Le plan d’occupation des locaux, présenté au dernier CHSCT, et durant lequel un avis des élus avait été demandé, n’est pas
respecté, au moins sur deux points :
Au RDC, deux bureaux fermés, normalement destinés à l’activité des psychologues pour la réception du public, ne sont pas affectés à
cet usage.
Une salle de la DT devait être mutualisée avec l’A2S, pour organiser des ateliers et des réunions de travail. A
ce jour aucune proposition d’organisation de la mutualisation de cet espace n’a été faite
Cela réduit significativement l’espace pour tous les agents de l’A2S, pour pouvoir travailler
dans de bonnes conditions.
S’ajoute à cela un problème d’isolation phonique des bureaux. Nous pouvons en effet suivre les entretiens des bureaux d’à côté. Le
respect de la confidentialité des entretiens avec les DE est mise à mal et, par la même occasion, l’accord d’intégration à la CCN, du 18 juin 2010. Pour mémoire, le § 2 de l’Article 3 :
Conditions d’exercice de la fonction de psychologue du travail dit :
« Pôle emploi s’engage par ailleurs, dans les locaux où les agents positionnés sur l’emploi de psychologue du
travail exercent leur fonction, à mettre à leur disposition des espaces aménagés permettant d’assurer la confidentialité des entretiens d’orientation professionnelle des demandeurs d’emploi vers
la formation, dans le respect du code et de la charte européenne des psychologues, du 1er juillet 1995.
Pôle emploi s’engage à faire respecter au sein des sites d’exercice de l’emploi de psychologue du
travail, les dispositions du code de déontologie des psychologues, lequel s’appuie sur la charte européenne du 1er juillet 1995. Dans ce cadre, il veille aux conditions matérielles et
d’organisation du travail adaptés »
Le manque d’espace ne permet pas de déployer normalement l’activité des psychologues qui consiste, par définition, à mener des
entretiens d’orientation avec les DE. La pénurie de bureaux, engendrée par le non respect du projet initial de relogement impacte fortement cette activité. Lorsque nous sommes, par exemple,
en back office forcé pour du travail administratif, celui-ci est empêché, fortement perturbée, car nous ne disposons pas de l’ensemble des moyens de travail (dossiers des
candidats, documentation personnelle, certains outils…), qui se trouvent rangés dans un bureau déjà occupé par un ou une collègue. Ces moyens de travail sont pourtant nécessaires pour rendre le
service au DE. De plus se loguer et se déloguer au tél, se connecter et se déconnecter de l’ordinateur, à répétition, perturbe le lien avec les collègues à
l’accueil. Cela génère du stress pour chacun et des tensions au sein de l’équipe !
Nous ne comprenons pas de quelle logique relève la solution « mutualisation des bureaux » à laquelle nous somme invités
par l’ELD. Il nous est conseillé de prendre nos outils et notre documentation dans le « chien », expression animalière pour consacrer le nomadisme dévastateur,
identifié pourtant comme source de risque grave pour la santé mentale et physique des salariés du PE, particulièrement dans la dernière expertise sur les RPS en
Midi-Pyrénées. Cependant dans Pôle Emploi 2015, c’est le pari de la confiance qui est promu. Comment faire confiance lorsque les accords et les projets ne
sont pas respectés et quand les solutions proposées empêchent le travail ou consacrent la souffrance au travail ? QUE CROIRE ET QUI CROIRE ?
Dans les faits, nos spécificités professionnelles et notre expertise ne sont pas respectées. Nous revendiquons le droit d’exercer
notre métier tout simplement, avec des conditions permettant de le faire correctement. Tout cela est pour nous source de stress de plus en plus aigu, générateur de souffrance
au travail et de risques pour notre santé mentale et physique. La surdité de l’Etablissement n’est pas compatible avec la confiance et l’autonomie affichées dans PE 2015. Cela
nous interroge fortement, car comment expliquer ce paradoxe invivable : PE se doit de prévenir les risques pour la santé physique et mentale des salariés (cela relève de sa responsabilité
légale) et, en même temps, PE réunit toutes les conditions pour produire ces mêmes risques. L’image qui nous vient à l’esprit est celle du pompier pyromane.
Nous demandons que les accords soient respectés, que les projets soient mis en application et que nos conditions de travail soient
revues.
chsct du 14 février 2013
Chsct bien ordinaire…
Greenpark. Le 1er syndicat en Midi-Pyrénées sort de
ses gonds, pour soutenir les psychologues du travail… mais le temps d’un tract ! En chsct, ses élus ont refusé de soutenir la déclaration rédigée pas l’Eos 31 (voir pièce jointe) sous
prétexte que, lors de la lecture, le « nous » avait été remplacé par « ils ». A vous de juger !
