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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 09:40
EasyJet : la grève encore évitable
13 août 2012 à 16:26, Liberation.fr

Direction et représentants du personnel pourraient reprendre le dialogue dans la soirée, et ces derniers lever le préavis déposé pour les 15, 17 et 19 août.

La grève des pilotes d’EasyJet, annoncée pour les 15,17 et 19 août après un différend salarial entre personnel et direction, n’aura peut-être pas lieu. Joint par Libération.fr, un délégué syndical de la compagnie aérienne low-cost laisse entrevoir un possible déblocage de la situation dans les prochaines heures.

 

Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) avait appelé, jeudi dernier, les quelque 250 pilotes sous contrat français d’EasyJet à cesser le travail, pour obtenir une augmentation supérieure aux propositions de la direction.

«Je viens de discuter avec un représentant de la direction anglaise du groupe, déclare Patrick Barbari, délégué du Syndicat national des pilotes de ligne à EasyJet. Il va tenter de faciliter une reprise de contact entre le personnel et la direction française. Cette personne m’a dit que nos propositions étaient une base à considérer».


Une reprise rapide des négociations, lundi soir ou mardi, pourrait aboutir à une levée du préavis de grève. «Si on peut l'éviter, on l'évitera, assure Patrick Barbari.Nous ne sommes pas demandeurs d’une grève, mais d’une solution. Nous n’avons jamais eu l’intention de perturber les vols et d’embêter les passagers». Le SNPL réclame une augmentation de 3% pour 2012, la direction proposant, elle, de compenser l’inflation avec une hausse de 2% environ. 

 

«Et ce alors qu’EasyJet va encore augmenter ses bénéfices cette année, entre 250 et 300 millions d’euros, souligne Patrick Barbari. On fait beaucoup plus d’heures de vol par an qu’un pilote Air France, on est plus productifs; mais notre salaire est certainement inférieur à celui d’un commandant ou d’un copilote Air France. Nous n’avons pas de participation, pas d’intéressement...».


Alors que le SNPL assure que 65% des pilotes sont prêts à arrêter le travail à Roissy-Charles de Gaulle, et 35% à Orly, EasyJet a promis d’assurer tous les vols en mobilisant des pilotes sous contrat étranger.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 15:12
Les salariés de SeaLynx en grève pour être intégrés à Renault

L'Expansion.com avec AFP - publié le 11/06/2012 à 14:28

Le fabricant de joints d'étanchéité pour l'automobile est en redressement judiciaire depuis fin avril. Mais les syndicats refusent les offres de reprise qui prévoient des suppressions de postes.

Le siège de Renault à Boulogne-Billancourt
Le siège de Renault à Boulogne-Billancourt
REUTERS/Jacky Naegelen

Les salariés de l'usine Sealynx de Chareval, dans l'Eure, en appellent à Renault. Ils étaient en grève lundi matin afin de tenter d'obtenir leur intégration au constructeur automobile français, principal client du site avec 85% des ventes. "Tout le monde est devant la porte depuis 09H00 à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-Autonomes et l'activité est complètement arrêtée", a indiqué Jérémy Durdu, délégué CGT.

 

Cette usine, qui emploie 550 salariés, est en redressement judiciaire depuis fin avril. Deux repreneurs se sont fait connaître, l'américain Cooper et le polonais Stomil Sanok, qui ont déposé des offres de reprise de l'entreprise auprès du tribunal de commerce de Nanterre. Tous les deux prévoient le maintien d'un maximum de 400 emplois sur le site, selon les syndicats. Mais l'intersyndicale refuse ces candidats et réclame son intégration à Renault. "De toute façon c'est Renault qui décide déjà de tout ici", a affirmé M. Durdu en rappelant que le constructeur s'est engagé à apporter 50 millions d'euros de commandes par an jusqu'en 2015.

