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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 10:26
Tron : "On peut encore réduire le nombre de fonctionnaires"

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique estime que l'on peut "encore réduire le nombre de fonctionnaires" surtout chez les opérateurs de l'Etat plus que dans la police ou l'Education nationale.

 

Le secrétaire d'Etat à la fonction publique, Georges Tron, le 19 avril 2011 au Ministère du Budget à Paris. (c) Afp 
Le secrétaire d'Etat à la fonction publique, Georges Tron, le 19 avril 2011 au Ministère du Budget à Paris. (c) Afp

 

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron a estimé dimanche 24 avril que l'on pouvait "encore réduire le nombre de fonctionnaires" mais surtout chez les opérateurs de l'Etat plus que dans la police ou l'Education nationale. "Dans les deux ou trois prochaines années, on peut encore réduire le nombre de fonctionnaires de l'Etat", a-t-il dit devant le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

 

"Je suis pour les suppressions de postes en 2012 et 2013 mais si nécessaire on ajustera", a-t-il dit au sujet de l'Education Nationale. "Il va y avoir 4.500 à 5.000 élèves de plus à la prochaine rentrée et si on voit que ça pose des problèmes dans tel ou tel secteur, il faudra sans doute ajuster mais le principe (du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, ndlr) n'est pas remis en cause", a-t-il poursuivi.

 

 Pas dans la police

 

"Dans la police, il y aura une réflexion très précise à mener pour adoucir ce principe du un sur deux", a-t-il ajouté. Selon le secrétaire d'Etat, "l'effort de réduction des effectifs a essentiellement porté sur l'administration centrale et déconcentrée et pas sur les opérateurs".

"Donc, a-t-il poursuivi, on peut parfaitement maintenir la règle du un sur deux et l'élargir aux opérateurs". Les opérateurs de l'Etat, qui sont au nombre d'environ 600, sont des organismes qui remplissent des missions de service public, comme Météo France, Pôle emploi ou encore le CNRS.

 

 "Logique démographique"

 

Mais, a souligné le secrétaire d'Etat, les suppressions d'emploi vont diminuer dans quelques années car "nous arrivons au bout d'une logique démographique", le pic d'une génération de fonctionnaires partant en retraite allant bientôt être atteint.

Par ailleurs, interrogé sur la prime que devront verser, obligatoirement, aux personnels les entreprises privées de plus de 50 salariés ayant augmenté leurs dividendes versés aux actionnaires, Georges Tron a indiqué qu'"il y aura une réunion" la semaine prochaine "chez le président" Nicolas Sarkozy "pour préciser les choses".

 

Nouvelobs.com, 25 avril 2012

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:52
En 2010, un patron du Cac 40 a gagné 24% de plus en moyenne

 

 
Par Mathilde Golla
26/04/2011 | Mise à jour : 07:30
Michel Rollier, PDG de Michelin
Michel Rollier, PDG de Michelin Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Dernier du palmarès des rémunérations des patrons du Cac 40 établi par Les Echos l'an passé, Michel Rollier, le dirigeant de Michelin, se hisse à la première place cette année, avec 4,5 millions d'euros perçus pour 2010.

Le dirigeant de Michelin détrône celui de Danone et prend la tête du palmarès 2011 des rémunérations des patrons du Cac 40 établi par les Echos. Michel Rollier a ainsi touché une rémunération de 4,5 millions d'euros au titre de l'année 2010. Frank Riboud, à la tête de Danone, a lui empoché 4,4 millions d'euros l'an dernier et prend ainsi la deuxième place sur le podium, suivi par le PDG de LVMH, Bernard Arnault, qui a gagné 3,9 millions d'euros de rémunération globale. Au total, les patrons du Cac 40 ont touché plus de 98,3 millions d'euros de rémunération. La moyenne des salaires des PDG du Cac 40 s'élève à 2,46 millions d'euros par dirigeant, une hausse de 24% par rapport à 2009.

 

Le premier des trois gérants commandités de Michelin détient également le record de hausse de rémunération: son salaire s'est envolé de 505%. Cette progression est directement liée à la hausse des résultats du groupe puisque Michel Rollier ne touche pas de rémunération fixe mais bien seulement un bonus fixé en fonction des résultats du géant des pneumatiques.

 

Cette particularité rend sa rémunération annuelle très volatile d'une année sur l'autre: ainsi, lors du précédent palmarès, publié en 2010 et basé sur la rémunération globale des patrons en 2009, l'enveloppe de Michel Rollier s'affichait en repli de 303% par rapport à celle qu'il avait perçue en 2008. Il avait alors empoché 743.000 euros, ce qui constituait alors la plus faible des rémunérations de dirigeants au sein du Cac 40. Cette place de fin de classement revient cette année au PDG de STMicroelectronics, Carlo Bozotti, avec 903.000 euros. Avant-dernier du palmarès 2011, le PDG de Renault affiche une rémunération globale de 1,2 million, stable par rapport à l'an dernier: Carlos Ghosn a en effet renoncé à sa rémunération variable suite au fiasco provoqué par la fausse affaire d'espionnage.

