lundi à 22 heures". De même, les trains à grande vitesse Thalys et Eurostar, qui relient Bruxelles à Paris, Amsterdam, Cologne et Londres, ont interrompu leurs services dimanche soir et devaient rester à l'arrêt toute la journée de lundi.

 

La dernière grève générale en Belgique date de 2005. Elle était le fait du seul syndicat socialiste FGTB. Pour une grève lancée en "front commun" des trois principaux syndicats du royaume, comme c'est le cas de celle organisée lundi, il faut remonter à 1993. Les syndicats, qui dénoncent les milliards d'économies décidés par le gouvernement du socialiste Elio Di Rupo, espèrent mettre en grande partie le pays à l'arrêt, leur appel à la grève visant tant le privé que le public. Des "barrages filtrants" devraient être organisés à l'entrée des grandes villes dès le début de la matinée et des "piquets" bloquer l'accès des entreprises. La poste, les administrations, certaines banques et de nombreuses grandes surfaces devraient notamment rester portes closes.

Pas d'unanimité

Si l'aéroport de Charleroi, le second du pays, a déjà prévu d'annuler la centaine de vols prévus lundi, l'incertitude régnait toujours dimanche soir sur la situation de l'aéroport de Bruxelles. Les contrôleurs aériens bruxellois ne devraient en principe pas débrayer, mais d'autres catégories du personnel, dont les bagagistes, devraient être en grève et fortement perturber le fonctionnement de l'aéroport.

 

Afin d'accueillir les chefs d'État et de gouvernement qui doivent se réunir à Bruxelles dans l'après-midi pour un sommet informel consacré à la situation économique de l'UE, les autorités belges ont donc mis au point des solutions de rechange. Ainsi, le petit aéroport militaire de Beauvechain, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale, s'est préparé tout le week-end à accueillir les avions des dirigeants des 27 qui ne pourraient pas atterrir à Bruxelles.

 

La grève de lundi ne fait toutefois pas l'unanimité dans la population et au sein de la classe politique. Le leader des indépendantistes flamands, Bart De Wever (opposition), a dénoncé dimanche les "syndicats rouges" qui "jugent nécessaire de provoquer de graves dégâts économiques" et a lancé un appel pour que tous les Flamands se rendent au travail.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:26
SENEGAL. "La colère de la rue peut faire reculer Wade"

Créé le 30-01-2012 

Alors que la candidature du président sortant a été validée, et celle du chanteur Youssou Ndour rejetée, Antoine Glaser, ancien rédacteur en chef de "La lettre du Continent", analyse la situation. 

Lors d'une manifestation contre la candidature de Wade à Dakar vendredi 27 janvier 2012 (AP/SIPA)

Lors d'une manifestation contre la candidature de Wade à Dakar vendredi 27 janvier 2012 (AP/SIPA)
 

Après examen des recours, le Conseil constitutionnel, dont les cinq membres ont été nommés par le président Abdoulaye Wade, a confirmé, lundi 30 janvier, son verdict qui avait provoqué des émeutes dès vendredi, à Dakar et dans des villes de province : il valide la candidature du président sortant en l'autorisant à briguer un troisième mandat, mais rejette celle du chanteur Youssou Ndour. Pour Antoine Glaser, ancien rédacteur en chef de "La lettre du Continent", spécialiste de l'Afrique, Wade prend le risque d'un bras de fer avec la rue, dont il n'est pas dit qu'il sortira vainqueur.

La décision du Conseil constitutionnel vous a-t-elle surpris ?

- C'est la chronique d'une histoire annoncée. Personne n'imaginait qu'Abdoulaye Wade ne pourrait pas se représenter. Il était décidé coûte que coûte à s'accrocher au pouvoir. Reste la question clé : dans quel but ? On ne peut pas imaginer que "Gorgui" (le "vieux" en wolof, ndlr) qui, officiellement, est âgé de 86 ans, mais a probablement plus d'années au compteur qu'il ne l'admet, veuille rester 7 ans au pouvoir. D'où cette énigme, qui hante la politique sénégalaise : veut-il réellement créer un nouveau poste de vice-président pour pouvoir, à terme, transmettre le pouvoir à son fils Karim ?

