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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 14:38

 

 

-> La CGT Pôle emploi s'adresse au directeur général


À Pôle emploi, tant au niveau national que dans les établissements, la direction est en train de rompre avec une pratique qui avait cours aussi bien à l'ANPE que dans le Régime d'Assurance Chômage en matière de "relations sociales". Les jours d'appel à la grève, les réunions institutionnelles (CE, CHSCT, DP, CPL/CPN par exemple) étaient reportées, ce qui permettait à toutes les organisations syndicales et aux élus du personnel qui le souhaitaient de participer à des réunions dans lesquelles ils avaient toute leur place, sans pour autant tourner le dos aux mouvements revendicatifs en cours.


Aujourd'hui, trop souvent, ce n'est plus le cas. La DG de Pôle emploi est allée encore plus loin: malgré l'appel à la mobilisation du personnel  lancé par la CGT, FO, le SNU/FSU et SUD de Pôle emploi, la direction a programmé pour ce 5 mars après-midi (convocation adressée le lundi 4 mars à 10h14), une "réunion multilatérale" de "concertation" consacrée à l'"Organisation de l'Accueil".


Ce 5 mars au matin devait avoir lieu une réunion de NAO: la direction générale de Pôle emploi l'a annulée au motif qu'elle refuse de négocier sous "la pression des manifestants".

Elle a même refusé de recevoir, à leur demande, une délégation des organisations syndicales ayant appelé les personnels de Pôle emploi à la mobilisation.


Autant dire que la direction de Pôle emploi a clairement pris le parti de considérer que le seul "dialogue social" acceptable pour elle est celui qu'elle peut organiser, avec la complicité de certaines organisations syndicales,  sans craindre de véritable contestation de ses orientations et de ses choix de gestion.

  

Pour la CGT Pôle emploi il apparaît de plus en plus clairement que le "pari de la confiance" auquel appelle la direction de Pôle emploi en matière de relations collectives du travail est en fait le pari patronal qu'elle fait: réduire au silence les revendications des personnels en les engluant dans la multiplication de réunions consensuelles qu'elle organise.

Pour la CGT Pôle emploi il n'est pas question de rentrer dans cette mécanique destructrice pour les garanties collectives des personnels et pour le service public lui-même.

(Voir en pièce jointe le courrier de protestation adressé au directeur général par les délégués syndicaux centraux CGT).

 

 

 

Paris, le 6 mars 2013

 

 

Monsieur le directeur général,

 

 

Nous avons reçu (le lundi 4 mars à 10h14) la convocation pour le 5 mars de 14h00 à 17h00, par vos services, d'une "réunion multilatérale" consacrée à l'"Organisation de l'accueil" avec les organisations syndicales de Pôle emploi.

Vous n'êtes pas sans le savoir, quatre organisations syndicales de Pôle emploi appelaient les personnels de Pôle emploi à se mobiliser ce jour là, y compris en se déclarant grévistes.

 

La convocation d'une réunion de "concertation sociale" dans ces conditions s'assimile à nos yeux à une véritable provocation. On ne saurait mieux dire qu'en matière de "dialogue social" la direction de Pôle emploi choisit les interlocuteurs syndicaux qui lui conviennent.

 

Pour ce qui est de la CGT nous contestons vivement cette méthode.

 

Pour nous, les dossiers qui concernent les personnels de Pôle emploi doivent être traités avec les organisations syndicales que se sont données les agents.

Ce n'est pas à la direction de faire le tri, ni de choisir avec qui elle doit discuter.

 

Pour la CGT, l'"Organisation de l'accueil", au même titre que tout ce qui touche à l'organisation du travail et à la mise en oeuvre des missions de Pôle emploi, relève d'une véritable négociation avec toutes les organisations syndicales représentatives des personnels de Pôle emploi, pas d'échanges, informels, à la sauvette entre "partenaires choisis".

 

Le 5 mars au matin devait avoir lieu une réunion de Négociation Annuelle Obligatoire; vous supprimez cette réunion pour ne pas avoir à "négocier" sous la pression des personnels: c'est inacceptable.

Le même jour, vous proposez de réunir ceux qui n'appellent pas à manifester contre les attaques que subissent les garanties collectives des travailleurs: la direction de Pôle emploi prend le parti de la régression sociale.

