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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 09:52
Le travail reprend à la clinique Saint-Jean Languedoc

social

Le personnel de la clinique était mobilisé pour des revalorisations salariales./Photo DDM, Nathalie Saint-Affre
Le personnel de la clinique était mobilisé pour des revalorisations salariales./Photo DDM, Nathalie Saint-Affre
Le personnel de la clinique était mobilisé pour des revalorisations salariales./Photo DDM, Nathalie Saint-Affre

L'assemblée générale du personnel de la clinique Saint-Jean Languedoc à Toulouse a voté hier soir la reprise du travail après neuf jours de grève.

 

Les salariés ont obtenu de leur direction une revalorisation salariale d'environ 4 %.

Après neuf jours de grève, les salariés de la clinique Saint-Jean Languedoc (groupe Capio) ont rangé hier soir leurs banderoles, reprenant, pour certains, le travail dans la foulée. La décision a été votée peu avant 19 heures à bulletins secrets par l'assemblée générale à 90 voix contre 8. Un peu plus tôt, la direction de la clinique, qui n'a pas souhaité communiquer hier soir, avait accepté les « ultimes propositions » du comité de grève présentées dans la matinée. Une main tendue des grévistes pour une revalorisation salariale de 50 € net par mois contre les 100 € réclamés au début du conflit. Au final, selon les représentants syndicaux, l'accord devrait permettre une augmentation de 4 %.

 

Restait un point de discorde : le versement de la prime de rentrée en septembre (200 € brut) qui ne devrait concerner que le personnel à l'ancienneté supérieure à un an. Une nouvelle réunion hier soir devait permettre de régler les derniers détails et évoquer les demandes d'investissement en matériel.

Lundi soir, après la décision de l'assemblée générale de reconduire les mouvements, la direction de la clinique Saint-Jean Languedoc avait poursuivi son évacuation des patients vers d'autres sites. Aux urgences, déjà inactives depuis plusieurs jours, se sont ajoutées d'autres fermetures de services. Une réquisition de personnel a même été effectuée.

 

« Comme 57 patients du service des soins de suite et réadaptation ne pouvaient être transférés dans d'autres établissements faute de place, nous avons demandé au préfet de réquisitionner huit personnes, aides-soignantes et infirmières, pour s'occuper de ces patients. Nous ne sommes pas là pour régler ou casser le conflit », expliquait-on hier à l'ARS (agence régionale de santé). « Nous n'avons pas demandé de réquisition pour les urgences, estimant qu'il n'y avait pas de suractivité. La maternité est restée ouverte mais les obstétriciens avaient souhaité ne plus accueillir de parturientes par peur de ne pouvoir répondre en cas de problème. Les autres maternités du secteur ont donc été prévenues », poursuit la direction de l'ARS. « Les salariés réquisitionnés ont été traumatisés de voir la police à leur porte. Il y avait d'autres moyens », regrette un représentant syndical.

 

LaDepeche.fr, mercredi 8 juin 2011

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 09:26
RSA: Copé reprend la proposition polémique de Wauquiez en l'édulcorant

A la veille d'une convention de l'UMP sur le sujet, le patron du parti présidentiel veut faire travailler «cinq à dix heures par semaine» des bénéficiaires du RSA... Mais suggère de les payer et de n'imposer cette formule qu'à certains d'entre eux.

 

Le pavé avait été jeté dans la mare UMP, début mai, par Laurent Wauquiez. Moralité: un camp majoritaire sans dessus dessous, les uns le soutenant sur le fond, les autres - parfois les mêmes - l’accusant de tirer contre son camp en s’en prenant au Revenu de solidarité active (RSA), mesure emblématique du quinquennat, et un François Fillon en boule qui recadre son ministre et «clot» le sujet. La proposition de Wauquiez - au nom du courant «La Droite sociale» de l’UMP - d’imposer des travaux d’intérêt général sous forme de «service social» avait ainsi été remisée. Voilà que le patron de l’UMP, Jean-François Copé, et l’un de ses adjoints, le centriste Marc-Philippe Daubresse, la redéballent, à la veille d’une convention du parti sur la «justice sociale». En tentant de mettre en avant l'idée «de valorisation et d’insertion pour les personnes» plutôt que de rouvrir le très inflammable débat sur l’assistanat.

Pour Copé, interviewé par La Voix du Nord, l’idée est d’apporter «un correctif au dispositif du RSA» en proposant, «dans le cadre d’un contrat unique d’insertion, de travailler entre cinq et dix heures par semaine». «En cas de refus, il pourrait y avoir une diminution progressive du RSA», prévient Copé. Un point sur lequel les élus UMP qui se penchent actuellement sur le dispositif divergent.

«Une logique d’heures qui sont payées»

Deux nouveautés par rapport au «service social» de Wauquiez: ces heures obligatoires ne concerneraient qu’une partie des bénéficiaires du RSA. En seraient dispensés ceux qui vivent «une situation de précarité extrême et de désespérance, qui ont des problèmes de santé, des troubles psychologiques. Ceux-là ont besoin d’un accompagnement et de solidarité», veut distinguer le patron de l’UMP. «Environ un tiers des 1.150.000 foyers qui perçoivent l’ancien RMI ne sont pas en état de travailler sans un accompagnement social lourd», précise, dans Le Parisien, Marc-Philippe Daubresse, chargé de piloter la convention de mercredi.