 

Ouverte en 1959 par la famille Mesnel, cette usine qui a compté jusqu'à 2.000 salariés au milieu des années 1990 n'a cessé de perdre des effectifs depuis. Elle a changé plusieurs fois de propriétaire, passant successivement dans l'orbite du Britannique BTR, de l'Allemand Metzeler, du fonds écossais CVC, de ses cadres dirigeants et enfin de l'Indien Ruia, désigné comme repreneur lors d'un précédent dépôt de bilan en 2011 mais qui n'a pas donné suite.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 10:58
Publié le 03/04/2012 07:57 - LaDepeche.fr
Grève des bus : les salariés de Tisséo bien partis pour durer
Une heure de grève et de blocage hier matin aux heures de pointe./ Photo DDM Thierry Bordas.
Une heure de grève et de blocage hier matin aux heures de pointe./ Photo DDM Thierry Bordas.
Une heure de grève et de blocage hier matin aux heures de pointe./ Photo DDM Thierry Bordas.

Les salariés de Tisséo entament aujourd'hui leur deuxième jour de grève. De fortes perturbations paralysent les transports aux heures de pointe.

Hier matin, le terminus de Basso-Cambo ressemblait plus à un arrêt minute de gare qu'à une station de bus. En raison d'une grève des traminots qui se poursuit aujourd'hui, aucun car n'a quitté les dépôts d'Atlanta et Langlade aux heures de prise de service. Au moment de se rendre au travail, les voyageurs qui n'avaient pas anticipé ont dû improviser. Céline, smartphone greffé à l'oreille, tente « de trouver un collègue assez sympa pour venir me chercher. Sinon, il faudra que je marche environ une demi-heure ». De son côté Mickaël, préfère directement aller à pied. « Mon entreprise n'est pas loin, et puis il fait beau. Espérons tout de même que cela ne dure pas quinze jours ! » D'autres usagers appelaient des taxis, ou tentaient leur chance auprès d'automobilistes garés sur le parking. Les plus embêtés ont vidé leur sac auprès des médiateurs de Tisséo qui n'en savaient pas vraiment plus sinon qu'aucun bus ne circulait aux heures de pointe.

 

Chez Tisséo, on annonce un taux de 50 % de grévistes « essentiellement des conducteurs ». Quant aux syndicats SUD, CGT, FO et CFDT qui appelaient à la mobilisation, ils annonçaient jusqu'à 80 % de grévistes.

À l'origine de la colère et du mouvement, la possible disparition de la clause de sauvegarde qui permet d'aligner les salaires des traminots en fonction de l'inflation.

 

« Nous avons procédé à des négociations salariales dès février. Nous nous sommes déjà réunis cinq fois avec les syndicats. Nous avons proposé d'augmenter les salaires de 1,6 % en 2 012 avec une garantie de le compléter jusqu'à 2 % en cas d'inflation. Ce sera une indexation plafonnée. Eux réclament une indexation intégrale qui existe seulement depuis 2008 chez Tisséo. 2 % de plus, qui garantit ça aujourd'hui ? », explique Olivier Poitrenaud, directeur général de Tisséo, avant de poursuivre : « Depuis trois-quatre ans, l'inflation a toujours tourné autour de 2 %. En plus, nous renégocierons d'une année sur l'autre. » Faux, selon les syndicats. « Les négociations de février n'ont pas abouti. En plus, avec ce contexte économique, l'inflation dépasse régulièrement les 2 %. La clause de sauvegarde n'augmente pas nos salaires au final, elle maintient notre pouvoir d'achat », argumente Gay Daydé, de la CGT.


Débrayage aux heures de pointe

Hier mais aussi aujourd'hui, les traminots font grève aux heures de pointe. Ainsi, ils ont bloqué pendant une heure hier matin ainsi qu'en fin d'après-midi. Aujourd'hui, ils bloqueront aussi le tram dès le matin. Le service bus pourrait être fortement perturbé le matin et entre 16 heures et 19 heures.

Les circuits scolaires Tisséo fonctionneront normalement (sauf ceux desservant le

Lycée Polyvalent, également perturbés). Plus d'informations sur tisseo.fr ou au 05 61 41 70 70.