Le président s’étonne que le promoteur face des difficultés maintenant que la « réception » des locaux a été faite… alors que les
travaux n’étaient pas finis ! Si la dr n’avait pas – une fois de plus – voulu mettre la charrue avant les bœufs, nous n’en serions pas là aujourd’hui : sols glissants et très dangereux
dans l’entrée et les escaliers, plusieurs puits de lumière absents dans la cafétéria et prévus sur les plans, problème de porte pour les toilettes « handicapés »… Mais il n’y a pas que
le promoteur qui ne respecte pas ses engagements, la direction aussi : 2 bureaux dédiés aux psychologues du travail et squattés par l’eld ; cloisons « papier de cigarettes »
qui ne respectent pas la confidentialité faisant partie du code de déontologie des psychologues… Bref, entre un syndicat d’accompagnement, un promoteur malhonnête et une dr qui ne tient pas ses
engagements, nous n’avons pas fini d’entendre parler de greenpark !
Saint-Gaudens. En attendant les nouveaux locaux fin 2o14
(enfin !), les conseillers continuent à travailler dans le bruit, l’inconfort, la navigation sur 2 sites, l’inorganisation du travail, l’absence d’information. La direction réfléchit depuis
(trop) longtemps déjà à l’implantation de modulaires… ce qui semble complètement irréaliste, vu les délais… mais peut-être pour faire plaisir aux syndicats d’accompagnement…
Diagnostic d’accessibilité handicapés. Seul 4 sites sont
accessibles en autonomie totale. Occitane est totalement inaccessible est le restera toujours. Les autres sites le sont partiellement avec des « obstacles » au nombre de 9 à 61 (dr).
Nous avons demandé le nom des sites au président qui refuse catégoriquement… pour l’instant.
Montauban Nord & Sud. Recueil d’avis sur l’extension des
travaux. Solidaires Sud Emploi a refusé de rendre un avis : l’absence de porte au bureau et surtout l’implantation de la dt sur l’un des sites. La présence du dt est pour nous un facteur
important de Rps.
Bilan des remontés d’incidents 2o12. En augmentation de plus de
49 % par rapport à 2o11 ! 40 % des incidents se passent à l’accueil. Comme les années précédentes, Solidaires Sud Emploi fait l’analyse que si il y avait toujours a minima 2 personnes à
l’accueil et 2 arc sur les compétences placement et indemnisation, si les agents étaient mieux formés, plus nombreux et positionnés en fonction de leur origine professionnelle, le nombre
d’incidents serait en forte diminution. Pour le président, tout est fait comme il faut à l’accueil.
Bilan sur le document unique. Reporté au prochain chsct.
Fiche escaladeou l’escalade dans le flicage des agents. Nous
apprenons que 4 agences seront expérimentales en mars sur les nouvelles boîtes mails « .net ». Solidaires Sud Emploi demande le nom des agences, le président ne sait
pas…
Nouvel organigramme de la dr. Faire et défaire, c’est toujours
travailler ! Ce n’est pas ce type de changement qui va faire progresser les conditions de travail des agents. En attendant, il semblerait que certaines personnes ont dû quitter la dr
contraintes et forcées. Démenti du président. Si le président dément… D’autres ont préférées prendre les devants suite aux infos contradictoires sur la suppression du service centralisé de
traitement des dossiers. Le président dément, rassure, pour finir par annoncer que, suite aux nouveaux recrutements, le dg est favorable à cette suppression. A suivre.
Point immobilier. Portet : Fermeture de l’agence et
travaux du 1er juin au 1er décembre. Les agents seront relogés à l’ancienne anpe de Muret. La future usine de production Arènes / Purpan devrait emménager
rue de Lardenne fin 2o14 ; celle de Sésquières / Lalande sera à Borderouge fin 2o13 ; celle de Saint-Michel / Croix de Pierre, 3 sites en vue :
rue des 36 ponts, l’immeuble de l’urssaf (rue desmouilles) ou l’agrandissement de Saint-Michel avec le départ du centre de formation du 1er étage, à suivre… quant à l’usinette de
Villefranche de Lauraguais, la mairie vend un terrain à pôle emploi pour quelques € symboliques et l’agence devrait voir le jour pour septembre 2o14.
Saint-jean : mauvaise piste (pour l’instant) à Balma, une meilleure ( ?) en vue à l’Union ou sur place. A suivre…
Votre représentant Solidaires Sud Emploi au Chsct :
Jean-Noël VERRIER agence de
Saint-Jean
jean-noel.verrier@pole-emploi.fr
N’hésitez pas à nous contacter