 

LeFigaro.fr

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 12:13
Le patronat juge "incompréhensible" l'idée d'une prime de mille euros aux salariés

LEMONDE.FR avec AFP | 14.04.11 | 08h32  •  Mis à jour le 14.04.11 | 11h04

 

 

 

 

Laurence Parisot.

Laurence Parisot. AFP/MEHDI FEDOUACH

 

 

 

La présidente de l'organisation patronale Medef, Laurence Parisot, a jugé, jeudi 14 avril, sur Canal+ que la proposition du gouvernement de forcer les entreprises versant des dividendes à donner une prime de mille euros à leurs salariés était "incompréhensible" et "dangereuse pour l'emploi". "Je ne sais que dire tellement ces propos sont incompréhensibles", a déclaré Mme Parisot, soulignant : "On ne sait pas très bien de quel projet il s'agit."

Le ministre du budget, François Baroin, développant une idée avancée par Nicolas Sarkozy pour mieux répartir les bénéfices de l'entreprise entre actionnaires et salariés, a évoqué un montant de mille euros que devraient verser à leurs salariés les entreprises distribuant des dividendes.

 

"ANTI-PME ET ANTI-TPE"

La patronne du Medef a notamment estimé qu'une telle mesure serait "anti-PME et anti-TPE" (très petite entreprise), estimant par exemple que pour une PME de 300 personnes, 300 000 euros représentaient souvent l'intégralité de son bénéfice. Les problèmes de pouvoir d'achat "relèvent de la responsabilité des partenaires sociaux", a ajouté la responsable patronale, qui a dit souhaiter "aller plus loin" sur les salaires.
 

 

"Dans chaque entreprise, chaque année, c'est obligatoire, c'est la loi, il y a des négociations entre les syndicats et les représentants du personnel (...) et la direction de l'entreprise. A l'issue de cette discussion, il y a dans la plupart des cas un accord (...) qui donne les grandes lignes en matière d'augmentation de salaires", a-t-elle rappelé.

Jean-François Roubaud, président de la CGPME, a jugé que cette prime obligatoire "voudrait dire qu'une fois de plus l'Etat s'immiscerait dans nos entreprises". Or, ajoute-t-il, l'Etat "n'est pas forcèment le mieux placé pour nous donner des leçons". "Dans les PME, on distribue peu de dividendes mais on a déjà pour habitude de distribuer des primes de résultat quand on le peut", a déclaré M. Roubaud.

Le gouvernement "tente une sortie" sur le pouvoir d'achat selon Ayrault

 

"Le gouvernement se rend compte qu'il y a un problème de pouvoir d'achat en France et tente une sortie, sans proposition concrète", a jugé Jean-Marc Ayrault au sujet de la création prochaine, annoncée par le gouvernement, d'une prime d'"au moins 1.000 euros" pour les salariés d'entreprises versant des dividendes. "Cela ne va concerner que les grandes entreprises, et les autres ?", a-t-il demandé. "Sur les salaires, il faut une négociation", a ajouté le président du groupe socialiste à l'Assemblée, sur France 2, "du donnant, donnant".

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 10:53
Deux suicides et une tentative dans le groupe Caisses d'Epargne

 

Publié le 13.04.2011, 21h05 | Mise à jour : 21h49

Deux salariés du groupe Banques populaires Caisses d'épargne (BPCE) se sont suicidés et un autre salarié a fait une tentative en l'espace de 15 jours, a dénoncé mercredi le syndicat Sud du groupe
|

Eric Piermont

En l'espace de quinze jours, deux salariés du groupe Banques populaires Caisses d'épargne (BPCE) se sont suicidés et un autre a fait une tentative, a dénoncé mercredi le syndicat Sud du groupe. La direction a lancé une enquête interne pour un des cas de suicide, pas pour le deuxième.

«Nous sommes convaincus qu'il existe un lien direct entre une nouvelle organisation du travail et la dégradation de la santé physique et mentale des salariés qui a amené certains d'entre eux à mettre fin à leurs jours ou à tenter de le faire», affirme Patrick Saurin, délégué Sud.
 «Les deux salariés qui ont mis fin à leur jours, le 18 mars et le 28 mars, travaillent l'un à la Caisse de Côte d'Azur, l'autre à la Caisse de Bourgogne Franche-Comté. La tentative de suicide est survenue le 1er avril sur le lieu de travail à la Caisse de Bretagne-Pays de Loire», précise le syndicaliste. 