Surtout cette mission «d’utilité sociale» serait rémunérée, ajoute-t-il. Un certain flottement au démarrage puisque  Copé ne donnait d'abord pas cette précision d'importance dans son entretien à La Voix du Nord. Mais le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a évoqué, ce midi, «une logique d’heures qui sont payées» tandis que Wauquiez envisageait, selon lui, «des heures bénévoles».

En quoi consisterait cette activité «d’utilité sociale»? «L’accompagnement de sorties d’école ou de personnes âgées, des projets environnementaux et civiques» au sein de la «collectivité de résidence» (commune, intercommunalité, département, région), cite Copé.

«Du RSA au STO, on n’arrête pas le progrès à l’UMP»

Pour le député UMP, Arnaud Robinet, «Laurent Wauquiez a eu le mérite de lancer le débat et de dire qu’en France, on a des droits et des devoirs. Le RSA est une des mesures phares mais on ne doit pas forcément rester dans l’immobilisme.»

Mais en vantant «un élément de valorisation et d’insertion pour les personnes» (dixit Copé), qui «garde la philosophie de la loi Hirsch» (Daubresse), le tandem de l’UMP tente donc d’esquiver le discours «coup de poing» de Wauquiez contre l’assistanat, «cancer de la société française». «Avec [la proposition] de Jean-François Copé, on continue dans une logique d’intégration par le travail et de rémunération de ces heures», insiste aussi Christian Jacob pour se démarquer, tandis que Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP à l’Assemblée, minimise l’inspiration côté Wauquiez: «Ce n’est pas Galilée qui a sorti une vérité avant tout le monde et qui est reconnu ensuite par l’ensemble de l’univers».

Une nuance entre les formules Wauquiez et Copé que démonte le PCF: «Le secrétaire national de l’UMP a trouvé son credo, la chasse aux pauvres», déplore le parti de Pierre Laurent dans un communiqué, y voyant une idée qui est bien «directement inspiré par les propositions de Laurent Wauquiez, poisson pilote dans cette affaire». «Décidément du RSA au STO (Service du travail obligatoire), on n’arrête pas le progrès à l’UMP!»

 

Liberation.fr, mercredi 8 juin 2011

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 15:41
Le ras-le-bol espagnol gagne Lyon
Par Lucie Blanchard ,  Laetitia Courti
Posté le 23/05/2011  à 12:09 | 
 
 
@ DR
@ DR

Un collectif d'une centaine de jeunes envisage de camper place Bellecour à Lyon  dès ce lundi soir. Ils veulent ainsi relayer le mouvement du 15 mai qui révolutionne l'Espagne depuis 9 jours. 

 

"Le campement a été voté en assemblée aujourd'hui, nous avons besoin de tentes, bâches, ficelle, peinture, draps, tables, cartons, vaisselle jetable (dans un premier temps, nous verrons si nous pouvons organiser un point-eau qui nous permettra de passer à une vaisselle durable), scotchs, sac de couchage. Nous vous invitons également à apporter de la nourriture pour le repas de demain, et des jours suivants. Nous avons besoin de votre soutien ! ...". 

 

Le message est clair, le collectif "Democracia Real Ya" (Démocratie réelle maintenant) de Lyon envisage de camper place Bellecour à partir de ce lundi soir. Comme à Toulouse et Perpignan, jeunes Espagnols et jeunes Français veulent installer un "campement permanent" sur la plus grande place d'Europe. Ils ont créé un blog et une page Facebook pour parvenir à leur fin.

 

Le mouvement est parti d'Espagne 

@ DR
@ DR

Tout est parti d'Espagne le 15 mai, où de jeunes citoyens se sont rassemblés dans tout le pays afin de réclamer un changement de la loi électorale et plus de justice sociale, peu avant les élections régionales et municipales qui ont eu lieu ce week-end.

Ils campent depuis place de la Puerta del Sol à Madrid notamment et ont voté la poursuite de cette occupation "minimum une semaine", ce dimanche 22 mai (lire par ailleurs sur le site du journal El Mundo). Leur objectif est de sortir du bipartisme afin de laisser plus de place aux partis politiques minoritaires. 

 

A Lyon et dans toute l'Europe des relais se sont organisés. "Les appels ont été passés via Facebook et d'autres réseaux sociaux. Le mouvement, d'abord national, s'est internationalisé", explique José Vicente Bernabeu, membre du comité de coordination lyonnais. 

"Ici, nous nous rassemblons depuis vendredi pour informer et débattre. Au départ, nous n'étions que des étudiants espagnols mais ensuite des Français nous ont rejoints. Dans le monde entier, les demandes sont les mêmes : la fin de la corruption et des mesures plus justes socialement", explique le jeune étudiant Erasmus à Lyon. 

Mouvement pacifiste sans drapeau ni étiquette politique
 
En Espagne, 21% de la population active est au chômage. "La clef de ce mouvement c'est qu'il est pacifiste, sans drapeaux ni étiquette politique. Je ne pense pas que les gens sur place deviendront violents", développe José Vicente Bernabeu. Selon lui, le parti socialiste au pouvoir, le PSOE "n'est pas la gauche mais souhaite juste gagner des élections". L'étudiant espagnol espère que si le mouvement continue, "dans quelques temps, ça se traduira par des mesures concrètes".