Les policiers municipaux cessent aussi le travail

Les policiers municipaux de Toulouse mettent à exécution leur préavis de grève à compter d'aujourd'hui. Ils réclament le droit de porter leur revolver P38 tout au long de leur service et non plus seulement de 20 heures à minuit. Réarmés en journée dans le cadre du plan Vigipirate écarlate, il y a quinze jours, ils estiment ne pas être suffisamment en sécurité. « Sur le terrain, les policiers municipaux toulousains constatent que la situation reste difficile », argumente Yannick Cheveau, secrétaire général adjoint du syndicat national des policiers municipaux (SNPM-FO). Il continue : « Nous avions sollicité un entretien avec le maire qui est resté sans réponse. Le préavis est illimité. Et la grève sera très suivie. Mais comme, par les temps qui courent, aucun d'entre nous ne peut se permettre de faire grève plusieurs jours d'affilée et perdre trop de salaire, nous allons faire des débrayages ciblés et des actions surprenantes et symboliques. » Dans leurs missions au quotidien les policiers municipaux de Toulouse gèrent les stationnements gênants, notamment aux abords des marchés de plein-vent, assurent des fonctions de police de proximité, quelques opérations de maintien de l'ordre mais aussi gèrent des troubles publics et divers tapages.

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 10:05
03/04 | 08:40 | Les Echos
Grève dans l'aérien : 1 vol sur 5 supprimé à Orly

La grève des contrôleurs aériens pour protester contre une réforme de la navigation en province se poursuit. La DGAC a demandé aux compagnies de supprimer préventivement une partie de leurs vols à l'arrivée et au départ d'Orly.

Grève dans l\'aérien : 1 vol sur 5 supprimé à Orly

Au deuxième jour de grève des contrôleurs aériens, de nouveaux retards étaient à prévoir mardi matin à l'aéroport d'Orly, a-t-on appris de source aéroportuaire. Selon la DGAC, 135 vols seront annulés sur les 675 programmés sur l'aéroport parisien, soit 20% des vols.

 

L'ensemble du programme sera en revanche assuré sur la plateforme de Roissy-Charles-de-Gaulle.

« La situation est identique à celle d'hier. Il y aura des retards dans la journée, mais la situation est pour l'instant très calme », a indiqué la source aéroportuaire. « Il n'y a pas de files d'attente », a-t-elle ajouté, précisant que le mouvement de grève avait été anticipé par les voyageurs et les compagnies.

Annulations préventives

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de supprimer mardi, comme la veille, 20% de leurs vols au départ et à l'arrivée d'Orly en raison d'un appel à la grève de trois syndicats du contrôle de la navigation aérienne.

 

La CGT, la CFDT et l'Unsa ont appelé à la grèvepour s'opposer à un plan de restructuration des services de contrôle aérien de province, qui impliquerait une diminution des effectifs, surtout dans les petits aéroports. Les syndicats dénoncent la suppression de 200 postes par an depuis trois ans dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) qui se traduit par le non-renouvellement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.

 

La grève a entraîné lundi l'annulation de plus d'une centaine de vols, des retards allant jusqu'à trois heures et la fermeture de plusieurs petits aéroports, dont Pau, Béziers (Hérault), Rouen et Avignon, non soumis à la loi sur le service minimum de 1984. A Orly, les retards étaient lundi d'une heure en moyenne.

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 10:06
Les éboueurs de Lyon manifestent sous les fenêtres de Gérard Collomb

 

Alors qu'ils entament une troisième semaine de grève du ramassage des ordures, une centaine d'éboueurs ont manifesté lundi à Lyon sous les fenêtres du bureau du maire socialiste de la ville. Mouvement motivée par un refus du redécoupage de la collecte entre secteurs public et privé.


"On essayera de ne pas tomber dans le piège de Gérard Collomb qui est de nous mettre la population à dos", a expliqué Jamel Mohamed, de la CGT. Epaulés par l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT-FO-FAFPT-Unsa-Ugict/CGT, les grévistes ont distribué des tracts dénonçant une "privatisation" progressive de la collecte des ordures ménagères et fait signer une pétition appelant le maire de Lyon à "ouvrir des négociations".