Dans le même ordre d'idée, nous constatons que dans de très nombreux établissements de Pôle emploi, il est de plus en plus fréquent que des réunions d'institutions représentatives du personnel soient maintenues les jours de grève malgré les demandes de report formulées par les organisations syndicales.

 

Au delà de notre protestation contre ces méthodes, nous tenons à dire très clairement que pour la CGT Pôle emploi il n'est pas question de laisser bafouer ainsi le droit pour les personnels à faire entendre leurs revendications.

 

La direction de Pôle emploi ne doit nourrir aucune illusion: avec tous ceux des agents qui le souhaiteront, à la CGT, nous serons présents et actifs dans les manifestations de rue quand il le faudra, et partout, revendicatifs et déterminés à nous faire entendre, dans toutes les réunions institutionnelles - Comité d'établissement, CCE, CHSCT, délégués du personnel, CPL/CPN séances de négociation... - que la direction devra impérativement organiser dans les cadres légaux et "opposables" prévus par les textes en vigueur, pour faire entendre la voix des personnels de Pôle emploi

 

 

Veuillez agréer, Monsieur le directeur général, l'expression de notre indignation.

 

 

 

Les délégués syndicaux centraux CGT

 

 

 

N. B.: ce courrier sera porté à la connaissance de l'ensemble des personnels de Pôle emploi.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 11:40
Mobilisation contre le projet de loi sur l'emploi

Le Monde.fr avec AFP | 05.03.2013 à 06h40 • Mis à jour le 05.03.2013 à 09h18

 

Des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs, et la CGT annonce "174 manifestations et rassemblements". Des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs, et la CGT annonce "174 manifestations et rassemblements". | AFP/JEFF PACHOUD

Quatre syndicats – CGT, FO, FSU, Solidaires – mettent tout leur poids dans la balance mardi pour empêcher l'adoption du projet de loi sur l'emploi. La CGT annonce "174 manifestations et rassemblements". Des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs, mais à la SNCF et à la RATP les directions prévoient un trafic normal.

Les syndicats étudiants UNEF et lycéen UNL se sont associés au mouvement dans certains départements. A Paris, les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, et de FO, Jean-Claude Mailly, vont défiler côte à côte, une première. Le cortège part en début d'après-midi de la place du Châtelet vers l'Assemblée nationale.

Depuis la signature le 11 janvier de l'accord sur la sécurisation de l'emploi par trois centrales – CFDT, CFTC, CFE-CGC – et le patronat, la CGT et FO, qui ont refusé leur paraphe, crient à la "la régression sociale" et reprochent à l'accord de faciliter les licenciements et d'accroître la précarité.

 

 TROUBLE Y COMPRIS AU PS

Au PS, tous les élus ne soutiennent pas de le texte. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a indiqué qu'elle viendrait, en compagnie d'Emmanuel Maurel, et sans doute de Jérôme Guedj – tous les trois de l'aile gauche du PS – "saluer" les leaders syndicaux en carré de tête du défilé parisien. Le député Jean Glavany valide "la méthode" et le "résultat global" du projet mais estime qu'il doit être amendé, complété, précisé.

Les leaders du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon (PG) et Pierre Laurent (PCF), participeront à la mobilisation et seront avec des militants à des points fixes en marge du cortège dans la capitale. Le Front de gauche a déjà promis des centaines d'amendements lors des débats parlementaires. Leurs collègues écologistes, qui ne se positionneront que fin mars, ont prévenu qu'ils ne seraient "pas avares"

 

 SOUTIEN AU TEXTE

En revanche, cent parlementaires PS ont assuré le gouvernement de leur plein soutien en appelant, dans une tribune, à voter ce projet qui marque, selon eux, "la naissance d'un nouveau modèle social". De son côté, la CFDT a appelé dans un tract les salariés à ne pas être victimes d'une "vaste opération d'intox" dont elle accuse la CGT et FO.

"C'est une erreur de croire que ce texte ferait la part belle aux entreprises ; il fait la part belle aux emplois et aux salariés", assure son secrétaire général, Laurent Berger. L'organisation patronale, CGPME, a réitéré "sa volonté" de voir cet accord "transposé, sans être dénaturé, dans la loi".