 

A Lyon, la préfecture dit n'avoir reçu aucune demande de manifestation et la police affirme qu'elle n'est pas au courant d'un possible rassemblement ce lundi soir. Les militants espagnols prétendent pourtant avoir bien occupé la place rouge dès dimanche à une centaine de personnes, "plus de Français que d'Espagnols, étudiants et travailleurs" composaient le rassemblement selon eux.

 

Le site internet Rebellyon.info propose un dossier complet sur le sujet, comparant la Puerta del Sol à la place Tahrir au Caire et peut-être à la place Bellecour demain. Il rappelle que les militants espagnols prennent exemple "sur les expériences récentes au Maghreb : occupations des places centrales, auto-organisation de terrain, etc" pour se faire entendre et se félicite que "la révolution [soit] dans la place !" à Lyon aussi.

 

Lyoncapitale.fr

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 10:59
Soins de pauvres dans un pays riche
MARDI, 24 MAI, 2011
 

états-unis Une organisation de médecins volontaires dispense des soins gratuits aux Américains qui ne peuvent s’en offrir. Lors des consultations, ils sont des milliers à venir. Reportage

Ils sont venus par milliers. Souvent arrivés dans la nuit déjà, ils ont attendu des heures. Assis, couchés devant l’entrée du stade de football de la ville californienne d’Oakland. Peu avant quatre heures du matin, les volontaires ont distribué des numéros. Premier arrivé, premier servi. Et l’attente s’est poursuivie. Mais elle ne regrette pas les heures passées. Elle dit que ça vaut la peine d’attendre. Elle préfère ne pas donner son nom. La quarantaine, élégante, elle est un peu gênée. «Je ne peux pas payer. Je n’ai tout simplement pas les moyens de m’offrir le dentiste. Et j’ai besoin de lunettes aussi. C’est pour ça que je viens ici. Dieu les bénisse.»

 

Soulagement immédiat
 

Remote Area Medical (RAM) est une organisation de volontaires qui dispense des soins médicaux gratuits. «D’abord, j’ai créé cette organisation pour soigner les gens dans des endroits difficilement accessibles, comme la jungle au Brésil par exemple ou en Haïti, explique Stan Brock, fondateur de RAM. Mais aux Etats-Unis, il y a un tel besoin que nous parcourons le pays entier depuis bientôt vingt ans. Et souvent, ce que nous voyons ressemble aux scènes des pays du tiers-monde.» Dans les couloirs du stade de football, les tables et les chaises sont alignées par dizaines les unes à côté des autres.

 

Une société en échec

 


Des centaines de patients se succèdent. La procédure est presque industrielle. Extraction, détartrage, plombage, traitement d’un abcès. Plus loin, les ophtalmologues distribuent des lunettes, ajustent les verres. «Nous diagnostiquons souvent d’autres problèmes chez ces patients, comme du diabète ou de l’hypertension, ajoute Stan Brock. Mais les gens qui viennent ici sont dans une telle urgence qu’ils ont besoin d’un soulagement immédiat. Souvent, ils se fichent de savoir qu’ils ont le diabète. Ils veulent seulement que la douleur cesse.»

 


RAM est le symptôme de l’échec d’une société. Celui d’une Amérique où même la classe moyenne ne peut parfois pas s’offrir les soins médicaux élémentaires. Car les patients venus pour l’aide des médecins volontaires de RAM ne sont pas des marginaux. Ils sont l’Amérique moyenne. Celle des pick-up trucks, des banlieues propres et des matches de baseball des samedis après midi. «J’attends depuis deux heures du matin, explique un retraité. J’ai le numéro 568. Ce sont des temps difficiles. Il n’y a pas de service pour ceux qui n’ont pas d’argent ou pas d’emploi avec une assurance.» Assis droit, très sage, une allure de premier de classe, il attend son tour, sans impatience. Il dit qu’il a besoin de lunettes et d’autres soins qui ne sont pas couverts par l’assurance publique Medicare.

 
«Notre pays est supposé être l’un des leaders. En particulier en termes d’aide internationale. Mais nous sommes dans une situation telle que les gens n’arrivent plus à payer des choses essentielles, comme l’essence ou le médecin. On n’a jamais connu ça, à part dans les années 1940.» Plus loin, une jeune femme berce son enfant. Elle dit qu’elle vient d’être soignée, qu’elle attend sa petite fille.

 

Oubliés par le système

«Nous dispensons des soins médicaux généraux, précise encore Stan Brock. Mais nous travaillons beaucoup avec des dentistes et des ophtalmologues. Parce que ces deux services ne sont pratiquement jamais couverts par les assurances. Ils sont même laissés de côté par la révision du système de santé d’Obama. En ce sens, le problème se perpétuera, malgré les efforts de l’administration Obama.» L’organisation a prévu des événements jusqu’à la fin de l’année déjà; Californie, Tennessee, Kentucky, Virginie, les Etats se succèdent. Mais aucune des interventions de RAM ne peut répondre à toutes les demandes. Et chaque fois, des centaines d’individus sont renvoyés sans obtenir l’attention médicale qu’ils espèrent. I

 

Tracasseries inutiles


Aux Etats-Unis, les soins gratuits ou «cliniques gratuites» jouent un rôle important. Le pays en compte plus d’un millier et elles permettent de limiter le nombre de personnes qui, faute d’assurance, se tournent, en dernier recours, vers les soins d’urgence des hôpitaux. La vaste majorité de ces cliniques comptent, comme Remote Area Medical (RAM), sur les services de médecins volontaires et traitent des centaines de milliers de patients chaque année. Ces cliniques se heurtent toutefois à un obstacle administratif important. Comme l’explique Stan Brock, fondateur de RAM, des lois interdisent aux professionnels d’un Etat de pratiquer hors des limites de cet Etat. Cette législation complique en particulier le bon fonctionnement de cliniques itinérantes, comme RAM, dès lors contraintes de recruter des volontaires dans chacun des Etats dans lesquels elle intervient.