Et pour Youssou Ndour ?

- Pour ce qui est de l'invalidation de sa candidature, je pense qu'elle a un effet contre-productif pour le pouvoir : en ne l'autorisant pas à concourir, les "Sages" le valorisent, ils le font passer pour plus dangereux qu'il n'est pour Wade. Car je ne crois pas qu'il représente une réelle menace pour le président sénégalais : il a beau être un chanteur immensément populaire, sa candidature l'est moins. Mais peut-être ai-je tort.

L'opposition est désormais décidée à faire barrage dans la rue à la candidature de Wade. Peut-elle le faire plier ?

- Jusqu'à présent, il avait toujours su jouer avec les partis traditionnels, en capitalisant sur le manque de crédit de ses opposants qui, pour la plupart, ont été, avant de changer de camp, ministres, voire Premiers ministres sous sa présidence. Mais en rentrant dans un bras de fer, il prend le risque de voir ses opposants politiques s'entendre avec la société civile et les mouvements de jeunes.

 

La colère de la rue avait déjà réussi à le faire reculer, le 23 juin, lorsqu'il avait essayé de faire passer une réforme constitutionnelle qui lui aurait permis d'être élu dès le 1er tour avec 25% des voix. Il sait désormais que la rue peut lui poser problème. Mais il ne faut pas oublier que c'est un redoutable jongleur en politique. Et il bénéficie encore peut-être de suffisamment de soutiens pour passer.

 

Propos recueillis le 30 janvier 2012

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:10
Bertrand va recevoir les syndicats
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a déclaré aujourd'hui sur RTL qu'il allait recevoir les partenaires sociaux dans la matinée pour la mise en oeuvre des mesures prises lors du sommet social du 18 janvier.

"Je reçois ce matin tous les partenaires sociaux ensemble pour la mise en oeuvre effective de ces mesures et, cet après-midi, je reçois tous les préfets, tous les sous-préfets, tous les acteurs dans les régions et dans les départements de façon à mettre tout cela en oeuvre maintenant", a affirmé le ministre au micro de RTL.

Pour Xavier Bertrand, "les décisions prises lors du sommet pour l'emploi sont opérationnelles". Il a cité la mesure qui consiste à supprimer pendant six mois les charges liées à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de moins de 20 salariés, ainsi que l'activité partielle.

Interrogé sur les accords compétitivité-emploi, Xavier Bertrand a assuré que "c'est une bonne idée qui permet d'adapter dans les entreprises le droit du travail, avec des garanties, à la souplesse et à la réalité de l'activité de l'entreprise". "Il y a deux verrous: la loi et l'accord majoritaire dans l'entreprise. Cela fait de sacrés garanties pour les salariés, cela engagera le processus qui est une logique protectrice des salariés", a-t-il indiqué.

Le président Nicolas Sarkozy a appelé dimanche syndicats et patronat à négocier dans les deux mois des accords censés permettre aux entreprises de négocier le temps de travail des salariés en fonction de l'activité du moment. Hier, le Premier ministre François Fillon a écrit aux partenaires sociaux pour leur demander "d'engager sans attendre cette négociation de façon à aboutir dans les deux mois".

LeFigaro.fr, mardi 31 janvier 2012

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:00

Des salariés de Lejaby,le 20 janvier 2012, à Yssingeaux lors d'une assemblée générale

 

Social-Eco - le 30 Janvier 2012

Lejaby : le personnel d'Yssingeaux veut des "actes ", pas des "promesses"

 

Sarkozy, sauveur de Lejaby, comme il a sauvé Gandrange ? Les 93 salariés de l'usine d’Yssingeaux (Haute-Loire), dont l’activité a été délocalisée en Tunisie, attendent des "actes concrets", après les engagements du chef de l’État, dimanche soir, qui a assuré qu'il ne les laisserait "pas tomber".