 


TEXTE APPLICABLE EN MAI

L'accord des partenaires sociaux a été transposé sans grande modification par le gouvernement et le projet sera sur la table du conseil des ministres mercredi. Il sera ensuite en débat, début avril, à l'Assemblée nationale en procédure d'urgence, et au Sénat fin avril.

"Début mai ce texte sera applicable, a affirmé M. Sapin. Il faut sauver des emplois le plus rapidement possible, il y a urgence, donc on agit dans l'urgence." Le gouvernement insiste pour que "l'équilibre" du texte soit maintenu, manière d'inviter les députés de la majorité à ne pas amender le texte de manière radicale.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 11:23

Social. Des défilés sont prévus aujourd’hui contre la loi sur l’emploi, présentée demain en Conseil des ministres.

Accord sur le travail : la CGT et FO dans la rue
4 mars 2013 à 22:01
Libération

«Régression sociale» pour la CGT, «avancées pour les salariés», dixit la CFDT : le projet de loi qui reprend l’accord sur la sécurisation de l’emploi signé le 11 janvier par trois syndicats sur cinq arrive demain en Conseil des ministres. Aujourd’hui, ce sont ses détracteurs qui appellent à manifester contre un texte qui, à leurs yeux, constitue un recul du droit du travail. A l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de SUD, près de 200 manifestations sont programmées dans toute la France. A Paris, le cortège partira à 14 heures du Châtelet en direction de l’Assemblée nationale. Des arrêts de travail ont également été annoncés dans certains secteurs (transports, fonction publique, industries diverses). De manière inédite, la centrale de Bernard Thibault et celle de Jean-Claude Mailly seront donc main dans la main sur la chaussée, avec Solidaires et la FSU en renfort.

 

«Intox». Bernard Thibault, le leader de la CGT, qui passe le relais le 22 mars à Thierry Lepaon au congrès de Toulouse, espère «plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues». Car la difficulté est de mobiliser au-delà du cercle militant sur un texte d’une technicité redoutable. Le projet de loi concerne tout à la fois la «sécurisation» du salarié (complémentaire santé, taxation des contrats courts, droits rechargeables à l’assurance chômage…) et la «flexibilité» pour l’entreprise (accords de «maintien de l’emploi», déjudiciarisation des procédures de licenciement, raccourcissement des délais de recours…).

Dans l’espoir de mobiliser au maximum, les deux centrales opposées au texte ont mené un vrai travail de pédagogie auprès de leurs militants et des salariés.

 

Car c’est aussi une guerre de communication entre détracteurs et partisans du texte qui se joue. «Quel salarié êtes-vous ?» interroge un petit questionnaire sur le site de la CFDT. Si vous cumulez une majorité de réponses défavorables à l’accord, on vous dit que «vous pourriez être tenté(e) d’aller manifester contre l’accord sécurisation de l’emploi avec les syndicats qui ne l’ont pas signé. C’est dommage pour vous, vous êtes victimes d’une vaste opération d’intox visant à faire croire qu’il suffit de s’opposer et de ne rien négocier pour faire progresser vos droits». Vous voilà prévenu… «N’avoir que cela à nous opposer, c’est quand même léger, a réagi hier Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, dans Métro. Et je suis persuadé que pour de strictes raisons de conformité juridique, notamment à des conventions internationales, le projet de loi va devoir encore modifier des points. Quand un syndicat signe cela, c’est quand même gênant.»


«Urgence». FO, lui, a produit un petit film didactique qui explique «la logique néfaste de la compétitivité-emploi», qui dit clairement que«sortir de la crise, ce n’est pas la faire payer aux salariés». «Je ne crains pas le combat juridique, mais je veux qu’on regarde la réalité telle qu’elle est», a rétorqué le patron de la CFDT, Laurent Berger, hier sur i-Télé, évoquant l’explosion du chômage et des «plans sociaux en cascade».