Face à l’immensité de la demande, différents Etats, comme le Tennessee et l’Illinois notamment, ont modifié leurs législations. D’autres, tels que la Louisiane, ont établi des permis temporaires aux médecins volontaires venus d’autres régions. Dans d’autres Etats encore, comme en Californie, des modifications législatives ont été faites sans toutefois être appliquées.


«Les soins gratuits accordés par des volontaires doivent alors être régulés par les organisations professionnelles étatiques, comme celle qui contrôle la profession de dentiste par exemple», explique Stan Brock. «En réalité ces interdictions de pratiquer reviennent à une forme de protectionnisme et, malgré le changement de la loi, nous n’avons toujours pas la permission de faire venir des médecins volontaires d’autres Etats en Californie.»

 

RAM fonctionne sur une base anonyme: les patients n’ont pas à indiquer de niveau de revenus ou de statut professionnel. Lorsque les soins dispensés nécessitent un suivi médical, les patients sont, dans la mesure du possible, mis en lien avec une organisation d’aide sociale locale.


Une étude réalisée à l’échelle nationale par le département de médecine de l’Université de Virginie (2005) indique que plus de la moitié des patients qui recourent à ces soins gratuits sont Blancs, pour quelque 20% d’Hispaniques et 20% environ de Noirs. Près des deux tiers des patients sont des femmes. A ce jour, les Etats-Unis comptent plus de 50 millions d’individus sans couverture d’assurance ou sans couverture suffisante. KS

 

lecourrier.ch

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:31
Madrid : une dynamique révolutionnaire qui touche l'Europe

Assemblée générale à Palma en Espagne (Hugo Chinchilla/Flickr/CC)

 

Ils ont tenu ! Malgré la proclamation d'illégalité lancée par les autorités espagnoles, malgré la tenue d'élections municipales et régionales dans le pays ce 22 mai, les campeurs de la Puerta del Sol à Madrid se sont accrochés à leurs pavés.

On a déjà noté bien sûr les grandes similitudes entre ce mouvement du 15-Mai et ceux, tout aussi impromptus, qui agitent le monde arabe depuis le début de cette bien cruciale année 2011 :

  • des mouvements d'une ampleur totalement inattendue, en tout cas des pouvoirs en place, des médias en cour ou des « spécialistes » institués ;
  • des mouvements d'initiative populaire, sans leaders, ni responsables clairement reconnus ;
  • des mouvements sans les sempiternelles revendications catégorielles : pas de réclamations de postes par ci, pas de revendications salariales par là, pas d'exigences de « reconnaissance », encore moins de « négociations » avec les institutions défaillantes.

Une dynamique révolutionnaire radicale et constructive

 La Google Map des manifs dans le monde entier.
 

En réalité, ces mouvements s'inscrivent clairement dans une dynamique révolutionnaire radicale. Il est demandé à un vieux monde moisi de dégager le plancher et de faire place nette, ni plus, ni moins !

 

Non pas dans une quelconque espérance d'un « grand soir » fumeux, mais comme constat d'une impasse de laquelle il importe coûte que coûte de sortir. Et surtout sans demander, ni attendre l'aide de ceux qui vous y ont conduits.

 

On notera la grande différence de ces mouvements originaux d'avec quelques récentes émeutes comme en Grèce, par exemple. Là où l'on se résignait – par désespoir et colère – à balancer pavés et cocktails Molotov, les jeunes Arabes et Espagnols, eux, joignent à leur rejet d'un système failli, une tentative d'auto-organisation certes balbutiante, mais bien concrète.

Sur la Puerta del Sol, infrastructures de nourriture, de nettoyage, de garde-d'enfants, restrictions de la consommation d'alcool pour éviter tout débordement. En Tunisie, en Egypte, une exigence d'assemblée constituante…

Une période de transition longue, incertaine, mais inéluctable

Intéressante aussi la façon dont l'opinion publique commence à accueillir ces mouvements d'initiative révolutionnaire : une sorte de bienveillance presque maternelle, un soulagement à peine dissimulé comme celui de ceux qui entrevoient soudain une lueur dans un tunnel oppressant.

Nous ne parlons pas ici bien sûr de l'avatar d'opinion publique véhiculée par les médias du microcosme qui freinent des quatre fers et ne lâchent leurs bribes d'infos sur l'intrigant campement improvisé qu'à contre-cœur et en se pinçant les lèvres.

 

Mais il est significatif qu'en ce dimanche 22 mai, sur un site comme Rue89, les articles sur le mouvement ibérique fassent largement la pige aux élucubrations sur le fait-divers DSK. Il est révélateur que sur le blog d'un Paul Jorion, les analyses financières habituelles aient momentanément cédé la place à des chroniques attendries sur la situation à la Puerta del Sol.