"Je ne laisserai pas tomber les gens de Lejaby", a déclaré dimanche Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée. "J'espère que dans quelques jours on aura trouvé la solution" pour l'usine, a ajouté le président. Au mois de février 2008, il avait déclaré aux salariés d'Arcelor-Mittal que "l’État préfère investir pour moderniser le site plutôt que de payer de l’argent pour accompagner des gens soit en préretraite, soit au chômage […]. Nous sommes prêts à mettre de l’argent pour faire des investissements qui auraient dû être faits depuis longtemps !". Deux mois plus tard, il avait promis de venir sur place au mois de juin «pour graver dans le marbre les engagements de l’Etat». A Gandrange, on l’attend toujours. Si une stèle a été élevée par les salariés en "hommage" aux promesses non tenues par Nicolas Sarkozy, l’aciérie a bel et bien fermé ces portes entraînant la disparition de la moitié des 1 100 emplois.

 

"Maintenant nous attendons des actes concrets et pas seulement des promesses. Nous avons encore en mémoire les engagements de Gandrange en Moselle où les emplois devaient être maintenus et aujourd'hui ils ont disparus", a écrit lundi le personnel dans une lettre adressée au président, également envoyée aux médias. "Nous nous réjouissons que vous ayez enfin pris conscience des dégâts des licenciements et des délocalisations", ajoutent les salariés, qui depuis une dizaine de jours occupent leur atelier et se disent prêts à continuer leur mobilisation jusqu'à l'élection présidentielle "si nécessaire". "Notre lutte est le symbole de toutes les luttes contre les licenciements et la désindustrialisation", estiment-ils. "Nous attendons un projet de reprise de l'activité et le recul des licenciements prévus le 7 février jusqu'à la mise en place de ce projet" ajoutent ces 90 femmes et trois hommes.

 

Devenue le symbole de la désindustrialisation dans la campagne électorale, l’usine Lejaby attirent les émissaires des candidats à la présidentielle pour se poser en sauveur. "L’attention médiatique est telle qu’ils n’oseront pas fermer le site tout de suite", estime Raymond Vacheron, représentant de la CGT textile en Haute-Loire sur l’Humanité.fr, qui lutte aux côtés des ouvrières pour le maintien des emplois. « Il y a beaucoup d’agitation, mais on veut du concret, pas des promesses », a insisté Raymond Vacheron.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:57

Société - le 30 Janvier 2012

Ils peuvent continuer à vivre en camping toute l'année
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Sous la pression des associations défendant les mal-logés, l'UMP retire une proposition de loi relative aux hébergements légers, qui visait à interdire la résidence en camping à l'année.


La proposition de loi du député UMP de Charente-Maritime Jean-Louis Léonard, "relative à l'hébergement de plein air", adoptée en novembre dernier en première lecture par l'Assemblée nationale et qui doit être examiné par le Sénat en février, avait en effet ému les associations défendant les mal-logés parce qu'elle faisait "obligation, pour le locataire, de fournir un justificatif de domicile de moins de trois mois pour la location d'un emplacement pour une durée supérieure à trois mois".

 

Cet article, qui rend encore plus précaire la situation des personnes n'ayant pas d'autre solution de logement, avait déclenché la colère des associations. Droit au logement (Dal) avait en particulier fait valoir que cette disposition menaçait les quelque 70.000 personnes qui vivent en camping toute l'année, faute de mieux. Le député de Charente-Maritime, qui a reçu samedi à Châtelaillon-Plage, dont il est maire, une délégation du Dal, a confirmé s'être engagé à retirer la disposition en question de sa proposition de loi.