 

"C'est la troisième semaine que l'on attaque, ça commence à faire long, mais les collègues sont toujours déterminés", a déclaré devant les manifestants massés devant l'hôtel de ville, Myriam Camusso, secrétaire générale FO du Grand Lyon (agglomération lyonnaise), en charge de la collecte des ordures. La syndicaliste a appelé Gérard Collomb, également président du Grand Lyon, à recevoir une délégation de grévistes, qui prévoient une grande manifestation devant l'hôtel de ville mercredi, avec le soutien de collègues venus de Rhône-Alpes et d'Auvergne.

 

La poursuite de la grève a été votée massivement lundi, comme chaque jour depuis le 12 mars. Les grévistes étaient 40% parmi les 400 éboueurs employés par la communauté urbaine, selon le Grand Lyon. La collecte en zone de service public a pu être assurée à 67%, a précisé le Grand Lyon, alors que les sacs poubelles s'amoncellent dans plusieurs arrondissements de Lyon et de Villeurbanne, couverts par la régie publique. Les manifestants ont dénoncé un "appel à des intérimaires pour casser la grève".

 

L(Humanité.fr, lundi 26 mars 2012

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 10:02
Guadeloupe : le LKP appelle à nouveau à une grève générale contre la vie chère

 

 

Le collectif LKP à l'origine du mouvement social qui avait mobilisé la Guadeloupe durant 44 jours début 2009, appelle à une grève générale en Guadeloupe à compter de mardi afin de "protester contre la vie chère et le comportement des patrons".


Tous les syndicats de branche de la centrale syndicale indépendantiste UGTG, fer de lance du LKP, ont lancé des appels à la grève en les déclinant avec des revendications sectorielles. Plusieurs autres centrales syndicales locales appellent également à cette grève générale. Elle a pour but, selon un communiqué de la centrale syndicale indépendantiste CTU, de "protester contre la vie chère et le comportement des patrons, qui font tout pour que les salaires n'augmentent pas, ce qui a pour conséquence d'exclure d'une consommation acceptable de nombreux secteurs sociaux de notre pays". "Cet inégal accès à la consommation, qui pénalise de nombreux guadeloupéens, doit cesser", affirme la CTU. Après avoir touché des subventions, certains employeurs refusent d’appliquer les accords sur les salaires signés en 2009, alors qu’ils sont inférieurs de 40% à ceux de la métropole et que les charges et loyers continuent d’augmenter.

 

Dans un entretien paru dans l'Humanité, le 3 février dernier, Élie Domota, le porte-parole du LKP, affirmait que "malgré les intimidations, le mépris, les pressions, les provocations, la répression et la campagne de diabolisation organisée avant l’élection présidentielle, les travailleurs et le peuple ne sont pas dupes". Selon les résultats d'un sondage que reprend le leader du LKP, " 51 % des Guadeloupéens sont prêts à soutenir ce mouvement de contestation sans y participer et 17 % se disent prêts à descendre dans les rues". "Les organisations et les travailleurs ne se laisseront pas faire", conclut-il.

Depuis la fin du mouvement social de 2009, qui s'était notamment traduit par la signature d'un accord interprofessionnel accordant 200 euros d'augmentation aux bas salaires (dont une partie prise en charge par Etat et collectivités, pour une durée prolongée jusqu'en janvier 2013), le LKP a déjà appelé à plusieurs grèves générales illimitées.

 

L'Humanité.fr, lundi 26 mars 2012

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 11:26

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Communiqué de presse

Les agents du Pôle emploi de Saint Girons

en grève le 15 mars 2012.

Le 15 mars, nous serons en grève pour dénoncer le refus de notre direction d’embaucher sur différents postes diffusés, une collègue,  actuellement en remplacement sur St Girons  pour des motifs qui ne sont pas acceptables.

Nous dénonçons également la politique des ressources humaines de Pôle emploi qui n’a de cesse d’installer la précarité au sein du Pôle emploi. De trop nombreux collègues sont en CDD ou en CAE alors même que nos besoins sont permanents et que la charge de travail explose. Il s’ensuit un service fortement dégradé aux usagers, l’abandon de nos missions de conseil, un service indemnisation de plus en plus difficile à assurer.

La conséquence est bien évidemment une hausse des conflits entre les usagers et les agents mis en grande difficulté par des situations de travail catastrophiques avec pour conséquence de graves risques psychosociaux pour les agents en poste.