 

Il suffit de constater aussi la frénésie qui s'empare des réseaux sociaux du Net (Facebook, Twitter… là où désormais tout se passe) pour constater que chacun commence enfin à admettre que la mutation en cours est inexorable, sinon indispensable et souhaitable, et qu'elle ne peut plus guère attendre.

 

"Viva la revolucion" (DR).

 

Nul ne peut ignorer qu'elle se traduira par une longue période de transition, incertaine, probablement douloureuse, qu'elle nous fera passer d'un monde agonisant à un autre que nous ne savons pas encore.

Mais que cette mutation passe nécessairement par une prise de conscience lucide du processus si l'on veut en rendre le déroulement moins pénible. Cette prise de conscience est d'évidence en cours.

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Photos et illustration : Assemblée générale à Palma en Espagne (Hugo Chinchilla/Flickr/CC), « Viva la revolucion » (DR) ; le rassemblement du mardi 17 mai 2011, sur la place de la Puerta del Sol, à Madrid (Espagne) (Santi Carneri/Flickr) ; dessin de Manu.

 

Rue89.com

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:12
Contre le sexisme : « Nous sommes tous des domestiques »

Pancartes tenues lors de la manifestation anti-sexisme (Mélanie Wanga).

 

Ils ont tous signé l'appel : Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon, Audrey Pulvar, Florence Foresti ou encore Clémentine Autain. Au total, 15 000 autres personnes ont soutenu la pétition « Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent !  » Dimanche, personnalités ou simples quidams ont manifesté près de Beaubourg, à Paris, pour contrer le « sexisme décomplexé » révélé par l'affaire DSK.

« C'est pas les domestiques qu'il faut trousser, c'est les machos et le sexisme », « Ras la touffe de la domination masculine » ou encore « Nous sommes tous des domestiques  » : ce sont quelques-uns des slogans qu'on pouvait entendre place Stravinsky à Paris, hier en fin d'après-midi.

Propos « indignes » et « blagues sexistes »

Banderoles et pancartes en renfort, ils sont plusieurs centaines massés près de Beaubourg (3 000 selon les organisateurs) dont quelques personnalités comme Eva Joly. L'initiative de la manifestation revient à trois associations Osez le féminisme ! , La Barbe et Paroles de femmes.

En compagnie de la journaliste Audrey Pulvar et l'ancienne conseillère de Paris Clémentine Autain, Caroline de Haas, porte-parole du jeune mouvement Osez le féminisme ! , rappelle leur doléance :

« Le problème n'est pas ce qui s'est passé à New York : nous dénonçons ce déferlement de sexisme, ces personnalités publiques et politiques qui expriment des propos misogynes. »

 

Sans oublier les petites « blagues sexistes », dont on se vante en public ou sur les réseaux sociaux. Des actes qui minimisent le viol, l'assimilant à un « badinage amoureux » ou une marque de virilité, alors que 75 000 agressions sexuelles sont perpétrées chaque année.

Aux yeux des féministes, sur le banc des accusés, Dominique Strauss-Kahn n'est pas seul. Le scandale révèle un autre coupable présumé : le sexisme ordinaire qui règne dans la société. Les associations s'inquiètent du traitement de l'affaire, notamment des prises de paroles regrettables de certaines personnalités.

En tête de liste, le «  troussage de domestique  » de Jean-François Kahn, la «  tartufferie  » de Bernard-Henri Lévy, ou encore cette phrase maladroite de Jack Lang, « il n'y a pas mort d'homme » : autant de propos qui ont indigné les manifestants.

Dimanche après-midi, homme ou femme, tous fustigent ce climat machiste et délétère.

Annie, 60 ans, militante

Au milieu de la foule, les bras levés pour maintenir une banderole, Annie n'en perd pas sa fougue.

« Je me bats pour qu'une femme puisse dire non. Qu'on ne soit pas en permanence agressée, sur son lieu de travail ou ailleurs. »

 

Aujourd'hui militante de la Ligue du droit international des femmes (LIDF) créée par Simone de Beauvoir, elle se souvient de ses premiers pas dans le mouvement féministe.

« Ce qui me choque le plus, c'est d'entendre ces propos sexistes et de voir qu'on peut encore en arriver là après toutes nos batailles. Surtout, supporter ce déferlement d'imbécilités qu'on entendait déjà il y a 40 ans ! »

 

Avec un peu de malice, elle rappelle que l'an dernier, la violence contre les femmes était décrétée grande cause nationale.

« On disait que la violence devait changer de camp. Et là, on voit revenir les vieux stéréotypes. »

 

Mélanie, cadre, et Fiona, employée de théâtre, 26 ans

Mélanie et Fiona (Estelle Faure).

Lunettes de soleil sur le nez, un peu en retrait de la foule, les deux jeunes amies sont venues manifester ensemble, contre «  le sexisme ambiant  ».

« C'est révoltant ce qu'on a entendu, on est loin de l'égalité homme-femme, en politique ou ailleurs. Ce climat machiste, c'était latent. Ca a juste éclaté avec l'affaire DSK. »

 

Mélanie était en Espagne quand elle a eu vent de l'affaire, elle a été choquée par le « non respect de la présomption d'innocence » et la légèreté avec laquelle les accusations de la femme de ménage ont été prises. La jeune fille s'emporte :

« Où est la présomption de véracité ? »

 

Elias, professeur, 30 ans

Elias (Estelle Faure).

