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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:04

Compte-rendu du chsct du 22 Mars 2011

 

1°) Rapport d activite 2010 de la médecine du travail Toulouse intra et extra muros :

 

Concerne uniquement les agent(e)s de droit privé, pas les agents de statut public qui

relèvent de la médecine de prévention (toujours pas de rapport établi à aujourd’hui).

Deux facteurs de risque clairement identifiés :les T.M.S. (troubles musculo-squelettiques) causés par les gestes répétitifs de travail sur écran et mauvais gestes et postures et les  R.P.S. (risques psycho-sociaux) qui sont les plus importants. Liées aux postes en contact avec le public, surtout postes d’accueil coordination et d’accueil relation clientèle (là où ces derniers existent). La médecin du travail souligne que les salariés de Pole Emploi devraient avoir un S.M.R.(suivi médical renforcé) avec une visite tous les ans au lieu de tous les deux ans, du fait de la fusion, mais qu’elle n’en a pas les moyens. C’est vrai qu’existe une pénurie de médecins du travail France entière.

Elle explique aussi que le nombre de demandes de consultation à l’initiative des

salarié(e)s a explosé (de 7 à 50 dont 80% liées à de la souffrance au travail !!).

Vigilance particulière sur les ex-Afpa pour lesquel(le)s ce facteur de risque est accentué à cause des conditions désastreuses de leur intégration.

 

Les réponses de la direction : le plan de prévention R.P.S. est en préparation au niveau régional avec le « fameux » groupe pluridisciplinaire dont les actions vont se mettre en place progressivement….(on espère pas trop lentement…).

Quant aux T.M.S., la direction tient compte des demandes ergonomiques, notamment, les bornes d’accueil coordination qui vont être changées.

 

Pour les agents de statut public, il faut opter pour bénéficier d’un suivi médical digne de ce nom. Car, les agent(e)s optant ont la visite médicale d’embauche. Sinon, c’est

tous les 5 ans….C’est vrai qu’ayant connu les services immédiats de la grande époque de l’ANPE, nous n’avons pas besoin de ce suivi….(c’est de l’ironie).

 

2°) information sur le site de Montauban Alba-Sud  et  point de suivi du droit

d’alerte de Montauban Ville- Bourbon Salengro :

 

il s’agit du même site de Montauban Ville-Bourbon qui doit être relogé sur la zone

industrio-commerciale d’Alba-Sud. La direction nous en fait une 1ere infos brève qui sera suivi d’une autre. Les pré-plans (pas encore finalisés) seront soumis au collectif. A noter que La D.T. n’y sera plus.

 

Droit d’alerte : mis à part quelques améliorations faites (imprimantes changées, agents du pole appui sortis de leur isolement, l’arrivée d’un rep) et prévues (installations de cloisons phoniques dans la zone-très open space- des 18 bec, zone de confidentialité délimitée dans la zone d’accueil, la visite de l’ergonome le 15 Avril pour le problème d’éclairage), les problèmes graves causés par un défaut crucial d’organisation perdurent comme le planning donné à 2 semaines maximum, des équipes professionnelles encore en constitution, des procédures d’affectation et de traitement des offres pas définies…Le nombre de jours d’arrêt de travail a explosé entre le dernier trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011 !!! 6 agents (pas moins) nous ont exprimé la volonté de quitter ce site douloureux !! Le Président explique que, compte-tenu des budgets disponibles, les investissements matériels ne pourront pas être importants sur ce site.

 

3°) Point sur les plans de prévention et de sécurité :

 

Le Président s’engage à informer à temps le CHSCT, des P.P.S., comme

le prévoit le Code du Travail. Cela concerne aussi bien les déménagements immobiliers que les travaux en dur. Nous avons exigé cela depuis les accidents

de Colomiers fin 2009.

 

 

4°) RECUEIL D AVIS SUR FUTURS SITES DE ST-GAUDENS ET VILLEFRANCHE DE LAURAGAIS :

 

Saint-Gaudens : il n’y aura pas de bureau supplémentaire au rdc, mais l’espace est suffisant en cas de besoin plus tard (dixit le président). Il n’y aura que 2 bornes d’accueil. Les plans ont été présenté aux agents deux fois. Livraison envisagée courant second semestre 2012.

Résultats : CGC favorable ; CGT défavorable ; FO  favorable ; SNU  abstention ; SUD  abstention ; UNSA  abstention et CFDT absente de ce CHSCT

 

Villefranche de Lauragais : la salle de repos ne pourra pas être agrandie (mais superficie dans les normes du référentiel immobilier d’un m2/agent explique le Président). Oubli des vestiaires. L’espace IDI sera réduit pour avoir 2  bornes d’accueil. Livraison prévue encore à déterminer.

 

Résultats : UNSA défavorable ; FO défavorable ; SUD abstention ; CGT éfavorable ; CGC report de vote ; SNU report de vote. CFDT absente de ce CHSCT.

 

 

5°) Suite du droit d alerte de la direction régionale Balma 2 :

 

même si certains syndicats ne se sont pas associés à ce droit d’alerte suite à un danger grave et imminent, le trouvant non justifié, SUD y a souscrit. A défaut, notre intervention a permis d’alerter la direction sur l’espace détente inadaptée, la difficulté de se garer, et, surtout, l’objet du danger grave et imminent : risque routier - la traversée dangereuse (pas du tout sécurisée pour le moment) de la route séparant la DR du « Carré de Chocolat-Balma 2 ».  Du coup, le Président du Chsct va veiller à un ré-agencement de l’espace détente en « rognant » sur un bureau adjacent. Un passage pour piétons va être fait avec des coussins ralentisseurs de circulation. Et, c’est un agent de la logistique qui assurera, en voiture, la navette du courrier entre les deux bâtiments.