Le syndicat Sud dénonce «le benchmark, une méthode qui consiste à comparer chaque jour les résultats des salariés et des agences et qui crée des situations anxiogènes avec une pression au quotidien». «Il y a une compétition aux résultats qui laisse des gens sur le carreau. En 2010, nous avons fait de très bons résultats, mais il y a de la casse», estime pour sa part Sylvie Liziard, secrétaire générale de l'Unsa (premier syndicat du groupe). Pour elle, «ça va mal finir, les gens n'en peuvent plus».

En 2008, un salarié sur dix en proie au risque suicidaire

Une enquête menée en 2008 auprès de 5.000 salariés avait mis en évidence une «situation très préoccupante en matière de santé au travail : 10,4% des salariés interrogés avaient répondu par l'affirmative au risque suicidaire», selon le syndicat. «L'employeur a une obligation de prévention des risques professionnels et doit veiller à la santé physique et mentale de ses salariés. S’il manque à cette obligation, il commet alors une faute inexcusable, et cette faute suffit pour engager sa responsabilité», rappelle Patrick Saurin (Sud).

La direction du groupe met en avant des «circonstances différentes» pour les deux suicides. «Dans un cas, une commission d'enquête interne a été créée ; dans l'autre cas, le CHSCT n'a pas donné suite», précise un porte-parole des Caisses d'Epargne.

Depuis 2008, un autre grand groupe français, France Télécom-Orange; a été ébranlé par une série de suicides qui a mis au jour une grave crise sociale interne. Le suicide en 2009 d'un salarié de France Télécom-Orange a été reconnu comme une maladie professionnelle.

LeParisien.fr , jeudi 14 avril 2011

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 15:03

  

Lors de son Comité national des 4 et 5 avril 2011 (instance nationale réunissant les

organisations nationales et les Solidaires locaux), l’Union syndicale Solidaires a

débattu sur les positions et la stratégie du Front national et adopté la motion suivante :

 

 

Face au Front national et aux idées xénophobes :

Vigilance, Combativité et Résistance

 

 

Depuis quelques mois, le Front national revient sur le devant de la scène politique et médiatique. Son

changement de présidence aurait selon certains observateurs changé la nature de ce parti et celui-ci

serait en train de se banaliser dans la vie républicaine.

Dans un contexte européen marqué par la remontée de courants racistes, xénophobes ou même

ouvertement fascistes, l’Union syndicale Solidaires récuse et condamne fermement cette

« banalisation » d’un parti qui reste profondément antirépublicain, xénophobe, sexiste et raciste.

 

La multiplication ces dernières années des déclarations et des mesures amalgamant sécurité,

immigration, religion, laïcité…, au-delà même des seuls membres d’une droite soi-disant

décomplexée, a fini par renforcer et légitimer des discours auparavant uniquement portés par le Front

national.

 

Dans le même temps, l’accélération des politiques libérales et sécuritaires a généré une aggravation du

chômage, un développement des inégalités sociales, de la précarité, de la pauvreté et de l’exclusion qui

n’a fait qu’accroître une désespérance sociale sur laquelle le Front national prospère en surfant sur les

peurs et l’anxiété face à l’avenir.

 

Alors que l’exaspération face au sentiment de n’être ni écoutés ni entendus, touche une partie toujours

plus grande de la population, le Front national a nettement opté, notamment à travers la mise en avant

de Marine Le Pen, pour une « stratégie de gouvernement » et essaye d’avancer masqué derrière une

façade supposée plus respectable, plus sociale et plus crédible.

Pour Solidaires, il est clair que le Front national n’est pas un parti comme un autre : La base de sa

politique est la préférence nationale, idée nauséabonde et profondément opposée aux valeurs que nous

portons et défendons. La haine, le rejet de l’autre font porter sur les étrangers tous les maux de notre

société. Par-delà ces fondements haineux et racistes, il est également de notre responsabilité syndicale

de dénoncer la réalité d’un programme du FN qui s’avère profondément antisocial.

 

Face à l'Europe et à la mondialisation libérale, contraires aux intérêts des salarié-e-s et aux besoins

sociaux fondamentaux, les réponses protectionnistes du FN comme la sortie de l'Euro ne visent qu'à

protéger le capitalisme national sans s'attaquer au rapport capital/travail et à la financiarisation de

l'économie. Aux antipodes d'une société solidaire et de transformation sociale, le projet du FN

aboutirait à aggraver la concurrence par une série de dévaluations compétitives, à plus de dumping

social et fiscal, à l'exacerbation des tensions xénophobes et nationalistes.