Pour ce jeune professeur en collège et lycée, venir manifester était une évidence. Il se dit « choqué par les réactions de la classe politique française » qui voit dans cette affaire un immense complot, défendant un DSK blanc comme neige. Elias lance, excédé :

« C'est irresponsable. »

 

Il n'épargne pas les médias, qui ont relayé ces propos sans tiquer. La palme revient sans hésiter à Jean-François Kahn et son « troussage de soubrette ». Le jeune homme regrette :

« C'est comme si le viol n'était pas grave. »

 

Pire, pour Elias, ces déclarations d'hommes politiques ont ouvert une vanne, libéré la parole sexiste. Y compris dans sa salle des profs :

« Autour de moi, j'entends des gens dire que c'est la femme de ménage qui a dû l'allumer, parce que c'est une salope. Ces mots sortent la bouche de gens qu'on ne soupçonnerait pas. »

 

► Martial, 64 ans, associatif

Pas très loin de là, Martial, stoïque, répète quelques slogans. Il travaille pour SOS Racisme, et le féminisme est un combat qui lui tient à cœur.

« Avec cette affaire, les politiques et même les journalistes dévalorisent la parole des femmes et des victimes. »

 

Plus insidieux, ce mal touche la société entière selon lui. Les propos publics ne seraient qu'un reflet de ce qui se dit en privé, dans les couloirs des entreprises, entre amis ou ailleurs. Inacceptable pour cet ancien syndicaliste qui a défendu des femmes, dont le salaire était inférieur à celui de ses collègues, ou d'autres harcelées sur leur lieu de travail.

« Dans les transports ou au café, on entend les gens parler. Ils disent que c'est un coup monté par une femme qui veut gagner de l'argent. »

 

A peine le temps de terminer sa phrase qu'il entonne déjà l'un des slogans lancés par les associations :

« Solidarité avec les femmes du monde entier ! »

 

Photo : Pancartes tenues lors de la manifestation anti-sexisme (Mélanie Wanga).

Photos : Portraits de Mélanie, Fiona et Elias (Estelle Faure).

 

Rue89.com

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:33

La “jeunesse sans avenir” dans la rue

"Les indignés investissent la rue", titre le quotidien El País, au lendemain des manifestations qui se sont déroulées dans une cinquantaine de villes et auxquelles ont participé plusieurs milliers de personnes.
16.05.2011
   

Capture_decran_2011-05-16_a_17.16.12.png

 

Elles avaient été convoqués à travers les reseaux sociaux par la plateforme Democracia Real Ya, pour protester contre les réformes économiques, jugées "antisociales", et mises en oeuvre par un gouvernement "aux mains des banquiers", raconte le quotidien. Né au mois d'avril au sein de l'université, Democracia Real Ya "est parvenue a rallier de nombreux jeunes sous le mot d'ordre 'sans foyer, sans boulot, sans pensions, sans peur'", explique El País, qui ajoute que le mouvement a publié un manifeste dans lequel il fait part de "l'inquiétude et l'indignation des citoyens face aux conséquences de la crise économique et à la réponse politique à celle-ci". El Mundo met quant à lui en avant les similitudes entre la protestation espagnole et le "printemps arabe", car "les gens, préoccupés par la corruption politique et l'inaction face à la crise économique et sociale" se révoltent, "au cri de 'ne les votez pas'". "Cette vigueur de la société civile doit servir à ce qu'une classe politique de plus en plus repliée sur soi même réagisse", conclut El Mundo.

 

Courrierinternational.com

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:17
Plusieurs milliers de manifestants à Nouméa contre la "vie chère"

LEMONDE.FR avec AFP | 17.05.11 | 08h29  •  Mis à jour le 17.05.11 | 08h36

 

Plusieurs milliers de personnes ont défilé, mardi 17 mai, dans les rues de Nouméa pour dénoncer la "vie chère" et réclamer une réforme structurelle du système économique.

Fiscalité obsolète, opacité des prix, monopoles, protection de marchés, faible taxation du capital au détriment du travail et évasion de capitaux figurent au rang des griefs mis en avant par six des sept syndicats représentatifs de Nouvelle-Calédonie qui ont appelé à participer à cette manifestation qui a rassemblé sous une pluie battante entre 6 000 et 10 000 personnes selon les sources policières et syndicales. Trois jours de grève générale ont été décrétés et des manifestations similaires sont prévues mercredi et jeudi dans la province Nord, à Koné, et à Lifou, aux îles Loyauté.

 

"LA MOBILISATION EST LÀ"

Le cortège a déposé une plate-forme de revendications au gouvernement local, à la province Sud et au Congrès. La plupart des dirigeants calédoniens sont cependant en ce moment à Paris, où ils sont reçus par le premier ministre, François Fillon, pour mettre un terme à l'instabilité politique qui touche l'archipel depuis trois mois.

 

"La mobilisation est là. Nous ne voulons plus de discours, nous voulons des décisions importantes, qui doivent faire l'objet d'accords économiques et sociaux", a déclaré Didier Guénant-Jeanson, leader de l'Usoenc, proche de la CFDT. Dans un communiqué, la Ligue des droits de l'homme, qui avait appelé à rejoindre cette manifestation, a dénoncé le creusement "des disparités entre riches et pauvres au cours des dernières années" et le risque "à court ou moyen terme d'une explosion sociale".