 

6°) Questions diverses :

 

-          Le plan vigipirate est toujours en vigueur et dans le rouge vif ;Usagers interdits de site : pour l’instant, pas de procédures qui permettent d’éviter leur retour  inopiné dans le portefeuille d’un agent, mis à part d’embaucher des vigiles physionomistes à l’entrée des sites ;

-          La vidéo-surveillance : sera abordée lors du Chsct du 21 Avril ;

-          Algeco de Lalande : autorisation budgétaire accordée et commande passée. autorisation d’installation (permis de construire ?)en cours auprès de l’administration. Installation prévue entre la mi-Avril et la mi-Mai ;

-          Non respect de l’accord OATT sur certains sites (Tarbes Briand) : des agents ne peuvent pas avoir les 45’ de pause méridienne et ont des rdv smp physiques à 12h05, à 16h30 voire l’heure de fermeture 16h45 sans que ce fait soit anecdotique. 

 

 

     

 

 

 

Les élus CHSCT :  Jean-Noel Verrier et Ghislain Lorenzi

 

 

 

 

 

 

 

 

           

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:00

Compte-rendu du CE du 31 mars 2011    

 

 

POINT SUR LE DEPLOIEMENT E.I.D.

 

L’établissement nous fait une démonstration, encore une fois, du bonheur à vivre au pays des Bisounours.

Au 15 mars, 743 EID dans 10 agences ont été réalisés et  tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

  • «Aucune dégradation des autres services apportés aux demandeurs d’emploi » (enfin…pas de dégradation des chiffres !)
  • « Respect des délais de notification pour les DE »
  • Création d’une boite à outils à destination des agents pratiquant l’EID
  • « Les formations sont homogènes », quelles que soient la session ou l’origine du formateur, indemnisation ou placement. « Il ne s’agit pas d’une formation indemnisation, ni d’une formation placement, c’est la formation EID ».
  • La 1ère agence ayant démarré depuis le 8 février, « les agents sont de plus en plus à l’aise » (!!!)
  • « Les problèmes liés au fonctionnement d’AUDE sont en cours de correction ».
  • Des ateliers de développement de compétences sont mis en place sur les sites (quel contenu ?)
  • « Le passage de 3 à 4 entretiens EID par demi-journée se fait à la carte », selon le degré de maîtrise des agents (Ah ?)
  • Prolongation possible du tutorat et débriefings selon les besoins des agents

 

Les élus ont fait état de problèmes, d’inquiétudes et de malaise… qui sont niés par la Direction. Mais tout de même, certaines des propositions des membres du C.E. ont semblé retenir l’attention du Président :

  • Convocation des DE un quart d’heure plus tôt afin de leur permettre de finaliser leur dossier
  • Ouverture d’AUDE le jeudi plutôt que le vendredi afin de permettre la prise en main de l’outil avant le passage d’un site à l’EID.

Quant à nos questions sur la qualité de nos services, la déqualification ressentie par les personnels, les difficultés à maitriser la durée des entretiens, le déséquilibre entre les 2 parties de l’entretien … tout cela est pure imagination de notre part.

 

 

CAMPAGNE DE PROMOTION DES AGENTS DE DROIT PRIVE

 

L’enveloppe de promotion était de 0,8 % de la masse salariale avec possibilité pour l’année 2010 d’une enveloppe complémentaire de 0,2 %.

 

Sur 1278 Agents concernés par une promotion, 449 en ont bénéficié.

3 modes de promotion sont possibles :

Ä      Changement de coefficient :

243 dont 186 femmes

Ä      Article 19.2 (augmentation de salaire sans changement de coefficient) :

79 dont 63 femmes

Ä      Prime (versée une seule fois en reconnaissance d’un effort particulier) :

127 dont 86 femmes

Nous remarquons, malheureusement sans surprise, que les changements de catégorie, d’employé vers agent de maitrise, ont concerné 15 personnes dont 9 femmes, mais que les agents de maîtrise passant cadre ne sont que 2 et … ce sont des hommes.

 

La direction Midi-Pyrénées n’a pas souhaité utiliser la totalité de l’enveloppe à sa disposition.

  

 

« GOUVERNANCE »

 

Nous avons tous découvert dans le plan de prévention des Risques Psychosociaux l’instauration d’un entretien bimestriel entre l’agent et son REP. Cette mesure découle de la nouvelle « gouvernance » de Pole Emploi, tout comme le briefing quotidien.

Apparemment dans l’idée du D.R., il s’agit de « favoriser la proximité » entre les agents et leur ELD. Ce sont des mesures « de bon sens », de communication conviviale.

Bien. Dont acte.

Dans les faits, on se demande si la systématisation du briefing répond à un réel besoin opérationnel, ou s’il s’agit de s’assurer que les présents sur site sont bien au boulot et pas à « tricoter » pour capitaliser des heures...

Quant à l’entretien bimestriel, les agents nous font remonter qu’il ne s’agit pas d’un point sur l’activité, mais d’un entretien de contrôle, parfois très déstabilisant et culpabilisant.

Nous considérons qu’aucun entretien formalisé entre un agent et son responsable hiérarchique n’est  innocent.

De deux choses l’une, soit il s’agit d’un entretien d’évaluation obligatoire et il doit donc faire l’objet d’une négociation ou à minima d’une présentation aux élus du C.E., soit il s’agit d’un entretien informel, et dans ce cas, il ne revêt aucun caractère obligatoire et ne peut être imposé aux agents qui n’en ressentent pas le besoin.

C’est la position qu’un certain nombre d’élus au C.E., dont SUD, a défendu auprès du Président.

Celui-ci n’a pas voulu nous entendre.

Nous n’en resterons pas là.