Le gouvernement, qui estime que l’équilibre du texte doit être maintenu dans la loi, a décidé d’aller rondement. Le projet sera débattu à l’Assemblée début avril en vue d’une promulgation en mai. «Il faut sauver des emplois le plus rapidement possible, il y a urgence, donc on agit dans l’urgence», a justifié hier le ministre du Travail, Michel Sapin. De leur côté, les anti-accord ont multiplié les démarches auprès des députés. Et certains élus PS parlent déjà de l’amender si nécessaire. Le bras de fer syndical pourrait se prolonger au Parlement.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 14:19
Les partisans du mariage homosexuel manifestent à Paris

Le Monde.fr avec AFP | 16.12.2012 à 16h58 • Mis à jour le 16.12.2012 à 19h28

 

Paris, dimanche 16 décembre. Paris, dimanche 16 décembre. | AFP/LIONEL BONAVENTURE

Les partisans du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, qui sera débattu au Parlement fin janvier, sont descendus par dizaines de milliers, dimanche 16 décembre, dans la rue à Paris pour une grande "manifestation pour l'égalité".

Parents derrière les poussettes, enfants avec des ballons de toutes les couleurs, élus flanqués de l'écharpe tricolore ont pris place dans le joyeux cortège qui a débuté Place de la Bastille et a rassemblé entre 60 000, selon la police, et 150 000 personnes, selon les organisateurs.

"Célibataires, hétéros mais solidaires", "l'égalité des droits n'est pas une menace!", "pour nos 300 000 enfants du courage au parlement", "le droit pour tous d'avoir le choix", "vous nous faites des homos, nous vous ferons des hétéros", pouvait-on lire sur les pancartes.

 

"Je pense que le mariage c'est bon pour tout le monde", a déclaré Arthur, dix ans et demi, venu d'un village près d'Auxerre avec sa soeur Lola, huit et ans et demi, et leurs deux mamans. L'une d'elle, Christelle, s'inquiète d'une résurgence de l'homophobie depuis le lancement du débat sur le mariage "pour tous". "Pour la première fois, nos enfants ont été confrontés à des propos homophobes qui les ont choqués. Dans notre campagne tout se passait bien, pourtant. On a toujours été acceptés", observe-t-elle en soulignant que tout cela lui donne "des envies plus fortes de se battre pour le mariage homosexuel". "Certains propos dépassent les bornes", s'est indignée Odile Journy.

 

RÉVEIL D'UNE PARTIE DE LA GAUCHE ET DES ASSOCIATIONS

Roselyne Bachelot et Pierre Bergé (actionnaire a titre personnel du Monde) tombent dans les bras l'un de l'autre. "Ca fait plaisir que tu sois là", dit l'homme d'affaires à l'adresse de l'ancienne ministre de la Santé qui répond qu'il "est bon de se rassembler en dehors des clivages politiques pour une cause juste".

"Hétéro et catho", Danielle Dussaussois, élue UMP à Levallois-Perret, se dit "attristée que mon parti reste aussi frileux alors que la société évolue". Pour la ministre du Logement Cécile Duflot, "on est presque au bout du chemin". "Ceux qui manifestent contre sont ceux qui manifestaient contre le PACS et qui aujourd'hui sont pour". "La gauche ne doit pas avoir la main tremblante quand il s'agit d'avancer vers une société plus juste", confirme le député Noël Mamère.

Derrière cette mobilisation d'un week-end, véritable test, deux objectifs : pousser la majorité à tenir ses engagements et répondre aux "anti", qui ont donné de la voix et accaparé le devant de la scène ces dernières semaines. En novembre, plus de 100 000 personnes, dont 70 000 à Paris, selon des chiffres officiels, avaient défilé contre cette réforme. Samedi 8 décembre, ils étaient encore des milliers à dire leur opposition, dans cinq grandes villes de province et une nouvelle mobilisation nationale est prévue le 13 janvier, à laquelle devraient se joindre des personnalités de droite.

 

Cette levée de boucliers contre le projet de loi a réveillé une partie de la gauche et des associations. Ainsi, l'appel à la mobilisation générale lancée par l'Inter-LGBT, principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l'homosexualité, a été relayé par les syndicats (CFDT, UNSA, CGT, FSU, Solidaires, Syndicat de la magistrature...), par les associations de défense des droits de l'homme (Ligue des droits de l'Homme, SOS Racisme...) mais aussi par des partis politiques (Parti socialiste, Front de Gauche, NPA, EELV ), qui se sont joint au cortège.

Dans le même temps, les partisans du projet ont engagé une riposte sur les réseaux sociaux. Selon un dernier sondage Ifop pour le Journal du dimanche, une large majorité de Français (60 %) est favorable à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels mais les partisans de l'adoption sont en minorité (46 %).