 

"La France a construit dans tous ses départements et territoires d'outre-mer une économie de transfert aux ménages, un peu artificielle", a déclaré sur la chaîne de télévision NC Première Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'université de Nouvelle-Calédonie. "Les prix ont tendance à s'adapter à une demande solvable élevée, ce qui génère beaucoup d'injustices. C'est un modèle qui est en échec", a-t-il ajouté. La semaine dernière, le gouvernement local a annoncé une baisse des prix sur vingt-cinq produits phares. Il s'est engagé, dès le retour à la stabilité des institutions prévue d'ici un mois, à adopter un plan global de lutte contre la vie chère.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:13
«Dans certains pays, les homosexuels peuvent encore être condamnés à mort»

 

Recueilli par Charlotte Rotman

L'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade, ambassadrice de France auprès de l'Unesco.

L'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade, ambassadrice de France auprès de l'Unesco. (© AFP Cyril Folliot)

 

Ce 17 mai, journée mondiale contre l’homophobie, est l'occasion d'une campagne pour la «dépénalisation universelle» de l’homosexualité, passible de la peine de mort dans sept pays et de la prison dans 80 autres.

 

Rama Yade avait été l’un des moteurs d’un appel international à la dépénalisation quand elle était secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme. Un appel lancé à l’ONU en décembre 2008 malgré l’opposition active de plusieurs Etats arabes et du Vatican. Aujourd’hui ambassadrice de France auprès de l’Unesco, elle revient sur ce combat.

 

Comment cette bataille pour la dépénalisation de l’homosexualité s’est-elle imposée sur votre agenda?

Quand j’étais secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, j’ai été sollicitée à titre individuel: une fois, deux fois, trois, fois… par des personnes menacées dans leur pays, parce qu’homosexuelles. Je rappelle que dans certains pays, leurs droits sont bafoués et qu’ils peuvent encore être condamnés à mort. Ce combat s’est imposé de lui-même, comme une ligne de force tout comme je défends la liberté d’expression ou les droits des femmes. C’est un combat politique que j’ai mené avec les associations LGBT qui y travaillent.

 

Y-a-t-il un coût politique en France à défendre ces questions-là?

Pas du tout, ce n’est pas un problème. En l’occurrence le président de la République n’était pas du tout fermé. Il avait soutenu des améliorations du Pacs. Je n’ai pas eu d’états d’âme. J’y suis allée sans attendre d’avoir l’assurance que cela allait marcher. Je suis sensible aux discriminations dans d’autres domaines: ce sont les mêmes mécanismes, les mêmes préjugés. Je pars du principe de l’universalité des droits. Pour moi, cela implique les droits LGBT. Ce n’est pas une question d’opinion, mais d’égalité des droits.

 

Pourquoi alors ne pas aller plus loin, par exemple sur le mariage des couples de même sexe ou l’homoparentalité?

Je ne pouvais pas tout faire en même temps, ce n’était pas mon sujet. Je ne vais pas parler à tort et à travers juste pour vous répondre.

Je pars des droits élémentaires, et du ressenti. Par exemple, quelque chose qui n'est pas raciste peut être ressenti comme raciste. J’y fais attention. Il faut tenir compte des souffrances, et pas seulement dire: «il y a des traditions, c’est niet». Je viens d’un milieu conservateur, mais comme individu, je suis libre. Je ne suis pas du tout fermée: si j’ai en face de moi un couple qui se bat depuis 10 ou 15 ans pour fonder une famille, et que je sais qu’ils sont des centaines ou des milliers dans ce cas, je suis obligée d’en tenir compte. S’il y a une souffrance, que certains sont empêchés d'avoir une famille, on ne peut pas être sourd à cela. De toute façon, c’est le sens de l’histoire: autant les accompagner et les aider plutôt que de mettre des obstacles.

 

Libereration.fr, 16 mai 2011

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 09:58

 

 

 

*    QUESTIONS DP DU 29 avril 2011

 

 

1-          Pour un salarié de droit privé qui serait admis en CIF sur quelle base est calculée la rémunération pendant ce CIF :

 

ü             le salaire de base ?

ü             le salaire de base avec l’ancienneté ?

         Y a-t-il un plafond de rémunération ?

 

Ø       12 derniers mois de salaire (net), pas de plafond de rémunération

 

        

2-          DP et CPL de juin : il a été demandé de modifier les dates car les 2 instances sont planifiées sur la même semaine, qu’en est-il ?

 

Ø       Info aux DP de Mai ou plus tôt si possible.

 

        

3-          Forum d’Albi :

 

ü             Quel est le statut juridique des lycéens qui contrôleront les 1200 demandeurs d’emploi convoqués au Forum ?

ü             Un forum peut-il se substituer au Suivi Mensuel PERSONNALISE ?

ü             Qui va traiter la masse de GL2 suite au forum d’Albi ?

 

Ø       Il s'agit de bénévolat, les lycéens n'ont pas été recrutés par Pole Emploi mais par l'organisateur du forum.

Ø       M. Caunes a été en contact avec le DAPE d'Albi avant les DP et lui aurait assuré qu'il ne s'agissait pas de convocations au titre du SMP. Certains élus avaient avec eux des convocations et il s'avère qu'il s'agit bien des convocations "SMP".