 

Dans tous les cas, nous vous recommandons la plus grande prudence quant à ces entretiens : à minima demandez un cadrage précis (par écrit) avant d’aller en entretien, puis un compte rendu, si votre REP prend des notes, et en cas de problème, n’hésitez pas à nous contacter par le biais des délégués du personnel.

 

 

 

 

AUTRES POINTS

 

Mandataires sociaux : A compter du 18 avril 2011, les études auparavant effectuées à la DSO seront transférées à Pôle Emploi Service.

 

OATT (Temps de travail des Cadres) : L’Etablissement peut proposer aux cadres un forfait annuel en jours qui leur permet de ne pas pointer et de se voir attribuer un complément de salaire annuel forfaitaire (1 mois de salaire brut).

Un cadre peut le vouloir mais ne pas l’obtenir.

Il sera proposé à une autre, qui pourra le refuser.

Comprenne qui pourra ! Selon quel critère ce forfait est-t- il proposé aux cadres, mystère… ?

 

 

 

Vos élus et représentants SUD au C.E. :

Patricia Apicella

Josette Auzeville

Sylvie Despocq

Stéphanie Drouhin

Colette Levrel

Daniel Memain

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 14:01

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remue ménage en Midi Pyrénées

Christina et Chrystel sont deux femmes chargées du ménage dans un foyer d'hébergement des roulants

de la SNCF quand ils sont en service, déplacés dans les Pyrénées.

Jusqu'au 18 janvier 2010, elles avaient un contrat de 125H mensuelles pour faire chaque jour, entre 10 à

15 chambres, la salle de repas, de télé, de repos, les sanitaires, les couloirs, les escaliers, les poubelles;

..., mais aussi assurer l'accueil entre 10H et 15H.

A partir du 19 janvier, la société ONET, perd le marché. Le nouvel employeur SIN & STES le gagne ...sur le

dos des employées. Il faut faire le même travail en deux fois moins de temps ! (5H par jour environ).

Quand le personnel d'ORFEA vient à manquer (la Direction doit leur accorder des week-end, tout de

mème), les femmes de ménage récupèrent la mise en place des petits déjeuners, la vaisselle du soir et

du midi, etc.. Mais ces travaux supplémentaires ne sont pas payés, puisque pas prévus..

ORFEA, sans doute consciente des difficultés que son nouveau marché entraîne pour les femmes de

ménage, a une cerbère responsable d'ORFEA (officiellement responsable d'ORFEA Cerbère), qui se

charge de pointer, voir chronométrer tous les actes des salariées, de faxer au siège toulousain deux

rapports journaliers et, cerise sur le gâteau de les insulter (sans doute pour les stimuler).

SIN & STES interpellée par courrier a répondu qu'elles

«n'avaient qu'à aller voir ailleurs »

.

Alors quand trop c'est trop, c'est la grève.

Depuis le 5 mars, les deux femmes de ménage de ce foyer ORFEA se sont mises en grève pour

revendiquer :

 

7H de travail par jour pour exécuter les tâches demandées,

 

une augmentation de leurs salaires (passage de la qualification A1 sur A2)

 

le paiement des remplacements de week-end

 

la fin du harcèlement

Ce mouvement a le soutien des syndicats de cheminots SUD-Rail et CGT.

La Direction d'ORFEA a eu comme seule réponse de demander à son sous-traitant de mettre d'autres

employées pour faire le travail.

Appel au soutien

Nous appelons à soutenir cette lutte de femmes face à la situation de précarité et de mépris bien

représentative du sort réservé aux femmes par le patronat.

 

Nous organisons un soutien financier pour permettre à ces femmes courageuses de tenir.

 

Nous appelons à dénoncer et faire la publicité nécessaire aux patrons en cause. Bien sûr ceux de SIN

& STES qui ont mis en place ces conditions de travail, mais aussi ceux d'ORFEA qui ont mis ces

conditions dans le marché... et derrière ORFEA, la multinationale ACCORD et la SNCF qui ont monté

cette société ensemble.

Pour soutenir la grève, organisons le remue-ménage nécessaire, le temps qu'il faudra !

Les initiatrices du comité de soutien

Patricia MORLANS, Aurélie LONCA, Florence BARRAU, Noémie LE TILY, Ouardia AÏT-ALI

contact : « remuemenage.midipy@orange.fr »

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 11:43
Salaires abusifs: le peuple devrait se prononcer sur un plafonnement

revenus équitables | La Jeunesse socialiste (JS) a déposé lundi son initiative populaire qui veut empêcher qu'un patron gagne en un mois davantage que son employé en une année. Elle a récolté plus de 130'000 signatures.

KEYSTONE ARCHIVES
© KEYSTONE ARCHIVES | Une personne de la jeunesse socialiste contre les salaires abusifs.
ATS | 21.03.2011 | 11:53

Le peuple se prononcera vraisemblablement sur un plafonnement des salaires des managers.

L'initiative "1:12 - pour des salaires équitables", exige que, dans une même entreprise, le salaire le plus haut ne dépasse pas de plus de douze fois le salaire le plus bas. Sont inclues toutes les prestations (argent et valeurs de prestations en nature ou en service) versées en rémunération de l'activité salariée.

Des exceptions pourraient être prévues notamment concernant les salaires des apprentis, des stagiaires, des personnes en emploi protégé ainsi que des employés intérimaires ou à temps partiel.

 

Au peuple de fixer les règles

Selon la JS, cette nouvelle règle est la seule solution au problème des salaires abusifs car elle donne au peuple la possibilité de fixer des règles du jeu équitables. L'initiative de l'entrepreneur schaffhousois Thomas Minder, actuellement discutée par le Parlement, ne trouve pas grâce à ses yeux.

"Nous voulons renforcer les droits du peuple et pas celui des actionnaires", a déclaré le président de la Jeunesse socialiste David Roth lors de la remise des signatures à la Chancellerie fédérale à Berne. L'initiative de Thomas Minder ne permet pas d'empêcher les salaires abusifs, selon lui.