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 13:31

 

14 novembre 2012: Grève générale en Europe

 Italie, Grèce, Espagne, Portugal, France... l'Europe se prépare à la plus grande grève de son histoire.

La date est bloquée du coté espagnol au 14 novembre 2012.


Le peuple appelle à la grève générale, pour le peuple, par le peuple ! Derrière aucun parti politique, il n'est plus questions de programmes politique de tel ou tel parti, ou d'idées, de pseudos débats...désormais le peuple doit se réveiller et le fera à partir du 14 novembre 2012 !

Terminé cette pseudo démocratie, terminé les promesses non tenues...désormais c'est le peuple qui prend les commandes, et ceci dès le 14 novembre ! des pages facebook ont été lancées dès l'annonce de la date par les syndicats espagnols (aujourd'hui), des événements ont été mis en ligne.... maintenant il faut écrire des articles sur le plus de site possible (d'infos, d'actu....vos sites, blogs......) et sinon le bouche à oreille marchera très bien ! il faut que ce 14 novembre monopolise les médias. 


Chacun a de quoi faire. Utilisons les médias en notre faveur pour une fois.

Il est temps, chers citoyens européens qui n'arrivez plus à boucler les fins de mois et qui allez en baver davantage encore dans les mois qui viennent. Il estl'heure de montrer qu'à un moment, ça sufit !

Nous ne sommes pas responsables de cette crise qui lamine l'Europe, cette crise qui est voulue pour vous acheter votre liberté.


WikiStrike est derrière le peuple d'Europe, et il sera le 1er diffuseur des maniestations à travers toute l'Europe. Nous serons en Live dans chaque pays. Parce qu'il est vraiment temps que les choses changent maintenant avant que le chaos ne vous rattrape.

Un peuple ruiné restera toujours riche dans le coeur et dans la tête. Rassemblons-nous, et agitons la bannière des peuples libres.


Brûlons les drapeux européens ou qu'ils soient, lui qui.est celui des dérives de l'argent, des folies politiciennes, lui qui mange les nations, privent les Parlements de leurs pouvoirs, lui qui mène inexorablement jour après jour toujours plus vers la prohibition. Je pense par exemple aux agriculteurs qui n'ont plus le droit de resemencer leurs propres semences, je pense à ACTA, PIPA, je pense au traité budgétaire.

Cette Europe dont nous n'avons aucun droit de décision se doit de disparaître. l'Europe est unie sans Bruxelles. Finissons-en avec celle-ci. Fabriquons-en une autre, qui nous ressemble, qui ne met pas les peuples sous pression, une Europe juste, citoyenne, humaine, populaire, une Europe directe !

Ghisham Doyle pour WikiStrike

 

 

14 novembre Contre l’austérité, Pour une Europe vraiment sociale

Déclaration intersyndicale : CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa


Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa s’inscrivent avec l’ensemble du syndicalisme européen dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l’emploi et la solidarité en Europe.

Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices.

Elles mettent à mal le modèle social européen par ailleurs mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.

En France, c’est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. Les plans de licenciements se multiplient. La précarité s’accroît, des millions de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD pour des durées de plus en plus courtes. 11 millions de personnes sont touchées par l’exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.

 

Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.

La cohésion sociale, les services publics, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.

En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.

 

L’Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique : • une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ; • la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ; • des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi ;

 

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe, en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.

 

Paris le 26 octobre 2012

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 11:34

Les syndicats s'insurgent contre l'augmentation des salaires de 0,5 %, qualifiée de "provocation" par la CGT.

Les syndicats de la SNCF appellent à la grève jeudi, un premier avertissement pour signifier au patron de l'entreprise publique et au gouvernement que les cheminots feront entendre leurs voix dans la future réforme de la gouvernance du système ferroviaire.

 

CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT ont choisi d'arrêter le travail à la veille des vacances de Toussaint et avant la position du gouvernement attendue à la fin du mois sur l'épineuse question de la séparation, ou de la réunification, de l'opérateur historique (SNCF) et du gestionnaire des infrastructures (RFF). Le préavis court de mercredi 19 heures à vendredi 8 heures. La SNCF communiquera des prévisions de trafic mardi dans la soirée.