Ø       Inquiétude pour la gestion de la liste et des nombreuses réclamations (temps, personnel…)

 

4-          Un agent statut 2003 travaillant à temps partiel peut cotiser pour la retraite à taux plein. S’il opte, il perd cet avantage. Un agent ex-assedic pouvait également cotiser à taux plein en travaillant à temps partiel. Est-ce toujours le cas après la fusion ?

 

         Si oui, comment se fait-il que sur une même convention, les droits ne sont pas les mêmes ?

 

Ø       Les agents ex-assedic ne cotisent pas à la même caisse (accord régional)

 


 

5-          Un salarié en CAE peut-il travailler en dehors de Pôle Emploi ? Si oui, quels sont les documents qu’il doit fournir : contrat de travail, planning/horaires, attestation de l’employeur…

 

Ø       Le CAE est un contrat de droit privé, il y a donc possibilité de cumuler avec un autre contrat de travail. Il n'y a aucun document à fournir à Pole Emploi mais peut être au nouvel employeur afin qu'il puisse veiller au respect des horaires légaux.

 

 

6-          Suite au dépôt prévisionnel des congés d’été, peut-on refuser à un agent de droit public de prendre 4 semaines de congé consécutives au seul motif que les autres agents prennent 3 semaines consécutives. Sachant que cet agent avait auparavant déposé 5 semaines (pour raisons familiales) et a déjà écourté d’une semaine pour permettre de « passer » au planning.

 

Ø       Non, il n'y a pas lieu de refuser à un agent qu'il prenne 4 semaines de congés consécutives toutefois, il est soumis comme le reste de l'équipe à des nécessités de service et il faut que la demande ait été posée dans les temps. Il s'agit d'un souci d'équité par rapport aux autres collègues, de plus, que ce soit pour un agent public ou privé, la durée des congés n'est pas bloquée à 3 semaines.

 

 

7-          Peut-on faire un rappel à l’ensemble des ELD afin de préciser à nouveau que la pause méridienne est de 45 minutes minimum. Lorsqu’un agent est positionné sur 2 plages contraintes dans la journée (08h45-12h / 12h45-16h15), si la plage du matin « déborde » il lui est alors impossible de prendre ses 45 minutes légales et être à nouveau en poste à 12h45.

 

Ø       Un rappel a déjà été fait dans ce sens mais à refaire

 

8-          Depuis leur arrivée à PE en avril 2010, les collègues absents des EOS n'ont pratiquement pas été remplacés : Une ATO, partie en formation CIF et a juste été remplacée les 2 premiers mois. Les collègues psychologues en longue maladie ou congés parental ne sont jamais remplacés. Actuellement, il y a 3 absentes à l'EOS Toulouse. Nous demandons donc que leurs remplacements soit effectifs. Nous demandons aussi qu'ils le soient en priorité par des agents de Pôle Emploi titulaire du titre de psychologue. 

 

Ø       Un processus de recrutement de psychologues est en train d'être mis en place,

Ø       Un remplacement ATO/EOS est en cours,

Ø       La personne qui remplaçait l'agent de Périsud a été jugée inapte (par la médecine du travail) à travailler à Périsud et elle a été reclassée ailleurs mais sur le contrat de l'ATO impossible donc de recruter quelqu'un sur le même contrat.

9-          Quel est le prix pour remplacer un badge quand on l'a perdu ou fait voler ?

 

Ø       Nous n'avons jamais demandé à quiconque de payer un badge et pour n'importe quel motif que ce soit. Sinon, le prix d'un badge est 5 €

 

 

10-      Sachant que le droit d’option prend fin en décembre 2011. Quid des agents qui n’auront pas opté ?

 

Ø       Toutes les personnes qui réintègreront Pole Emploi après le droit d’option auront à leur reprise 2 mois de réflexion pour opter.

 

11-       Il semblerait que la dape de Labège dise aux personnes en crp qui souhaitent réintégrer l’agence qu’ils seront « cantonnés » aux tâches de PST et ARC. Est-il prévu de former ces agents à l’EID et quand ?

 

Ø       Les agents concernés peuvent et doivent évoluer sur tous les postes qu'ils sont aptes à gérer et ne doivent donc pas être cantonnés aux seules taches de PST, ARC…

Ø       Leur formation à l'EID est prévue mais pas immédiatement.

 

12-      Les référents créateurs d’entreprise auraient été sensibilisés sur les offres de prêts de l’ADIE. Au vu du taux d’intérêt élevé, ces référents doivent-ils continuer à informer les DE concernés ?

 

Ø       Pole Emploi n'a aucune exclusivité ni privilège avec l'ADIE, même s'ils sont peu, il existe d'autre partenaires que l'ADIE.

 

13-      Une liste des DE potentiellement concernés par ces prêts aurait-elle été transmise à l’ADIE ?

 

Ø       Aucune liste de D.E n'a été transmise à l'ADIE.

 

14-      Pouvez-vous nous expliquer comment les agents doivent contacter le service rh ? Doivent-ils passer par leur supérieur hiérarchique même si certaines questions sont personnelles ?

 

Ø       Le REP ou le manager de 1° niveau est en principe le 1° contact de l'agent, s'il ne sait pas répondre il fait remonter la question aux RH.

Ø       Bien sûr, si la question est d'ordre personnel, l'agent peut contacter lui même les RH par le biais des boites mail destinées aux RH, soit par téléphone.

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