Ainsi sur St Girons alors même que le chômage explose et que le bassin est sinistré nous avons perdu 3 postes entre 2009 et 2012. Les agents doivent assurer des portefeuilles jusqu'à 240 demandeurs d’emploi et nous avons de très grosses difficultés à assurer un double accueil l’après midi, c'est-à-dire un accueil capable à la fois de répondre aux questions indemnisations des demandeurs d’emploi et un accueil apte à répondre aux questions placement des demandeurs et des employeurs. Nous pourrions multiplier l’énoncé des problématiques de ce type.

Nos missions deviennent impossibles à assurer.

Et pourtant les signes d’urgence ont été nombreux à St Girons, les agressions verbales explosent, et nous rappelons la grave agression dont plusieurs collègues ont été victimes en 2011.

Notre collègue risque de gonfler les chiffres du chômage. Elle a effectué 20 mois de CDD sur le site de Saint Girons où elle a donné toute satisfaction. Correctement formée, elle peut assurer tous les postes de l’agence en véritable professionnelle de l’insertion et de l’emploi. Elle a été une victime directe des agressions qui ont eu lieu à St Girons en 2011. Elle a postulé sur les emplois diffusés et ses candidatures ont été refusées  « au regard des besoins opérationnels immédiats de Pôle emploi » notamment sur un des postes consécutif à la décision du gouvernement de renforcer le Pôle Emploi.N’aurait elle pas les compétences? alors qu’elle fait le travail d’un conseiller depuis 20 mois et qu’elle apparait comme étant parfaitement opérationnelle...

Nous n’acceptons plus qu’une charge de travail permanente soit assurée par des CDD ou des CAE et nous voulons que Pôle emploi assume ces missions en montrant l’exemple et en privilégiant les CDI. Nous ne supportons plus de voir des collègues avec qui nous travaillons depuis des mois éjectés sans raison rationnelle alors même que la convention collective prévoit en priorité leur recrutement sur les postes vacants

Nous exigeons l’embauche de notre collègue, nous dénonçons la précarité organisée qui sévit sur Pôle emploi et spécifiquement à St Girons.

Plus largement nous voulons une transparence des recrutements au Pôle emploi, transparence indispensable pour assurer la mission de service public dont nous avons la charge et afin de garantir à chaque postulant un traitement objectif de sa candidature. Ainsi sans justification l’on recrute à Pôle emploi en CDI ou CDD des agents sans expériences et sans formation au mépris des CDD déjà présents et parfaitement opérationnels.

-Face au mépris dont fait preuve la direction pour les compétences de notre collègue, sa réactivité, son adaptabilité et son dévouement durant de long mois,

-Face au mépris de Pôle Emploi vis à vis de ses usagers, demandeurs d'emploi et employeurs, dont les demandes du fait du manque de personnel restent souvent sans réponse, alors que le COUSERANS est un bassin d'emploi sinistré

Nous, agents de Pôle Emploi avons décidé

d'une journée d'action

-Pour exiger l’embauche de notre collègue

-Pour dire NON à la précarité au sein même de Pôle Emploi

-Pour dire NON aux portefeuilles des conseillers qui peuvent dépasser les 240 demandeurs d'emploi

-Pour dire NON à une organisation qui ne permet pas aux conseillers d'assurer un service employeurs et un suivi des offres d'emploi digne de ce nom

Pour dire OUI à un Service Public de qualité

Soyez nombreux à nous soutenir

à l'occasion du forum de l'emploi

le 15 Mars 2012

à partir de 9h00 devant le parc des expositions

à SAINT GIRONS

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 09:49
A Florange, des métallos bloquent l'aciérie ArcelorMittal
Assemblée générale à ArcelorMittal pour décider d'actions à venir, sur le site de Florange, le 12 mars 2012
Assemblée générale à ArcelorMittal pour décider d'actions à venir, sur le site de Florange, le 12 mars 2012 (© AFP Jean-Christophe Verhaegen)

Ce mardi matin, une trentaine d'ouvriers ont décidé de perturber la production du site qui est, assurent-ils, menacé de fermeture.