 

Salaires indécents

La JS juge nécessaire de remédier à une injustice qui persiste même après la crise. En 2009, les rémunérations des top managers ont encore progressé. Les hauts cadres se sont attribués en moyenne quatre millions de francs, soit 73 fois plus que leur employé au salaire le plus bas. Parallèlement, les revenus bas et moyens stagnent depuis des années, font valoir les jeunes socialistes.

Le retour sur le devant de la scène politique et électorale de la question nucléaire, qui pourrait faire de l'ombre à la campagne contre les salaires abusifs, ne les gêne pas. David Roth tire même un parallèle entre les deux thèmes. Il en va dans les deux cas d'une lutte entre les intérêts du peuple et ceux des arnaqueurs, selon lui.

D'une manière générale, la JS rejette l'argument selon lequel les hauts salaires se justifient par une responsabilité et une performance plus fortes. Elle escompte que son initiative permettra de faire augmenter les salaires minimaux, et, en créant la transparence sur les revenus, de protéger les travailleurs des discriminations. Elle ne craint en revanche pas la menace d'un exode d'entreprises, brandie par les milieux économiques.

 

Initiative Minder

Après contrôle de la validité des signatures, l'initiative "1:12 - pour des salaires équitables" passera devant le Conseil fédéral. Puis le Parlement pourra se prononcer. Ce dernier a déjà fort à faire depuis des mois avec l'initiative de Thomas Minder, et surtout le contre-projet qu'il faudrait lui opposer.

L'imposition des bonus notamment divise. La droite, qui n'en veut pas, vient de remporter une manche, le National ayant refusé lors de la dernière session d'intégrer cette question dans le contre-projet. Quant au contenu de ce dernier, il n'est pas encore définitivement fixé.

Selon le projet du Conseil des Etats, les actionnaires devraient se prononcer chaque année sur les indemnités du conseil d'administration et sur le règlement de rémunération. Le texte prévoit d'interdire aussi les indemnités de départ - les "parachutes dorés" - et les primes anticipées, mais en autorisant des exceptions à soumettre à l'assemblée générale.

Par ailleurs, les collaborateurs pourraient être contraints de restituer des indemnités en cas de mauvaises performances.

 

24heures.ch

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 10:25
11/03/11 | 07:00 | Veronique Le Billon |
Les salariés veulent plus de salaires pour eux... et moins pour leurs dirigeants

Pour se remotiver après la crise, 76 % des salariés souhaitent une augmentation de salaire. Plus de neuf sur dix d'entre eux demandent un plafonnement des rémunérations des dirigeants.

Ecrit par
Veronique LE BILLON
Veronique LE BILLON
Les salariés veulent plus de salaires pour eux... et moins pour leurs dirigeants
 

En période de sortie de crise, la première revendication des salariés en poste est souvent de retrouver du pouvoir d'achat. La récession passée ne déroge pas à la règle : s'ils ont peur du chômage et restent intéressés à leur travail (lire ci-contre), les salariés demandent aujourd'hui des signes de reconnaissance, au premier rang desquels une augmentation de salaire. En étant cité par plus des trois quarts des sondés (76 %), ce levier de remotivation devance largement tous les autres. Les salariés demandent en outre, à 44 %, « des perspectives d'évolution professionnelle », qui peuvent être assimilées à une demande indirecte de salaire. Les attentes en matière de salaire ont pu être renforcées par les déconvenues des salariés sur la réforme des retraites. Ces résultats interviennent par ailleurs alors que les négociations salariales 2011 dans les entreprises sont, pour une bonne part, achevées.

Le sujet reste sensible

Pour « éviter de nouvelles destructions d'emplois et développer l'emploi en France », 38 % des salariés seraient néanmoins prêts à « accepter une certaine modération des salaires », ce qui, pour les auteurs de l'étude, « est quand même un résultat élevé ». Les cadres y seraient plus ouverts (50 %) que les ouvriers (33 %).

Surtout, ils ne manqueraient pas de demander, le cas échéant, des comptes à leurs dirigeants. Les salariés sont 92 % à souhaiter « l'instauration d'un plafonnement des hautes rémunérations ». Sans toutefois nourrir beaucoup d'illusions : près de la moitié d'entre eux juge la demande souhaitable mais pas réaliste. « Le code Afep-Medef (qui a émis des recommandations de tempérance pour les dirigeants des groupes cotés) n'est peut-être pas encore assez satisfaisant », décryptent les auteurs de l'étude. Le sujet reste sensible, tant du côté des salariés que du patronat, comme l'a montré récemment le débat autour de l'ex-patron de France Télécom, Didier Lombard.

Pour autant, lorsqu'ils regardent ce qui se passe dans leurs entreprises, près de deux salariés sur trois (y compris dans la fonction publique) estiment que les rémunérations de leurs dirigeants sont « pas si élevées que cela » (27 %) ou « élevées mais légitimes » (36 %). Ils ne sont plus qu'un tiers (35 %) à juger que les rémunérations au sein de leur entreprise sont « excessives ». Dans les entreprises de plus de 1.000 salariés, 44 % jugent les salaires de leurs patrons excessifs. Encore faudrait-il que les salariés connaissent précisément les salaires de leurs dirigeants, ce qui, à l'exception des grands groupes cotés, est rarement le cas.

V. L. B., Les Echos
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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 11:47
SOS racisme porte plainte contre le fichage de roms

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 21/03/2011 à 15:30

  

 

L'association veut mettre fin à une politique française qu'elle juge discriminatoire envers ces populations.