Au président de la SNCF, Guillaume Pepy, les syndicats expriment leur mécontentement sur des conditions de travail, selon eux, dégradées. Ils s'insurgent aussi contre l'augmentation des salaires de 0,5 %, qualifiée de "provocation" par la CGT.

Sur la question des effectifs, direction et syndicats se livrent une guerre de chiffres : la première insiste sur les embauches au niveau du groupe, les syndicats fustigent des recrutements insuffisants dans l'établissement public (Epic).

Les syndicats revendiquent "des moyens matériels et humains nécessaires pour réussir le changement de service 2013 au sens du service public et des conditions de travail des cheminots". "La politique menée actuellement conduit à une situation conflictuelle", affirme Gilbert Garrel (CGT), la grève est "un signal d'alarme pour que la direction de la SNCF et le gouvernement entendent les cheminots".

La grève est aussi "clairement un coup de pied dans la fourmilière vis-à-vis du gouvernement", pour Didier Aubert (CFDT). "Le sujet d'une réforme ferroviaire est de la responsabilité du gouvernement et le ministre des Transports y travaille", a commenté de son côté François Nogué, directeur général délégué cohésion et ressources humaines du groupe SNCF.

"Une nouvelle feuille de route"

Depuis 1997, la gestion du réseau est confiée à RFF et son exploitation est assurée par la SNCF et, de manière encore marginale, par des opérateurs privés. Mais les compétences se chevauchent, l'endettement de RFF croît, le réseau se dégrade : face aux dysfonctionnements, tous les acteurs demandent une réforme.

Le gouvernement a annoncé pour 2013 une loi réformant à la fois la gouvernance du système ferroviaire et le statut social des cheminots. Pour la réforme du système ferroviaire, les quatre organisations qui appellent à la grève jeudi "exigent une nouvelle feuille de route".

La réforme "doit contraindre la direction de la SNCF à répondre aux besoins de la nation en matière de service public ferroviaire marchandise et voyageurs", disent-elles. La SNCF plaide, de son côté, pour l'unification des activités de transporteur et de gestionnaire du réseau au sein d'une holding, alors que des cadres de RFF soutiennent l'autonomie de leur structure.

L'autre volet, potentiellement explosif, tient à la réforme du rail et à l'ouverture à la concurrence d'ici à 2019 : c'est le cadre social. "Les négociations annoncées doivent se faire a minima sur les bases du statut et du RH0077", le décret portant sur la durée du temps de travail, préviennent les syndicats dans leur préavis de grève.

Le statut SNCF est défini par la loi (garantie de l'emploi, prévoyance et régime de retraite, évolution de carrière) et par une réglementation du travail adaptée aux contraintes du ferroviaire (sécurité, service 365 jours par an, etc.). Les salariés du privé ne disposent pas du même régime, ce qui génère une distorsion avec les agents SNCF au statut.

 

Le Point.fr - Publié le 23/10/2012 à 08:02 
  
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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 15:15
La CGT appelle à se mobiliser «pour la défense de l'emploi»
9 octobre 2012 à 07:51 (Mis à jour: 10:25) LIBERATION.fr

ARTICLE  Des cortèges sont prévus dans huit villes, dont Paris, pour cette première grève depuis le début du quinquennat Hollande.

La CGT appelle ce mardi à une journée de grève et de manifestation dans huit villes, dont Paris, pour «la défense de l’emploi et de l’industrie», un première mobilisation du quinquennat Hollande qui s’adresse «au patronat et au gouvernement», selon son numéro un Bernard Thibault.

Des cortèges sont attendus à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Clermont-Ferrand et Epinal, avec des participants qui rallieront ces villes par cars ou en train. Dans la capitale, le défilé partira à 13h30 de la place d’Italie, vers Montparnasse.

«Des arrêts de travail sont annoncés dans de nombreux secteurs : métallurgie, chimie, travailleurs de l’Etat, mines et énergie, verre et céramique, agroalimentaire, ports et docks, cheminots, santé, transports, commerce, fonctions publiques», selon la centrale.

A Paris, des perturbations sont à prévoir sur le RER B, avec trois trains sur quatre en circulation, mais le reste du trafic devrait rester quasi-normal. L’action nationale de la CGT se place, selon la confédération, dans le cadre d’une mobilisation de la Fédération européenne de l’industrie, à laquelle adhèrent aussi d’autres syndicats français, dont la CFDT. Mais la centrale de Montreuil a décidé d’organiser seule cette journée sans en référer aux autres syndicats.