Des métallurgistes bloquent depuis 6h30 l’accès aux bâtiments administratifs de l’usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), a constaté mardi matin un journaliste de l’AFP. Une trentaine d’ouvriers portant des chasubles de la CFDT, de la CGT et de FO ont pris position devant le poste de contrôle menant aux «grands bureaux» où travaillent d’ordinaire plusieurs centaines de cadres.

 

Dans la lumière blafarde de l’aube, les métallos ont improvisé devant les grilles un bûcher avec des ballots de paille et des palettes de bois. Quelques cadres et personnels administratifs ont été contraints de faire demi-tour par les ouvriers protestataires, qui craignent une fermeture prochaine de l’aciérie. La plupart des cols blancs embauchent à 8 heures. «Il s’agit de perturber une nouvelle fois la production du site» qui est en partie pilotée depuis les «grands bureaux», a expliqué un syndicaliste. Le blocage devrait se poursuivre toute la journée, a-t-il assuré.

 

Il s’agit du deuxième blocage de l’accès aux bâtiments administratifs de l’usine en moins de deux semaines. Le 28 février, une cinquantaine de métallos avaient bloqué pendant une douzaine d’heures l’accès aux «grands bureaux». Ce blocage avait été jugé «inacceptable» par la direction Atlantique-Lorraine du groupe. «ArcelorMittal condamne vivement le blocage (…) par un groupe restreint de syndicalistes (qui) interdisent ainsi l’accès à leur lieu de travail aux autres salariés de l’entreprise», avait estimé la direction dans un communiqué.

 

Lundi, les ouvriers ont décidé en assemblée générale de poursuivre leur mouvement. L’intersyndicale a annoncé qu’elle effectuerait de nouveaux blocages mardi, qu’elle se rendrait dans tous les ateliers du site mercredi et qu’elle «monterait» à Paris jeudi. Une «grande journée nationale» de manifestation sera en outre organisée le 22 mars à Florange par la CGT sur le thème de «L’industrie et la sidérurgie en France», a indiqué ce syndicat qui prévoit de faire venir en Lorraine «des milliers de métallos français et belges».

 

Le 8 mars, la direction, accompagnée d’une trentaine de vigiles, avait repris possession des «grands bureaux», investis le 20 février par des métallurgistes aux cris de «Mittal, on veut du travail».

En engageant le mouvement à la fin février, une intersyndicale CFDT-CGT-FO (la CGC/CFE s’en est retirée depuis) avait promis de faire de Florange «le cauchemar du gouvernement» si les deux hauts fourneaux de l’aciérie, en sommeil depuis plusieurs mois, n’étaient pas remis rapidement en route.

 

ArcelorMittal assure qu’il ne s’agit que d’une mise en veille temporaire, rendue nécessaire par une demande mondiale d’acier insuffisante.

 

Liberation.fr, mardi 13 mars 2012

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 09:44
Les Cofinoga de Merignac en grève contre les suppressions de postes
Des employées se tiennent, le 20 janvier, devant l'entrée du site principal de la société de prêt à la consommation Cofinoga, à Mérignac, en Gironde
Des employées se tiennent, le 20 janvier, devant l'entrée du site principal de la société de prêt à la consommation Cofinoga, à Mérignac, en Gironde (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)

Fin janvier, la direction de l'entreprise de crédit a annoncé la suppression de 433 postes. Les salariés réclament des solutions de reclassement.

Quelque 95% des salariés de LaSer Cofinoga à Mérignac (Gironde) étaient en grève lundi pour dénoncer l'absence de propositions de reclassement pour les 433 postes supprimés et ont reconduit leur mouvement lors d'une assemblée générale, a-t-on appris de source syndicale.

«Nous avons bloqué les accès des parkings dès 6 heures du matin tout en laissant la possibilité aux salariés d'aller embaucher à pied», a indiqué au nom de l'intersyndicale Jean-Luc Gayon (CGT).

Dans la matinée, une délégation de l'intersyndicale a rencontré le chef d'établissement et la direction des ressources humaines du site, a indiqué Jean-Luc Gayon, s'exprimant au nom de l'intersyndicale CFDT-CFTC-SNB-CGT-FO-Unsa-CGT.