 

SOS Racisme a annoncé ce lundi, lors d'une conférence de presse à Paris, avoir engagé plusieurs procédures judiciaires contre le fichage ethnique des Roms. Ces derniers sont victimes, selon l'association, d'une "politique raciste d'Etat". 

 

L'association a ainsi déposé plainte pour le chef de "diffamation raciale et provocation à la discrimination et à la haine raciale" contre le commandant de gendarmerie de Hochfelden et le maire de Kirwiller, dans le Bas-Rhin. Les habitants de ce village ont reçu début février de la mairie un courrier signé de la gendarmerie, les invitant à signaler aux forces de l'ordre "toute personne d'apparence pays de l'Est"

Une autre plainte a été déposée contre la Direction territoriale de la sécurité de proximité du Val-de-Marne et contre la Direction de la sécurité de l'agglomération parisienne. 

SOS Racisme a aussi lancé une procédure contre la préfecture de police de Paris. Celle-ci a demandé à ses services de comptabiliser le nombre de personnes interpellées "originaires des pays de l'est, hors délit routier", une demande que l'association estime "illégale". 

 

Ces procédures visent à "mettre fin à une politique discriminatoire" qui se manifeste notamment par "un système de fichage ethnique des populations roms, tant sur leur localisation que sur leur circulation", ont expliqué les responsables de l'association. "Que ce soit par le biais du ministère de l'Intérieur ou par ses services départements et locaux, plusieurs cas de fichage ethnique des populations roms ont été constatés par SOS Racisme", précise un document remis à la presse à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le racisme. 

 

Supprimer les catégories révélant l'appartenance ethnique

L'association demande au ministère de l'Intérieur un inventaire et une transparence réelle sur les fichiers de police, la suppression de toutes les catégories révélant l'appartenance ethnique directe ou indirecte et notamment la notion de zone géographique, un audit public des fichiers existants et une approbation législative pour la création de nouveaux fichiers. Elle demande aussi aux députés et aux sénateurs la mise en place d'une enquête parlementaire sur ces fichages. 

 

"C'est une demande que nous prenons avec beaucoup de sérieux" car la politique gouvernementale a engendré une "logique ethno-raciale avec des conséquences juridiques extrêmement graves", a justifié le président de l'association Dominique Sopo

Après le discours de Grenoble fin juillet de Nicolas Sarkozy centré sur la sécurité, la France a amplifié les expulsions de Roumains et de Bulgares. Il entend poursuivre cette politique en 2011 malgré le coup de sang de la Commission européenne qui la soupçonne de discrimination envers les Roms. 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 11:42
Congé paternité: les entreprises s'interrogent

Par Laurie Zénon, publié le 22/03/2011 à 11:18

  
Congé paternité: les entreprises s'interrogent

Le Medef a proposé de rendre obligatoire le congé parternité. Un projet qui inquiète les entreprises.  

L. Bocki/ Image source/AFP

Instaurer un congé paternité obligatoire: la proposition de Laurence Parisot séduit le gouvernement. Entre enthousiasme et crainte, les entreprises, elles, sont partagées sur la mise en place de cette mesure.

 

Quand son employé lui annonce qu'il va bientôt être papa, Dominique Crossouard, responsable d'une entreprise de restauration à Nantes se réjouit, le félicite. Passé cet instant de bonheur partagé, la patronne du bistrot "Les Docks" s'inquiète. Comment va-t-elle s'organiser pendant les onze jours du congé paternité d'Olivier ?(*) A la tâche, délicate, de trouver un remplaçant, s'ajoute le problème financier : prendre en charge le congé tout en payant un nouveau salarié...Pas évident à gérer pour une toute petite entreprise (TPE) de six salariés hors-saison, neuf venu l'été. 

"Le contre-coup est rude pour l'entreprise", souffle la responsable. Pourtant, sur le principe, Dominique Crossouard approuve l'idée avancée par Laurence Parisot, le 8 mars dernier. A l'occasion de la Journée de la Femme, la présidente du Medef avait proposé de rendre congé paternité obligatoire, au nom du principe de l'égalité hommes-femmes. Sans plus tarder, elle a invité les syndicats et les patrons à entamer les négociations, dès le deuxième semestre, appuyée par le gouvernement. Xavier Bertrand, ministre du travail et Roselyne Bachelot, en charge de l'égalité, ont donné leur feu vert. 

"Une obligation stupide"

 
Entre deux allées et venues de la cuisine à la salle, Dominique trouve que la machine s'emballe bien vite. Appliquer ce principe à toutes les entreprises, sans tenir compte de leur taille, ne lui semble pas envisageable et "à des années-lumières de la réalité sur le terrain". "Cette obligation est stupide", renchérit Jean-Eudes Du Mesnil, secrétaire général de la Confédération Générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME). "Elle pose de gros problèmes de répartition du travail pour des structures modestes. Mieux vaut dialoguer avec les jeunes pères. Et fractionner leurs congés en fonction de leurs souhaits et de nos besoins." 

Face à la gérante du troquet nantais aux six employés, Didier Baichere, Directeur des Ressources Humaines chez Alcatel-Lucent,- 10 000 salariés sur l'Hexagone- n'est pas inquiet si une telle mesure devait s'appliquer. En 2010, 70% des jeunes pères ont choisi de bénéficier du congé pour partager les premiers jours de leur bébé. Dans les mois à venir, ils devraient être plus nombreux encore: une mesure pour rembourser les congés à 100 % est en cours de discussion. "Au niveau d'une grande entreprise, quatre mois de congés maternité ne posent pas de problème d'organisation", détaille Didier Baichere. Autant dire qu'un congé paternité, même obligatoire et allongé, ne perturberait pas les grands groupes. 