Au Havre, le port était fortement perturbé, à l’appel des syndicats CGT des dockers et des agents portuaires. Cette grève suivie par la totalité des 2 400 dockers et par une grande partie des 1 200 agents portuaires, selon ces syndicats, a entraîné l’arrêt de la manutention sur tous les terminaux à conteneurs, la principale activité du second port français après Marseille. En revanche le trafic passagers avec la Grande-Bretagne était assuré normalement.

«Aider à prendre les bonnes décisions»

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a affirmé mardi quecette journée de mobilisation visait à «aider le gouvernement à prendre les bonnes décisions» alors que «les employeurs sont à l’offensive».

«Ne soyons pas naïfs, les organisations patronales, les employeurs sont à l’offensive. Il y a une pression sur le gouvernement pour obtenir des mesures favorables aux employeurs, il ne faut pas que dans cette séquence les salariés restent spectateurs», a estimé le leader cégétiste sur France 2. «Nous pouvons agir nous aussi pour obtenir de bonnes mesures», a-t-il déclaré, espérant «qu’il y aura beaucoup de monde dans la rue» lors de cette journée de grèves et de manifestations.

Le numéro un de la centrale syndicale a jugé que le changement promis par François Hollande n'était «pas suffisamment au rendez-vous». «Les entreprises qui continuent à licencier alors qu’elle font des bénéfices c’est inacceptable. Le législateur, le gouvernement, les députés sont interpellés», a-t-il lancé.

Alors que la CGT a joué cavalier seul en appelant à des grèves et manifestations, Bernard Thibault a dit «regretter qu’il n’y ait pas d’unité syndicale à ce propos». Mais «vu l’urgence de la situation, nous ne devons pas attendre que tous les syndicats se mettent d’accord», a-t-il jugé, se réjouissant toutefois que, dans les entreprises, «le réflexe est d’intervenir dans une approche unitaire».

C’est également pour défendre l’emploi que des salariés d’une vingtaine d’entreprises se sont par ailleurs donné rendez-vous mardi matin au Mondial de l’automobile à Paris, venant de PSA et d’autres groupes connaissant ou ayant connu des difficultés sociales (ArcelorMittal, Goodyear, Continental, etc.). Un millier de personnes sont attendues, selon la CGT de l’usine PSA d’Aulnay.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 14:56

ce mardi 

 

Première manif de rentrée pour l'emploi ce mardi

«Le contexte économique et social est très dégradé en Haute-Garonne, comme partout, mais les symboles sont peut-être plus forts qu'ailleurs : Sanofi, Freescale, Fram, Thalès, Air France… Et je n'oublie pas la situation dans le bâtiment où des centaines d'emplois disparaissent.», lançait hier Gisèle Vidalet, secrétaire départementale de la CGT à la veille de la manifestation interprofessionnelle pour l'emploi, la reconquête industrielle, les salaires et la protection sociale. Un premier rendez-vous depuis le changement de gouvernement dont on ne sait s'il mobilisera. «Ce qui sera intéressant, c'est la diversité des participants. En période post-électorale, il y a beaucoup d'attentisme, d'espoir. La FSU et Solidaires ont appelé à rejoindre la manifestation mais on se sent un peu seuls», confie Gisèle Vidalet.

À Toulouse, le cortège anti austérité démarrera à 14 heures. Les postiers se rejoignent un peu plus tôt, à 10 h 30 devant le siège de La Poste, 169 avenue des Minimes, pour la défense de leur service public.

 

Le long du parcours, où les salariés des impôts, de Pôle emploi, des hôpitaux, sont également attendus, les lignes de bus Tisséo seront déviées (lignes 1, 2, 10, 14, 15, 16, 22, 23, 29, 38, 42, 44, 45, 63, 70, 78, 80 et Navette Aéroport), la Navette Centre Ville est suspendue.