Entre 70 000 et 120 000 personnes séjournent au camping à plein temps.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:49
Apple gagne des milliards et un appel au boycott

 

Une enquête accablante du NY Times concernant les conditions de travail dans les usines des sous-traitants Apple paraît alors que la marque publie d’insolents bénéfices. Les réactions gagnent en virulence, les appels au boycott se multiplient.

 


« Apple éblouit », « iDomination » pouvait-on lire la semaine passée dans la presse française à propos d’Apple. Le groupe venait de battre un nouveau record : sur les trois derniers mois de l'année  2011, le bénéfice net du groupe a plus que doublé sur un an, à 13,1 milliards de dollars sur plus de 46 milliards de chiffre d’affaire. Apple ne sait plus quoi faire de son argent, avec plus de 100 milliards de cash en trésorerie (presque l’intégralité de la dette grecque soit-dit en passant). Les actionnaires espèrent se partager le gâteau en dividendes, ce qui fait grimper la valeur de l’action. Des considérations de riches. 

 

10 à 12 heures de travail, 6 jours sur 7

Ces profits sont permis par Foxconn et des centaines de milliers de petites mains chinoises, qui se tuent littéralement pour permettre à Apple de conserver des marges aussi exorbitantes et fournir des iTrucs par millions. Les pressions auxquels sont soumis les employés sont énormes. Cela se traduit par un taux alarmant de suicides au travail et d’accidents.

 

Il y a eu 4 morts et 80 blessés ces derniers mois liés à deux explosions sur les chaînes d’assemblage de l’iPad 2. L’excellente enquête du New York Times rapporte que sur le fronton de l’immense usine de construction des tablettes d’Apple (120 000 employés, y compris des enfants avec des pièces d’identité falsifiées) est écrit : « travaille dur ici aujourd’hui, ou travaille dur demain à trouver un autre emploi ». Et le travail, c’est 10 à 12 heures par jour, 6 jours par semaine. Les salaires sont misérables. Foxconn argue du fait qu'elle fournit à ses ouvriers des appartements à bas loyers.... mais à 20 occupants pour un petit 3 pièces. On pourrait énumérer longtemps les entorses aux droits du travail chinois: plusieurs centaines par an selon les audits.

 

Apple pousse à la réduction des coûts

Mais le plus intéressant dans cette enquête est que les deux journalistes montrent la responsabilité directe d’Apple, ce que l’entreprise impose elle-même à ses sous-traitants. La firme californienne met le nez dans tous les comptes, impose les plus petites marges possibles et fait donc pression sur les salaires des ouvriers. Certaines années, Apple impose une baisse de 10 % des coûts sous la menace de changer de sous-traitants. Ceux-ci obligent donc leurs employés à travailler davantage, à rogner sur la sécurité et les conditions de travail. Ainsi après baisse des prix imposée par Apple en 2010, Wintek, qui fabrique les écrans d’iPhone, a dû réduire ses coûts. Le résultat ne s’est pas fait attendre: plus de 100 ouvriers gravement intoxiqués avec des dommages neurologiques irréversibles, paralysés pour les plus atteints.

 

la firme fait tout pour que cela ne s'ébruite pas

Enfin ce que montre bien cette enquête, c’est qu’Apple est au courant de tout cela depuis des années, et que le seul effort constant produit par ses dirigeants est de tout faire pour que cela ne s’ébruite pas.

Les réactions aux Etats-Unis sont nombreuses et commencent à inquiéter Apple. Tim Cook, le nouveau PDG, a du composer une note interne dénonçant « un article offensant ». Le reste de la presse américaine emboite le pas au New York Times. Beaucoup se demandent s’ils ne doivent pas boycotter Apple. Le spécialiste des nouvelles technologies chez Newsweek et The Daily Beast juge Apple « barbare » et s’exclame : « C’est à nous, consommateurs, d’exiger que cela change ».

 

L'Humanité.fr,  30 janvier 2012

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