(*) Le prénom a été modifié 

 

L'EXPRESS.fr

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:28
La modération salariale reste de mise dans un contexte de reprise progressive de l'activité

Selon le cabinet Aon Hewitt, les augmentations de salaire devraient stagner à 2,6 % cette année. Les négociations ont parfois abouti à des hausses plus nettes dans les grands groupes. Mais la hausse des prix énergétiques renforce les inquiétudes des salariés sur le pouvoir d'achat.

Ecrit par
Frederic SCHAEFFER
Frederic SCHAEFFER
Journaliste
La modération salariale reste de mise dans un contexte de reprise progressive de l\'activité
 

Manifestation chez Thales, blocage de la production sur le site Bongrain de Beauzac (Haute-Loire), grève chez Mondadori... La tension était vive ces derniers jours dans certaines entreprises autour des négociations annuelles obligatoires sur les salaires, dont une bonne partie est en passe de s'achever. Et pour cause, dans un contexte où la hausse des prix de l'énergie accentue les inquiétudes sur le pouvoir d'achat, les attentes des salariés sont fortes.

 

D'ores et déjà, au quatrième trimestre de 2010, les salaires ont évolué à peine plus vite que l'inflation. Selon les résultats définitifs publiés vendredi par la Dares, le salaire mensuel de base (hors primes, gratifications en nature et heures supplémentaires) a augmenté de 1,8 % en moyenne sur un an, ne représentant qu'un gain de salaire de 0,1 point en euros constants. Mais tous les salariés ne sont pas logés à la même enseigne : « Avec une progression plus lente de leur salaire mensuel de base, les employés connaissent une légère perte de pouvoir d'achat de - 0,1 % », constate la Dares.

 

Pour 2011, certaines grandes entreprises viennent parfois de lâcher du lest. Chez L'Oréal, la hausse générale va être de 4,7 % en incluant les augmentations individuelles. Quant à EDF, l'accord prévoit une hausse de 3,95 % de la masse salariale, après un + 4,4 % déjà spectaculaire il y a un an.

Mais ces exemples cachent une tendance générale plus morose. « Les entreprises ont certes observé des signes de reprise mais préfèrent rester prudentes », constate Ariane de Calbiac, responsable du conseil en rémunération chez Aon Hewitt. « L'avenir restant incertain, les entreprises sont toujours dans une logique de maîtrise des coûts », ajoute Bruno Rocquemont, responsable des enquêtes de rémunération chez Mercer France. Dans un contexte de chômage élevé, les syndicats ne sont pas en position de force pour négocier.

Mesures collectives d'abord

Les salaires vont donc continuer à progresser mais à un taux encore inférieur à celui de 3,3 % constaté en moyenne pendant les dix années qui ont précédé la crise, prévient Aon Hewitt. Et ce pour la troisième année d'affilée. Selon son enquête affinée en décembre auprès de 66 entreprises, les augmentations de salaires fixes (incluant hausses collectives et individuelles) devraient stagner à 2,6 %. De son côté, Mercer France maintient sa prévision d'une progression de 2,5 % en 2011, « ce qui traduit, selon nous, un léger rattrapage par rapport à 2010 (+ 2 %) dans un contexte d'inflation qui reste pour l'heure bien plus contenue qu'avant la crise », précise Bruno Rocquemont. L'Association nationale des DRH table, pour sa part, sur une hausse moyenne de 3 % des budgets de rémunération. Aux augmentations de salaire, « il faut ajouter des primes ponctuelles et uniformes, c'est-à-dire versées à tous les salariés, qui ont tendance à se développer », explique son président, Jean-Christophe Sciberras.

Après des années de rigueur, les entreprises mettent l'accent sur des mesures d'augmentations collectives au détriment des mesures individuelles. « Cela répond à une logique de soutien au pouvoir d'achat de l'ensemble des collaborateurs, mais cela n'améliore pas la motivation des plus performants », pointe Ariane de Calbiac.

En cette période de négociations, les groupes du CAC 40, qui ont doublé leurs profits en 2010, ont certainement moins de mal à faire des gestes salariaux que les PME, dont les marges et l'activité sont encore loin d'avoir retrouvé leur niveau d'avant crise.

FRÉDÉRIC SCHAEFFER, Les Echos, 22 mars 2011

 

Les principaux accords signés
Total. Une enveloppe globale d'au moins 3,3 %. L'accord concerne les 17.000 salariés français des branches raffinage-marketing et exploration-production.
L'Oréal. Une hausse générale de 2 %, et de 4,7 % en incluant les augmentations individuelles.
PSA Peugeot Citroën. Une hausse de 3 % de la masse salariale, dont une augmentation générale de 1,7 % pour les ouvriers et employés avec un minimum de 34 euros.
Renault. Un budget de 3 %, dont 1,7 % de hausse générale.
EDF. Une augmentation de 3,95 % de la masse salariale, en incluant les éléments négociés au niveau de la branche.
Banques. La négociation de branche dans le secteur bancaire (qui compte 380.000 salariés) a abouti à un accord assurant une revalorisation des minima de 4 %.
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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:22
COMPTE-RENDU  CE EXTRAORDINAIRE DU 04/03/2011

 

2 points à l’ordre du jour :

-          Bilan de l’intégration des EOS (Etablissement)

-          Commission ASC

Etaient présent(e) s :

SUD : Stéphanie, Colette, Josette G. + Sonia S (ATO-EOS)

SNU : Marc, Elisabeth T.

CGT: Thomas, Irma + Mohamed (psycho-EOS)

FO: Bruno F., Christine M., Eric Z.

CFDT: Lacambra, Delaunay

CGC: Dauzet, Blancafort

Sandrine David

Pour l’établissement : Dubrunfaut, Ruiz, Sénat, Gauthé Eric (EOS)

 

Déclaration préalable CGT SUD SNU FO suite au CHSCT du 01/03/11 : DUB signale qu’il a été informé de l’incident et ne souhaite pas reprendre sur ce sujet. « La lumière va être faite et sera faite publiquement »...