Dans l'enseignement, où la FSU appelle à la grève, des perturbations sont attendues. Sur la ville de Toulouse, sept écoles entrent dans le cadre du service minimum (Maternelles : Cuvier, Bourliaguet, Les Pinhous, Patte d'Oie, Dauriac ; Elémentaires : Didier Daurat, Papus). Les élèves seront accueillis au Petit Capitole (153 avenue de Lardenne) dès 7 h 30. Au cas par cas, en fonction de la mobilisation du personnel municipal et des salariés des associations intervenant dans le temps périscolaire, la cantine pourrait être fermée et le Clae ne pas fonctionner.

 

LaDepeche.fr, mardi 9 octobre 201

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:53
ArcelorMittal : les salariés de Florange manifestent à Metz

Publié le 02.10.2012, 09h57 | LeParisien.fr

 

Près d'une centaine de salariés de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont manifesté ce mardi à Metz en marge d'un Comité d'entreprise extraordinaire (CEE) du site, au lendemain de la confirmation de la fermeture définitive des deux hauts fourneaux mosellans.

Le CEE, consacré exclusivement au site mosellan, a lieu au siège du Groupement des entreprises sidérurgiques et métallurgiques (Gesim) qui était protégé par un important dispositif policier. Les salariés, partis de Florange vers 7 herures, sont arrivés en voiture à grands renforts de klaxons peu avant 9h30. Il y a eu de légers heurts lorsque les manifestants, dont certains cagoulés et casqués, ont tenté de forcer les barrières mises en place par la police, qui a fait reculer les salariés à coups de gaz lacrymogène.

Le groupe sidérurgique doit également réunir un Comité central européen consacré aux sites de Florange et de Liège (Belgique) au Luxembourg. La réunion devait se dérouler au siège du groupe à Luxembourg-ville à partir de 10 heures et porte sur les projets de la direction pour Florange et Liège.

Lundi, ArcelorMittal a confirmé la fermeture définitive des deux hauts fourneaux de Florange, à l'arrêt depuis 14 mois. Cette décision concerne directement 629 personnes. Le groupe a donné 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur

Concernant la Belgique, syndicats et direction du site de Liège (sud-est) se sont rencontrés lundi pour discuter du projet de fermeture de la phase liquide (à chaud), dont la première étape doit être officiellement clôturée mardi lors d'un conseil d'administration. La fermeture de deux hauts fourneaux, de l'aciérie et des coulées continues de Liège devrait se solder par la suppression de 795 postes.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:09
La grève chez Lufthansa s'étend à Munich
4 septembre 2012 à 08:47, Liberation.fr

Le personnel navigant commercial de la compagnie aérienne allemande débrayait déjà à Francfort et Berlin.

Le personnel navigant commercial de la première compagnie aérienne allemande Lufthansa, en grève depuis mardi matin dans les aéroports de Francfort et de Berlin-Tegel, poursuivra le mouvement dans l’après-midi à Munich, a annoncé le syndicat UFO.

La grève des stewards et hôtesses a déjà provoqué l’annulation de la moitié des vols court et moyen courrier à l’aéroport de Francfort, et des vols longs courriers ont également été supprimés, selon une porte-parole de la compagnie interrogée par l’AFP, soit 180 vols annulés au total.

 

A l’aéroport berlinois de Tegel, en grève depuis 3 heures et jusqu'à 11 heures, Lufthansa a annulé des vols court et moyen courrier tandis que des retards et annulations de vols sont à attendre à Munich. Dans ces trois aéroports, il faut compter sur d’autres annulations de vols dans la journée, a prévenu la porte-parole.

Le mouvement de grève a débuté à 4 heures à l’aéroport de Francfort, troisième d’Europe, où il doit durer jusqu'à 12 heures. A l’aéroport de Munich, la grève doit s'étaler de 11 heures à 22 heures.

 

Comme annoncé par UFO, le mouvement est de plus grande ampleur que celui de vendredi, limité à l’aéroport de Francfort et qui avait duré huit heures. Des centaines de vols avaient été annulés. La grève a été décidée après l'échec de négociations avec la direction sur les salaires et les conditions de travail.

En avril, le syndicat avait exigé une hausse des salaires de 5% sur 15 mois et rétroactive à partir du 1er janvier, pour rattraper trois ans de stagnation. Le syndicat rejette également fermement le recours à du personnel de cabine intérimaire dans des appareils de la Lufthansa. Lufthansa a proposé une hausse des rémunérations de 3,5%.

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