 

Le monde du travail est clairement devenu une cible privilégiée dans la stratégie du Front national.

Mais derrière un discours démagogique de façade visant à présenter ce parti comme le seul défenseur

des « petits » contre « les gros », le contenu concret de son programme, renvoyant de fait au chacun

pour soi, est tout autre, que ce soit en matière de remise en cause de la durée du travail,

d’harmonisation par le bas et de mise à mort du système de retraites par répartition, de destruction de

la législation du travail, de remise en cause du droit de grève, d’instauration d’un service public a

minima…

 

Le syndicalisme, tout particulièrement celui de lutte et de transformation sociale, est considéré par le

Fn comme « un des maux qui « asphyxient l’entreprise française […] un des obstacles majeurs aux

réformes nécessaires de la société française ». Pour le Fn, le syndicalisme devrait être uniquement basé

sur des organisations professionnelles par branche… Vision corporatisme qui ne pourrait qu’engendrer

inégalités et protections à minima.

 

Lors des dernières élections cantonales, le Front national a tenté d’instrumentaliser les organisations

syndicales en présentant quelques candidats qui avançaient leur appartenance à une organisation ou

une autre. Ceux-ci s’étant vu retirer leurs mandats, le FN a annoncé la création d’un Cercle national

de défense des travailleurs syndiqués, qu’il a présenté comme une « Association de défense des

intérêts sociaux, moraux et juridiques » des militants FN subissant au sein de leurs syndicats

« discriminations politiques et exclusions » (sic !).

 

L’Union syndicale Solidaires appelle toutes ses organisations membres à la vigilance face à la

stratégie d’entrisme du FN en direction de l’ensemble des organisations syndicales.

 

L’Union syndicale Solidaires rappelle que le syndicalisme repose sur la défense et l’amélioration des

droits individuels et collectifs dans une perspective de transformation sociale. Cette perspective et la

défense de nos valeurs suppose la solidarité entre tous les salarié-e-s et le refus de toutes formes de

racisme, de sexisme, d’homophobie.

 

L’Union syndicale Solidaires engagée dans les combats contre les politiques xénophobes ne fera

aucune concession au Front national ni dans ses propositions, ni dans sa place dans le syndicalisme et

rejette toute forme de banalisation de ce parti et de ses idées nauséabondes.

Solidaires considère qu’il est de sa responsabilité de combattre le FN, ses projets et de démontrer en

quoi ils sont contraires aux intérêts et aux revendications des salarié-e-s.

 

À l’occasion de son Comité national, Solidaires réaffirme la nécessité de ce combat et continuera à

développer les expressions et les luttes pour le gagner y compris en prenant des initiatives

intersyndicales et unitaires nécessaires et réaffirme son engagement dans VISA (Vigilance et

initiatives syndicales antifascistes).

Paris, le 4 avril 2011

 

144 Bd de la Villette

75 019 Paris

Téléphone : 01 58 39 30 20

Télécopie : 01 43 67 62 14

contact@solidaires.org

  

www.solidaires.org

 

   

 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 10:45

 Peu de naturalisations pour les étudiants marocains

 

 

Passer du statut d'étudiant à celui de salarié relève du parcours du combattant pour les étudiants étrangers. Et à l'heure d'obtenir le passeport français, Marianne se montre encore moins maternelle, dénonce TelQuel.

 

08.04.2011 | Sonia Terrab  | TelQuel

 

 

 

C'est un jour important pour Meryem, 26 ans, cadre à Paris. Elle s'apprête à déposer une demande de naturalisation : "Ça fait des mois que je réunis les papiers. J'ai enfin terminé. Là, la vraie attente peut commencer." Selon les derniers chiffres de l'Eurostat, la France tient le haut du podium au sein de l'Union Européenne, avec plus de 108 000 naturalisations par décret ou par mariage octroyées en 2008. De quoi donner de l'espoir aux nouveaux diplômés. "Pour être naturalisé par décret, il faut remplir trois conditions : être âgé au minimum de 18 ans, résider en France depuis plus de 5 ans, avoir un casier judiciaire vierge et justifier de son assimilation à la communauté française, notamment à travers une connaissance suffisante de la langue", détaille Rabia, une jeune Marocaine, titulaire d'un master en droit à Paris 2, aujourd'hui à la recherche d'un travail. "Je remplis parfaitement toutes ces conditions, mais je sais que mon dossier ne sera pas accepté, se résigne-t-elle. En réalité, ce que la loi ne dit pas, c'est que je dois justifier d'un salaire et payer des impôts pour être naturalisée. Dès que je trouverai du travail, j'aurai toutes mes chances."