Déclaration préalable SUD : aucun document n’a été fourni pour préparer ce CE ... (CGT+SNU s’associent)

Déclaration préalable CGT : lecture du courrier des EOS Midi-Pyrénées adressé à Charpy le 24/02/11

 

PRESENTATION DU BILAN EOS FAIT PAR L’ETABLISSEMENT : POWERPOINT 53 PAGES

Faite par Sénat, Gauthé (coordinateur de l’offre de service spécialisée)

Présentation de la DOF (Direction de l’Orientation et de la Formation), animation régionale, bilan du transfert (effectifs, accompagnements collectif et individuel, accompagnement technique et formation, rapprochement des équipes PFV et EOS, bilan de la prescription POPS, bilan des partenariats)

Des sigles (CCP, POE, EdB, 2OF, DA2S, CRO)... et du vocabulaire (BENCHMARK)... et des chiffres à n’en plus finir...

Difficile de questionner sur un tel document fourni le jour de la réunion !

Ce n’est pas le genre de document qui était attendu par les élu(e) s  du CE, mais plutôt un agenda factuel, un catalogue, ne faisant pas apparaître les + et les – (objectifs remplis ou non). Il y a un décalage entre ce document et la réalité du terrain (réf ERGOTEC).

Pour DUB, « le passé appartient au passé »

Atelier « Décider de se former » : atelier co-animé sur ½ journée par un(e)  conseiller(e)  et un(e) ATO, se terminant par la conduite de « mini-entretiens » (8mn !). Expérimentation de l’atelier dans 2 régions : Champagne Ardennes et Midi-Pyrénées durant l’été 2010. En vue de la généralisation de l’atelier, journée d’information initiée par la DR MP en faveur des ATOS le 21/02/2011 concernant l’appropriation de l’offre de services Pôle Emploi et la méthodologie sur la prescription et l’inscription du DE. Cet atelier va se déployer en mars sur toute la région avec ouverture d’animation avec tous les conseillers.

Prescription POPS  / taux d’absentéisme de 7% : ce taux aurait diminué, y aurait-il un lien avec le transfert ?

Management (témoignage  Mohamed) : celui-ci est inadapté au profil du personnel (âge moyen 40-45 ans, ancienneté+15 ans). Management directif (on ne fait pas confiance). Réponse Sénat (« la voix de son maître ») : c’est le même profil que les agents de Pôle Emploi, donc le même management !!!

2OF (Outil d’Orientation vers la Formation) : mise en place de cet outil au 3ème trimestre 2011 pour les agent(e)s pôle emploi.

2012 : mise en place de la prestation « Accompagnement Projet » (CAP projet professionnel : sous-traitance ?)

 

A méditer :

C.A. du 05/11/2010 : L’orientation professionnelle chez Pôle Emploi vise à développer la capacité de la personne à s’orienter tout au long de sa vie et à sécuriser elle-même le bon ajustement, dynamique et continu, entre ses caractéristiques (aptitudes, compétences, intérêts, aspirations) et celles de l’environnement professionnel (marché du travail, connaissance des métiers et des organisations de travail).

 

COMMISSION ASC

Toutes les propositions faites par la commission ASC suite à l’intersyndicale du 25/02/2011 ont été adoptées à l’unanimité.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 10:18

La direction

cherche

la bagarre !

 

Chsct du 1er mars. A 15 h 30 les membres du CHSCT quittent la séance, écœurés par les diffamations de la directrice de Lavelanet à l’encontre des 2 élus qui ont fait l’inspection du site : ceux-ci sont accusés de « fouiller les bureaux ». Quand le Président a répercuté ces accusations, nos collègues concernés ont appelé la directrice. Celle-ci : « je nuance mes propos… Vous devriez être accompagnés pour visiter les bureaux… » ! (Rappel du code du travail : les membres du chsct ont entière liberté de déplacement dans tous les établissements). Quand les élus, comme condition de reprise, demandent au Président d’obtenir des excuses de la directrice, celle-ci donne une nouvelle version : « j’ai 2 témoins …»  C’en était trop : depuis le matin, le climat était pesant et tendu, avec un président qui se sent personnellement mis en cause et qui se permet des remarques désobligeantes envers certains élus. A quoi s’ajoutent une langue de bois et une surdité managériale qui rendent l’exercice des missions du CHSCT de plus en plus contraignant.

Galvaudage des RPS. Point d’avancement sur les RPS qui est à la main du « fameux » groupe pluridisciplinaire auquel le chsct ne s’est  pas associé. La direction ne voulait que 2 élus sur les 10. Associer pleinement tout le chsct aurait entravé (pour la direction) la bonne marche de Pôle Emploi, surtout que nous n’avons pas la même vision des RPS… Nous avons eu droit à une présentation digne d’un discours politique de propagande :

- les formations à l’eid deviennent un outil de prévention des RPS… !!! On détruit nos métiers et la seule chose mise en place ce sont les formations eid !!! La logique et le bon sens voudraient qu’il y ait un accompagnement au changement, mais la réponse de l’établissement c’est de nous former (mais peut-on appeler cela des formations ? !) en 4 jours à des métiers qui demandaient plusieurs mois auparavant, tant pour l’indemnisation que pour le placement ! Nous vous laissons juges…

- développement de la visioconférence… pour moins fatiguer l’encadrement… !