«Ils nous ont dit qu'ils prennent en compte nos demandes mais qu'il leur faut du temps pour apporter des réponses», a affirmé Jean-Luc Gayon. A l'issue de cette rencontre, les salariés ont reconduit le mouvement lors d'un vote en assemblée générale.

Selon Jean-Luc Gayon, le mouvement a été suivi par 50% des 135 salariés d'un deuxième site, à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques).

Demande de commission d'enquête

Sollicitée par l'AFP, la direction de LaSer Cofinoga n'avait pas communiqué son estimation du taux de participation à la grève à Mérignac et Jurançon.

Parallèlement, le député MoDem Jean Lassalle a annoncé lundi qu'il avait récemment déposé une demande de commission d'enquête à l'Assemblée nationale «sur les causes réelles des 433 suppressions d'emplois annoncées dans l'entreprise Cofinoga».

Depuis l'annonce fin janvier de la suppression de ces postes il n'y a eu aucune avancée de la part de la direction, selon un communiqué de l'intersyndicale qui rappelle que ses «revendications reposent sur un préalable : aucun licenciement sec, l'ouverture de postes de reclassement en tenant compte du bassin de vie des salariés et la réindustrialisation du site de Mérignac (Gironde)».

La direction de LaSer Cofinoga, détenu à parts égales par BNP-Paribas et Les Galeries Lafayette, avait expliqué que sa décision était la conséquence d'«une situation de crise économique sans précédent» et d'«évolutions législatives» défavorables au crédit à la consommation.

 

Liberation.fr, 12 mars 2012

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 12:04
Mobilisation contre l'austérité mercredi en France

Créé le 28-02-2012 à 11h31 - Mis à jour à 11h31     

PARIS (Reuters) - Cinq syndicats français appellent à une journée d'actions mercredi contre les "mesures d'austérité" dans le cadre d'une mobilisation européenne voulue par la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !".

 

Les salariés sont invités à se mobiliser dans les 27 pays de l'Union à la veille d'un sommet européen qui doit signer le traité visant à renforcer la discipline budgétaire au sein de l'UE.

 

En France, une intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) prévoit environ 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles à travers le pays.

La CGT assure que la mobilisation s'annonce importante et mise sur une centaine d'arrêts de travail dans les services publics, les transports, la construction ou l'énergie.

 

Dans les transports, la CGT cheminots a déposé un préavis de grève du mardi soir au jeudi matin à la SNCF.

Une sixième confédération, la CFTC, demande à ses adhérents de se mobiliser dans leurs entreprises pour réclamer la mise en place de plans de relance européens et nationaux.

 

Cette journée a été décidée sur fond de divergences entre la CGT, qui voulait s'opposer aux mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, comme la "TVA sociale", et la CFDT, hostile à toute action "à caractère politique" en pleine campagne présidentielle.

 

Pour parvenir à un accord, les confédérations ont situé cette journée dans le cadre de la mobilisation européenne, sans référence directe aux annonces du chef de l'Etat le 29 janvier.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, défend néanmoins l'idée d'une intervention syndicale en période électorale.

 

"Considérer que, dans la période, les syndicats doivent se mettre en retrait, c'est ouvrir un boulevard aux organisations patronales", a-t-il déclaré dans L'Humanité, daté de lundi.

Le dirigeant syndical a pris pour exemple les accords compétitivité-emploi, qui font l'objet de négociations entre le syndicat et le patronat.

 

"Les syndicats doivent-ils rester l'arme au pied et ne pas dénoncer ce sabotage du droit social français au motif qu'il y a des élections ?", a-t-il demandé.

Tout en se refusant à politiser le débat, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, s'est déclaré choqué il y a un peu plus d'une semaine par les propos de Nicolas Sarkozy affirmant que les corps intermédiaires, et notamment les syndicats, faisaient "écran entre le peuple et le gouvernement".

 

"Quand il dit que les corps intermédiaires se mettent entre lui et le peuple, et qu'il veut fonctionner sans avoir de débat avec la société civile (...) c'est une conception de la démocratie qui est autoritaire", a-t-il dit sur RTL.

 

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal

Nouvelobs.com

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