Etre naturalisé, c'est presque une formalité, un processus administratif qui prend de moins en moins de temps, selon un communiqué du ministère de l'Immigration français. D'après ce dernier, les décisions de naturalisation sont passées de 12 mois en 2009 à 5 mois en 2010, suite à la réforme lancée par le ministre de l'époque, Eric Besson, pour simplifier les procédures. D'ailleurs, beaucoup peuvent en témoigner : "Le plus difficile, ce n'est pas la procédure, c'est de pouvoir l'entamer. J'ai mis 6 mois à réunir mes papiers, mais 9 mois à trouver du travail. J'ai cru que je n'y arriverais jamais", raconte Meryem.

En effet, si l'accès à la nationalité française semble à la portée de tous, l'écueil, et c'est là le piège, se situe au niveau du job. "Depuis la loi du 24 juin 2006, explique Elodie Beharel, déléguée nationale de La Cimade (Comité Inter Mouvements Auprès Des Évacués), il faut répondre à des critères très stricts avant de pouvoir passer du statut d'étudiant à celui de salarié." C'est-à-dire être titulaire d'un diplôme équivalent à un master, présenter une promesse d'emploi en adéquation avec la formation, assortie d'un salaire représentant une fois et demie le Smic, entre autres.
Avant de penser à être naturalisé, un étudiant doit donc d'abord prouver qu'il est rentable. Mais c'est difficile. "Dans ma promotion, après le bac, beaucoup se sont dirigés vers la finance, secteur alors en plein boom. Cinq ans après, nous étions prêts mais c'était fini. Alors on se tourne vers le conseil, on prend des boulots un peu à côté, mais toujours cohérents avec notre formation", raconte Meryem.

  "Le problème, c'est qu'il faut rester ici et donc renouveler son titre de séjour. Une fois le diplôme en poche, on a droit à 6 mois sur le territoire, ensuite on doit déguerpir si on n'a pas trouvé de travail et changé de statut", explique Omar, 26 ans. Comment faire alors ? "Il faut se débrouiller autrement. Le mieux, c'est de prolonger le titre de séjour étudiant", conseille le jeune homme, qui a pourtant tenté l'expérience sans grand succès. "Je me suis inscrit en licence de chinois. Quand je me suis rapproché de la préfecture, ils m'ont demandé de justifier ce changement de parcours, vu que j'étais titulaire d'un diplôme en marketing. Alors je leur ai sorti le PIB de la Chine, j'ai dit que c'était l'avenir, tandis qu'ici, c'était saturé et que si je voulais apprendre le chinois, c'est parce que je rêve d'aller travailler là-bas à moyen terme", relate le jeune homme, qui poursuit : "La dame en face n'a pas eu trop l'air de me croire, elle m'a donné une prolongation de 6 mois sous réserve de revenir présenter une attestation d'assiduité et de réussite aux examens du premier semestre". Omar en parle avec humour, mais il est stressé : "Bien sûr, je ne suis jamais allé en cours et là, il me reste 3 mois pour trouver du travail, sinon, je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas revenir au Maroc sans être naturalisé".

Quand on lui demande pourquoi une telle angoisse, il répond avec l'air de quelqu'un qui a beaucoup réfléchi à la question : "Si je veux tant devenir français, ce n'est pas pour rester ici, mais plutôt pour faire du Maroc une phase potentiellement temporaire. Une option gratuite. M'offrir le luxe d'une porte de sortie".

Devenir français et puis revenir au Maroc... une fois l'objectif atteint, qui franchit le pas ? "Cela fait un an et demi que je suis naturalisée. Je veux m'installer au Maroc, mais pas maintenant", déclare Rita, 28 ans, architecte, qui préfère "attendre un peu". Attendre quoi et reporter l'échéance pourquoi ? Surtout que la culpabilité est là : "Oui, le Maroc a besoin de nous, on le sait et on nous le répète. Ma famille aussi me manque. Mais je ne suis pas prête, c'est tout". Rita, à l'image de ses amis qui évoluent dans le même microcosme marocain à Paris, tout en restant cosmopolites, confesse le désir de s'épanouir et évoluer dans un environnement plus stimulant, enrichissant. Selon elle, être naturalisée, ce n'est qu'une étape. Une étape qui va peut-être l'aider à retourner au Maroc, pas la pousser.

Sous ses airs jazzy à Saint Germain, la France, parmi ces jeunes qu'elle a accueillis et bercés de liberté, fait de moins en moins d'heureux aujourd'hui. Entre l'ambiguïté de se sentir français et se revendiquer marocain, le besoin d'espace et le lien du coeur, le sentiment d'être étranger et la peur de ne pas trouver sa place, l'équilibre identitaire est précaire. "Je dois beaucoup à la France, elle m'a formé, éduqué. J'ai beaucoup plus appris et vécu ici que là ou je suis né, explique Ylias, 28 ans, à la recherche d'un emploi depuis quelques mois. Mais d'un autre côté, c'est comme si elle m'avait adopté, comme avec les parents. Ils ont un rôle à jouer, on ne s'en détache pas et, forcément, on attend plus".