- vous aurez aussi très bientôt le plaisir de « lire » un journal régional interne « sollicité massivement par le personnel » (ah bon, on vous a demandé votre avis ?) qui sera diffusé en ligne... Nous leur proposons comme titre, le « Dubr’info »… A quelques jours du n° 1, aucune information sur son contenu, juste quelques suppositions de rubriques… : Rps, pas rps ? L’eid c’est le pied ! Visite des hiérarchiques au golf… ! Le portillon diabolique de la Dr a-t-il encore frappé ? (Titre censuré…) Qui a subtilisé le dossier du collègue X et laissé des yaourts périmés dans le frigo ? La délation en 10 leçons… Rubrique médicale : quelles pilules pour voir son smp en rose… Meilleur employé du mois… Concours du plus gros portefeuille…

Pour résumer, la prévention des RPS, c’est le (soi-disant) développement des compétences et l’amélioration de la communication interne. Pas un mot sur l’absence de la double compétence sur les sites (alors que c’est le poste qui génère le plus de remontées d’incidents…), rien sur les portefeuilles de smp surchargés et la diminution des moyens de lutte contre le chômage longue durée, rien sur le rythme effréné des smp par seul soucis de tenir les échéances, rien sur le fait que les objectifs et compteurs soient maintenus malgré la mise en place de l’eid… Rien non plus sur les répercussions psychologiques que nous pouvons vivre par la réception de publics de plus en plus précarisés...

De plus, nous tenons à rappeler à la direction que le Chsct a voté une mission de diffusion de notre plaquette sécurité que nous devions vous expliquer et vous remettre en réunion de service, mais la Dr s’y oppose totalement… Pour l’instant, elle ne vous a été transmise, via la direction, que par mail et comme trop de mails tue le mail… Regardez bien dans votre boîte mail inondée ou dans la corbeille… Elle doit y être… Vu les conditions de travail actuelles, cela vaut la peine de se l’approprier et de la conserver.

 

Suivi du déploiement de l’eid. Le président du CHSCT nous le présente et non la responsable régionale de projet comme prévu, qui a sans doute mieux à faire que de s’occuper des agents…

Nous n’avons droit qu’à des éléments factuels : 287 agents formés à fin février, 15 sites sont déployés, les vagues 0 et 1 sont passées, la vague 2 commence, pas de formation eid durant les congés… Pour la direction, tout se passe bien… mais ce n’est pas les remontées que nous avons du terrain ! Certaines formations indemnisations à destinations des agents du placement sont dispensées par des formateurs du placement qui n’ont eu aucune formation sur l’indemnisation et aucune expérience sur le terrain. Malgré nos demandes répétées, la Drh persiste à maintenir les formateurs en place ! De plus, des formateurs de l’indemnisation se retrouvant en difficulté devant les groupes ont même démissionnés, par manque de formation pédagogique !

AUDE n’est pas stabilisé. Il y a encore des bugs qui perturbent comme, par exemple, le fait de devoir revenir sous DUO pour créer le profil d’un primo-DE alors que c’est un des cas visés par l’eid !!! Des habilitations informatiques incomplètes qui entravent l’accès à certaines fonctions ! En définitive, Midi-Pyrénées sert de région pilote et essuie les plâtres. Pourquoi le suivi sur site ne se déroule que sur un mois, alors que le DG avait préconisé 3 mois ? Pas de réponse de la part du président…

 

Cfdt, Cgt, Fo, Snu & Solidaires Sud Emploi ont voté

un chsct exceptionnel sur l’eid (tenu le 29 mars). Refus de l’unsa.

 

Présentation du référentiel d’aménagement des sites où l’on apprend, entre autre, que les valeurs fondamentales de pôle emploi sont : « la simplicité, l’équité et l’efficacité… » ! Cela laisse pantois !

 

Visites de site.

 

Lavelanet. Tout va très bien… sauf la dape ! (cf. 1er paragraphe).

 

Lannemezan. Site en sous-effectif indemnisation, accueil coordination fait par 2 agents en contrat précaire sans accueil relation client (ARC) et qui n’ont eu qu’une formation sur le tas. Bornes d’accueil non adaptées, bornes madeo derrière l’accueil coordination. Trois bureaux quasi-aveugles avec fenêtres donnant sur la salle de réunion. Accès et postes non adaptés pour la collègue handicapée. Besoin du collectif de reprendre une collègue pour le forum des emplois saisonniers de Saint-Lary. Plus d’autres dysfonctionnements techniques et cuisine trop petite… Nous remettons au Président le rapport d’observation du site réalisé par le médecin du travail, car il n’en avait pas connaissance.

 

Lourdes. Gros problème de parking, revêtement au sol avec des motifs contrastés (noir & blanc) provoquant des perturbations visuelles, le bureau 17 quasi aveugle et le 15 isolé du reste du site, 5 collègues en cdd formés à la va vite sur le tas…

 

Souillac. Des difficultés d’accessibilité au site pour les agents et les D.E suite à un chantier devant le site. Pas de compétence indemnisation dans l’encadrement et donc gros problème de tutorat pour la mise en place et le suivi de l’eid…

 

Saint-Girons. Beaucoup de problèmes « techniques » mais déménagement prévus fin avril. Cela ne va pas régler les problèmes de sous-effectif chronique et d’organisation, ni le départ de la cae qui est gère seule tout le pôle appui !

 

Les Arènes. Toujours les mêmes problèmes depuis la création du site : trop petit, trop bas, trop chaud… le président va se déplacer et annoncer qu’un nouveau site est en vue… mais pour quand ?

 

Labège. Pendant les travaux (4 mois), le site est transféré sur l’ancien site de rangueil.

 

Saint-Jean. Abandon quasi définitif du futur site. Peut-être une solution du côté de la clinique ou d’Intermarché mais pour quand ?!

 

Jolimont. Black out sur les caméras de surveillance car « mise en service suite à une malencontreuse opération » dixit le président ! Mais dans les faits, sans consultation du chsct.

 

Présentation des sites de Saint-Gaudens et de Villefranche de Lauragais (ancien locaux de la cpam). Les collectifs ont été consultés. Recueil d’avis le 22 mars.

 

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