Un rôle que la mère Marianne est de moins en moins prête à assumer, visiblement. Car si la France compte 5,9% de migrants récents dans les professions dites hautement qualifiées, un taux faible par rapport à la moyenne européenne, elle affiche aussi un taux de chômage qui frôle les 10% et une politique envers les étrangers de plus en plus décrite comme agressive. "Cela devient difficile, j'ai l'impression qu'on ne veut plus de moi ici. Oui, il y a soi-disant une volonté de naturaliser les cadres diplômés, etc., mais au quotidien, il faut pouvoir s'en convaincre, assure Ylias. Demain, si je ne trouve pas de boulot, je serai obligé de retourner au Maroc, déçu. La France, après tout ça, m'aura mis dehors. Elle en a le droit sans doute, mais je me sentirai trahi".

 

CourrierInternational.com

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 10:18
La France manque d'agents pour lutter contre le chômage 
 
Par Marc Landré
11/04/2011 |

 

La France compte 215 agents pour 10.000 chômeurs au sens du BIT, contre 221 au Royaume-Uni et 420 en Allemagne.

Les partenaires sociaux ont eu droit lundi, lors du conseil d'administration de Pôle emploi, à la présentation d'une étude de l'Inspection générale des finances sur les effectifs des services publics de l'emploi en France (Pôle emploi, mais aussi les missions locales, l'Afpa…), en Allemagne et au Royaume-Uni. Principal constat : «le Service public de l'emploi (SPE) français apparaît moins doté en effectifs que les SPE allemand et britannique», note l'IGF. La France compte 215 agents pour 10.000 chômeurs au sens du BIT, contre 221 au Royaume-Uni et 420 en Allemagne.

La France se caractérise par une large sous-dotation sur trois des cinq missions étudiées: l'accueil et l'information des chômeurs, leur indemnisation et leur accompagnement. «Le Royaume-Uni accorde une priorité plus nette à l'accompagnement et l'Allemagne affecte une plus forte proportion de ses effectifs aux missions d'accueil et d'indemnisation», juge l'IGF. La France s'en sort mieux sur les services aux employeurs.

L'Inspection note que les opérateurs publics allemand et britannique ont densifié les effectifs d'accompagnement pendant la crise «pour accélérer la reprise d'un emploi par les chômeurs». Plus de 16.000 agents ont été recrutés outre-Manche et les portefeuilles de chômeurs ont été maintenus à 70 par agent outre-Rhin. En France, 1800 renforts en CDD ont été effectués pour faire face à l'afflux de chômeurs, mais les portefeuilles ont presque doublé, atteignant 110 demandeurs d'emploi par agent.

Recourir plus aux CDD et aux prestataires privés 

Pour améliorer les résultats au regard des expériences étrangères, l'IGF suggère de créer des postes spécialisés dans l'accompagnement ou de cibler davantage les services proposés. Elle recommande d'alléger le suivi de certains chômeurs «pour réallouer davantage de moyens vers les catégories plus distantes du marché du travail» et de piloter les réseaux «par la performance en matière de retour à l'emploi ou d'insertion professionnelle». Elle suggère enfin d'assouplir les règles de gestion de Pôle emploi en augmentant le plafond de CDD (5 % des effectifs actuellement) ou les possibilités de recourir rapidement à des prestataires externes.

Les syndicats - hormis la CGT, absente - ont applaudi. «Cette étude doit permettre de réfléchir à une meilleure allocation des ressources en matière d'accompagnement», assure un proche du ministre de l'Emploi, Xavier Bertrand.

 

LeFigaro.fr

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 09:52

R2F

 

Economies de bout de chandelle sur les chômeurs en formation

Les coupes claires de l’Etat dans la politique de l’emploi et de la formation professionnelle ont eu raison des protestations, plus ou moins fortes, des syndicats. Le conseil d’administration extraordinaire de Pôle emploi, réuni lundi 11 avril en l’absence de la CGT, a décidé, à la demande de l’Etat, de remplacer l’allocation en faveur des demandeurs d’emploi en formation (AFDEF), supprimée à compter du 1er janvier 2011, par une rémunération de fin de formation (R2F) d’un montant forfaitaire de 652 euros par mois.

 

Jusqu’au 31 décembre 2010, l’Etat finançait l’AFDEF. Celle-ci permettait aux chômeurs basculant en fin de droits à l’assurance chômage de continuer à percevoir l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE, entre 75% et 57,4% de leur dernier salaire) jusqu’à la fin de leur formation. Le montant moyen de cette allocation était de 1 000 euros. Soit 348 euros de plus par mois que la nouvelle R2F.

La perte moyenne de revenu pour les chômeurs en formation est de l’ordre de 30%. A ce niveau de ressources, c’est tout sauf négligeable et cela peut conduire certains demandeurs d’emploi à abandonner leur formation en cours de route, déplore Stéphane Lardy (FO). Le versement du nouveau dispositif, toutefois, sera rétroactif, ce qui devrait soulager les milliers de chômeurs bénéficiant de l’AFDEF (30 000 par an environ), qui se sont trouvés brutalement sans ressources.

 

La R2F se substituera également à la rémunération de formation de Pôle emploi (RFPE) qui permet à près de 30.000 chômeurs non indemnisés de se former en ayant le statut de stagiaire de la formation professionnelle et en percevant quelque 650 euros par mois. Elle devrait donc bénéficier au total à un peu plus de 60 000 chômeurs par an et sera financée pour moitié par l’Etat et pour moitié par le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) qui débloquera à cet effet 160 millions d’euros.

 

La suppression brutale de l’AFDEF et la volonté de l’Etat de ramener peu ou prou la rémunération des chômeurs en fin de droits et en formation au niveau d’un minima social avaient provoqué un vif échange entre le président (CFDT) de l’Unedic, Gaby Bonnand, et le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), Bertrand Martinot, lors du dernier conseil d’administration ordinaire de Pôle emploi le 24 mars. Quelle qu’ait pu être l’indignation des uns ou des autres, l’Etat a campé sur ses positions et imposé des économies de bout de chandelle sur le dos des chômeurs en formation. La CFDT y voit la preuve qu’il y a à Pôle emploi un vrai problème de gouvernance.

 

LeMonde.fr, 11 avril 2011

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 09:43
ENA : «boursiers méritants» mais recalés

Aucun des 15 élèves de milieux défavorisés de la nouvelle prépa n’a réussi le concours. Le dispositif a été revu pour la seconde promotion.

 

 

Par VÉRONIQUE SOULÉ

Les quinze élèves issus de milieux défavorisés, recrutés en 2009, ont tous échoué au

Les quinze élèves issus de milieux défavorisés, recrutés en 2009, ont tous échoué au concours. (© AFP Fred Dufour)

 

«Ils se sont tous présentés au concours. Ils étaient supermotivés, ils y croyaient. Mais un seul a franchi la barre des écrits puis a été recalé aux oraux. Ils ont bien sûr été déçus et l’on a été triste pour eux» : si aucun des 15 élèves de la nouvelle prépa à l’ENA réservée aux «étudiants boursiers méritants» n’a réussi le concours en 2010, Bernard Boucault, son directeur, refuse de parler d’«échec». «C’était la première année, explique-t-il, on en a tiré des conséquences pour la promotion suivante.» Mais on peut aussi y voir la preuve que combler tout un retard d’acquis culturels et sociaux, ce n’est pas si simple.

Méthodologie. Cette prépa a été créée en octobre 2009 afin de «favoriser la diversité des talents et l’égalité des chances». Il s’agit d’ouvrir socialement le recrutement d’une école qui forme «l’élite», une centaine d’énarques qui, chaque année, vont occuper les plus hauts postes de l’administration. Très majoritairement, même si on compte quelques boursiers, ils restent issus des classes moyennes ou supérieures.

 

Les candidats à la prépa doivent satisfaire trois conditions : être boursiers, avoir un master avec mention, ainsi qu’une solide motivation. Les élèves ont vingt et une heures de cours hebdomadaires sur quatre jours à Paris, et un gros travail personnel à côté. La cinquième journée est consacrée à des «galops d’essai» - entraînements au concours - et à des visites de ministères, de préfectures, de la Sécurité sociale, etc. «De milieux modestes, souvent issus de l’immigration, ils n’ont pas eu l’occasion de voir les coulisses des administrations, souligne Bernard Boucault. Nous leur faisons aussi découvrir l’opéra où ils ne sont jamais allés.»

 

Selon la vision sarkozyste du mérite - pour assurer les mêmes chances de réussite à tous, il faut donner plus à ceux qui ont moins s’ils sont doués et accrocheurs -, la prépa ne lésine pas sur les moyens. Les étudiants sont suivis par deux chargés d’études - de jeunes énarques - et par des «tuteurs» - des élèves actuels de l’ENA (basée à Strasbourg) amenés à venir régulièrement à Paris. En arrivant, ils ont droit à un ordinateur et à une chambre universitaire. Entre les bourses du supérieur et les «allocations pour la diversité dans la fonction publique»,ils touchent de 450 à 500 euros mensuels, sur douze mois.

Malgré cela, la première promotion, 11 filles et 4 garçons venus de Bagnolet, Sarcelles, Nantes, Lyon… n’a pu réaliser l’exploit. Françoise Camet, directrice de la formation de l’ENA, tempère : «Environ 52% des reçus avaient déjà fait une première tentative. Nos étudiants sont donc dans le cas général.»

 

De plus, tous, sauf un qui ne donne plus de nouvelles, ont pu rebondir. Sept ont décidé de repiquer, dont trois à l’ENA, les autres changeant de prépa. Trois ont réussi des concours difficiles, de cadre supérieur de la Sécurité sociale, d’adjoint à la direction de la Banque de France et d’attaché territorial. Deux ont entamé d’autres études, et deux ont trouvé un travail.

Pour la deuxième promotion - 14 élèves dont 10 filles qui passeront le concours à l’automne 2011 -, plusieurs choses ont été revues. Les élèves ont eu leurs plus mauvaises notes en économie et en droit.

 

Pour intégrer la prépa, les candidats doivent désormais avoir un master dans l’une de ces disciplines, ou proche, les littéraires étant écartés. Surtout, l’accent va être mis sur la méthodologie. «On s’est aperçu que les élèves pouvaient absorber beaucoup de connaissances, explique un responsable des études, mais qu’ils avaient souvent du mal ensuite à prendre du recul.»

Défi. Bernard Boucault reste optimiste et croit, plus que jamais, dans ce dispositif revisité. «On considère l’épreuve de culture générale comme discriminante, souligne-t-il. Or, nos étudiants s’en sont bien sortis, avec des notes entre 10 et 12. C’est bien la preuve que l’on peut bouger les lignes.»

La prochaine étape, pour l’ENA comme pour les autres grandes écoles de la fonction publique, est la réforme des concours. Il n’est pas question de les supprimer ou d’en ouvrir d’autres - le concours unique est, pour eux, le garant de l’égalité républicaine et l’exemple de Sciences-Po, avec sa seconde voie d’accès, une hérésie. Le but est de supprimer les «biais discriminants» et de prendre davantage en compte, au-delà des épreuves classiques, des aptitudes et des compétences.

 

Reste un autre défi : comment rendre la lutte plus égale avec des élèves qui se préparent depuis des années, voire depuis l’enfance, à suivre des filières d’excellence, qui ont fait les meilleures prépas après les lycées d’élite ?

Pour Bernard Boucault, il faudrait aller parler de l’ENA et susciter des ambitions dans les lycées et les facs. Impossible d’interroger les élèves de la prépa. Ils fuient la presse. Ils ont la hantise d’être étiquetés «prépa de jeunes de banlieue».

 

Liberation.fr, mardi 12 avril 2011

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 09:56
 
 

 

« D'AILLEURS NOUS SOMMES D'ICI »

Appel à mobilisation à Toulouse  le 28 mai

 

 

 

Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007 était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris dans un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’Etat, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, le ministère de l’Intérieur aujourd’hui, et soutenue par l’UMP et ses alliés à l’Assemblée, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela se sont ajoutés les effets désastreux du pseudo-débat sur l’identité nationale puis la chasse aux Roms.

 

Pour que cesse cette situation qui porte atteinte à des droits fondamentaux, menace gravement le droit d’asile et ruine l’existence des personnes étrangères visées, nous appelons à une manifestation nationale et unitaire au mois de mai 2011, à la date anniversaire de la création du ministère de l’Immigration qui perdure aujourd’hui sous une autre forme.

Nous exigeons sa suppression, l’arrêt immédiat de cette politique et la régularisation des sans-papiers.

 

 

Pour  faire de cette journée du 28 mai un rassemblement d'ampleur et un outil efficace pour faire basculer l'opinion publique face au cap vers l'extrême droite pris par le Président de la République pour la fin de son mandat, une mobilisation spectaculaire, coup d'envoi d'une riposte populaire aux régressions des droits »,  nous souhaitons organiser une initiative locale à Toulouse.

 

C'est la raison pour laquelle nous prenons contact avec les organisations signataires de l'appel national ainsi qu'avec celles et ceux qui partagent nos combats et proposons une rencontre afin de décliner localement cette initiative notamment en créant un collectif

 

Vendredi 15 Avril à 18 heures

à la Bourse du Travail (salle à confirmer)

 à Toulouse

 

 

Nous espérons que cette initiative retiendra votre attention et que nous pourrons, ensemble, faire de ce 28 mai une grande journée de mobilisation unitaire contre le racisme, la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers

 

Appel à l’initiative de : FSU 31, LDH, La Cimade, RESF 31

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